Visiter New Delhi – L’indéniable Inde et Moi – Ressenti

C'est l'heure du bilan, On va tenté de faire ça calmement, en se remémorant chaque instant...

L'inde

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Rien que d’évoquer son nom, des images, des sons, des odeurs me parviennent et m’envahissent. Elle fait rêver beaucoup de monde, et est réputée pour ne laisser personne indifférent. Certains en tombent amoureux, d’autres détestent.

C’est avec cet à priori que je débarque, ce 30 octobre 2018, à New Delhi, réputée pour être la plus “choquante” cité indienne pour une arrivée.

On ne se connait pas encore toi et moi, cher(e) lecteur(rice), mais ce qu’il faut savoir de moi c’est que je n’ai peur de rien. Sauf que le ciel me tombe sur la tête (une référence à Asterix est toujours bienvenue dans un article). J’arrive de Chine où j’ai passé 2 mois. Et où j’ai fêté mes 2 ans de voyage autour du globe.

J’arrive donc en cette soirée du 30 octobre, mentalement pleins d’appréhension, mais prêt à retrouver la poussière, le chaos, le marchandage de chaque instant pour quelques centimes… “Ces joies du voyage” dont j’étais “privé” depuis quelques mois.

Car oui, L’Inde choque, à lire tout les blogs sur internet. Beaucoup détestent, d’autres adorent. Je me demande depuis des mois Pourquoi ? Que vais-je trouver dans le 37eme pays que foulent mes pieds sales ? Qu’y-a-t-il de si particulier ? De si perturbant ? De si envoutant ?

Visiter New Delhi

Mon arrivée de nuit à l’aéroport de New Delhi ne répondra à aucune de ces questions.

J’en suis même un peu déçu, m’attendant à devoir me battre pour refuser les hordes de taxi m’interpellant, négociant de longs moments tout en sachant que de toutes manières je n’ai pas le choix, le dernier bus étant deja partit depuis longtemps. Il est 00h30. Je récupère mon meilleur ami, ma maison, mon tout : mon (trop lourd) sac à dos Quechua, du tapis roulant, passe la douane et m’apprête a franchir la porte automatique d’où s’échappe le brouhaha de l’extérieur. A quelle sauce vais-je être mangé ? Je repère un couple et leur propose de partager le taxi, mon hotel est sur leur route, ils acceptent. Ils partent retirer du cash pendant que je me charge des négociations taxidermales (oui je sais c’est pas le bon mot mais ça m’a plu d’inclure une référence à ce beau métier qu’est la taxidermie). Je me charge donc des négociations.

Mais négociations il n’y eu pas.

Personne.

Personne ne m’interpelle.

J’en suis presque déçu. J’ai quand même besoin d’un taxi les gars ! Je vais pas aller vous chercher quand même. Pas ici. Pas en Inde. Et bien si. Aucun harcèlement et meme aucun intérêt pour ma personne. Bon, je met ça sur le coup de leur fatigue et leur laisse une seconde chance pour le lendemain.

Bien décidé à affronté ce “choc” tant décrit sur de nombreux blogs, je me lève à la 1ere heure. Enfin plutôt la 8ème heure de la journée. Faut pas exagérer non plus, je suis pas venu la pour souffrir ok ?! J’engloutis un petit dej, noue mon appareil Lumix Gx-80 en bandoulière autour de mon torse bombé et m’en vais à l’aventure, à la conquête de ce presque pays-continent.

Direction le Vieux Delhi. Au plus profond de lui-même.

Pas un visage pâle à l’horizon.

On me regarde, on m’interroge du regard, suis-je perdu ? Seul, ici. Je me plais à me perdre dans toutes les villes du monde, je me balade sans but particulier hormis prendre des photos portrait et découvrir ces gens et leur ville. Avec pour seul arme mon appareil et mon “fidèle” maps.me. D’ou viendra le choc ? Je suis paré. Muscles tendus, corps affuté tel un sportif avant le coup d’envoi. Je m’efforce d’avoir l’air décontracté et souriant,

En réalité je suis à l’affût. À l’affût du moindre signe. À l’affût du moindre geste. À l’affut du moindre regard.

Les rues défilent, les photos s’enchainent, les sourires et les regards s’échangent… Je me détends, comme toujours. Je prend confiance. Encore une fois je me remémore ce que j’ai lu, ce que j’ai entendu encore ce matin au petit dej’, ce que tout le monde semblent dire, “l’Inde ça choque”. Je me demande alors si je suis insensible, si je suis blasé, si j’ai deja trop vu de choses, si je me suis trompé d’endroit.

Je passe la journée à errer. Que dis-je ? Je passe 18 jours à errer en Inde, au Rajasthan, repoussant toujours les limites du raisonnable pour me laisser happé par l’appel de la rue et son authenticité.

Je ne serais jamais “choqué”.

Et je vous raconterai peut être les aventures que j’y ai vécu dans un autre article.

J’y ai vu d’immenses ressemblances avec l’Egypte bizarrement. Influence ancestrale ? Sans doute. Mais aujourd’hui encore, dans ces deux pays, le chaos est omniprésent (et peut être encore plus prenant au Caire), la poussière du desert s’infiltre partout, le traffic est monstrueux, le désordonné est l’ordre. Beaucoup d’endroits dans le monde désormais m’en rappellent d’autres.. Ce qui me fera m’interroger longuement sur notre délire persistant de faire des différences entre les peuples à grands coups de frontières, de nationalisme, de racisme,…  Notre passé est commun, notre futur ne serait-il pas lié également ? Mais c’est un autre débat.

Pour finir sur l’Inde, je ne pense pas que cela soit une destination à prendre à la légère, pas une destination pour un premier voyage.

L’Inde c’est merveilleux, c’est intense, c’est différent, et ça peut être troublant. Mais il serait dommage de laisser ses mauvais cotés empiété sur les merveilles qu’elle a à offrir. Je suis en désaccord avec tellement de blogueurs soit disant expérimentés qui te peignent des tableaux complètement irréel sur de tellement nombreux sujets. Mais c’est un autre débat.

Alors en conclusion arrêter de lire les articles à la con qui vous donnent des conseils, et partez vivre votre vie. Ouvert et perméable à la découverte.

😉

Ma vidéo est disponible sur le site ou sur youtube : India-Rajasthan 2018 by Nico Ph

Insta : nicoph12

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Photo prise lors du tournage Bollywood auquel j’ai participé. Bientôt sur vos écrans 😉

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