Les périples de Giuliana- Une aventure de un mois en parcourant la Bolivie et le Pérou

Jour 1 - Le début de l'aventure

J’ai planifié ce jour pendant presque 1 année. Il est 6 heures du matin du 1er janvier 2017. Il fait très chaud. Un transport est arrivé chez moi pour me conduire à l’aéroport. J’ai un mélange d’émotions : la joie, la peur, l’anxiété. Je suis arrivée à Ezeiza. Le vol sortira dans quatre heures alors je profite pour parcourir le shopping et le free shop où j’achète des chocolats délicieux. Une fois dans l’avion, il manque 5h de plus jusqu’à La Paz, la capitale de la Bolivie. 

Il est minuit quand j’atterris à La Paz. Il fait tellement froid. Les citoyens m’ont raconté qu’il n’y a presque pas d’été. 

C’est une ville très dangereuse surtout pour les touristes. Les employés de l’aéroport me recommandent de chercher un taxi officiel pour éviter les opportunistes. Finalement, j’ai pu trouver l’hôtel où j’avais une réservation et 2h après tout le déplacement j’ étais dans mon lit.

Jour 2 - Le choc culturel

Je me suis levée très tôt le matin et je suis descendue au bar de l’hôtel pour prendre un délicieux petit-déjeuner. Je me rends compte que cela a été la première fois que j’ai mangé des oeufs le matin. Il y avait une sorte de petit-déjeuner américain, au début me paraissait dégueulasse mais au fils des jours je fini par les adorer. 

À La Paz, il y a des bus particuliers. Ce sont des petits transports où les gens sont serrés. Je portais mon énorme sac à dos qu’une dame m’a soutenu pour pouvoir m’asseoir. Cette dame en particulier m’a attiré l’attention car c’était une Cholitas : ces femmes indigènes, vêtues d’un poncho bariolé, d’un chapeau melon porté légèrement de travers et arborant de longues tresses noires dans le dos, sont un symbole de la culture bolivienne. 

Après un moment, je suis arrivée à la gare de bus où j’en ai pris un qui allait à Copacabana. Pour pouvoir arriver à l’île, on doit traverser le lac dans une embarcation étonnante: “Las balsa de totora”.

Jour 3 - Copacabana, La cheminée

Une fois installée à Copacabana, je commence à cheminer sans direction pour connaître la ville. J’ai pu noter qu’ils font des cultes religieux dans les rues. Une chose qui a attiré mon attention c’est qu’ils n’ont presque pas de réfrigérateurs ni de magasins. Si vous avez besoin d’aliments, de vêtements, d’un outil, vous devez vous rapprocher des “mercados” (marchés) où vous trouverez tout.

En marchant, je suis sortie de la ville et me suis rapprochée de la campagne. J’ai fini dans une montagne solitaire, où en théorie après 4 heures de randonnée, on pourrait visiter une communauté qui subsiste seulement avec les ressources naturelles et qui a toutes ses constructions en pierre. Je n’ai pas pu y arriver.

J’ai du retourner parce qu’après avoir marché toute la matiné je n’ai trouvé personne et j’ai commencé à sentir la panique d’être seule ici. En plus, j’étais affamée et je n’avais pas d’eau ni rien à manger. J’ai entrepris la descente.  

L’objectif était de retourner à Copacabana quand, à un moment donné, j’arrive dans un restaurant flottant sur le lac Titicaca. Le seul menu: la truite. Avec une entrée, le plat principal et la boisson. Le menu était, je pense, le plus accessible de ma vie. En plus, ils pêchaient le poisson en ce moment ! Cela a été une expérience indescriptible, pour le lieu magnifique, les arômes, les saveurs délicieuses qui ne seront jamais effacées de mon esprit. Mon rêve c’est pouvoir retourner à cet endroit charmant. 

Jour 4 - Arrivée à la “Rome d’Amérique” : Cuzco

C’est un matin froid, nuageux. Je me dirige à Cuzco, capitale de l’empire Inca et ses immenses richesses métalliques en or et en argent. Actuellement elle se caractérise par son architecture, contrastée entre le style espagnol et la solidité des fondations des monuments incas qui lui confère une beauté unique. 

Je me sens heureuse de pouvoir contempler cette splendeur. je me promène dans la ville, visite des monuments, les nombreuses églises et au fur et à mesure que le temps passe, je suis à chaque fois émerveillée.

Jour 5- Á la découverte d’Ollantaytambo

Les ruines d’Ollantaytambo sont une étape préalable pour celui qui veut visiter le célèbre Machu Picchu au Pérou. Les vestiges incas d’Ollantaytambo sont pourtant bien plus qu’une simple halte. Au cœur de la Vallée Sacrée péruvienne, la forteresse d’Ollantaytambo est un témoignage poignant de la grande et redoutable civilisation inca. Pour moi, connaître cette ville est une des choses les plus importantes et inoubliables de ma vie. C’est presque impossible de pouvoir expliquer cette sensation. Mais j’affirme avec toute sécurité que l’esprit des ancêtres Incas est dans ses murs de pierre et dans ses rues étroites.

Jour 6- Tous les chemins mènent à Machu Picchu

Cité perchée dans les nuages, le Machu Picchu est niché au milieu des montagnes du sud du Pérou. 

Je me réveille à 5h du matin. Un transport m’àmène jusqu’à un lieu qui s’appelle “La Hidroeléctrica”. C’est le point de départ pour arriver à la ville d’Aguas Calientes (arrêt obligatoire avant de commencer l’ascension au machu picchu) 

L’option plus aventurière et économique c’est de traverser 11 kilomètres au pied par les voies ferrées avec de la pluie constante. C’est un climat de forêt, ce pourquoi il y a beaucoup d’humidité, il fait chaud et il pleut fréquemment. Je ne sais pas si je peux dire que j’ai aimé cette expérience mais elle a été quelque chose qui restera pour toujours dans ma mémoire.

Jour 7 -Tous les chemins mènent au Machu Picchu II

Il est 4h du matin. Je suis dans un bus vers Aguas Calientes. Prochain arrêt: Les ruines du Machu Picchu. La cité perchée à plus de 2 400 mètres d’altitude dévoile les secrets de la civilisation Inca. Une histoire millénaire à travers ses pierres polies par le temps et une atmosphère empreinte de sérénité et de contemplation.

Le site est composé de deux parties, un ensemble de cultures en terrasses, d’immenses escaliers taillés dans le flanc de la montagne (la zone agricole), un village dans lequel se sont construites des habitations et où les cérémonies religieuses ont lieu (la zone urbaine).

On peut faire l’ascension à pied, à travers d’un immense et interminable escalier. Mais je n’étais pas en condition de faire ça, car j’avais très mal aux genoux. 

Je vous recommande d’acheter vos billets bien en avance, au moins 10 jours avant la date souhaitée. 

A mon arrivée, j’ai été instantanément ébahie devant les paysages qui s’offraient à moi. Des vues vertigineuses à 2430 mètres d’altitude, des ruines qui forment de véritables labyrinthes, une ambiance hors du temps se dégage de ce paysage mystique. 

J’ai parcouru les ruines pendant presque cinq heures. Pour le chemin du retour, j’ai pris le bus. 

Une fois arrivèe à “la Hidroeléctrica”, j’ai pris le transport qui m’a reconduit à Cuzco et ce même jour, j’ai pris un bus pour me diriger vers ma prochaine destination: le Chili. Bien sûr que cette destination sera une autre histoire magnifique que je vous partagerai dans mon prochain blog.  

Le voyage c'est la vie

Je voudrais maintenant m’adresser à tous les lecteurs. Voyager c’est une expérience unique qui vous donnera une autre vision du monde, de la vie, et de soi même. Si vous êtes dans une situation difficile, démotivés, sans cours dans la routine, je vous conseille de voyager, accompagné.e ou seul.e, je vous assure que ce sera le meilleur investissement de tous. Je tiens à remercier tous ceux qui liront mon blog et j’espère être une source d’inspiration pour ceux qui sont sur le point de se lancer dans un voyage.

Merci à tous(e.es) !!! GIULIANA