Randonnée à Kananaskis en Alberta, Canada

Détail de la randonnée à Kananaskis

• Date de la randonnée : 06/09/2019
• Pays : Canada
• Région : Kananaskis, Alberta
• Massif : Mont Sarrail
• Difficulté : difficile
• Durée : 3 heures
• Distance : 11,3 kilomètres
• Dénivelé positif : 1066 mètres
• Informations supplémentaires : parking, lac, panorama, chiens autorisés, neige possible

Crête Sarrail via le lac Rawson (11,3 km, aller/retour, difficile, 1066 m de dénivelé)

Première étape jusqu’au lac Rawson

Direction Kananaskis au sud de Canmore pour une randonnée en deux étapes. Je dis en deux étapes parce qu’il y a la possibilité d’aller uniquement jusqu’au lac Rawson (première étape) ou bien d’aller jusqu’à la crête. Dans les deux cas, le paysage est très chouette alors pas de trouble comme dirait les Québecois.

Nous, au départ, nous pensions juste faire la première étape, c’est-à-dire manger au lac et redescendre. Mais, moi, Marina, j’avais vu des photos de cette rando sur AllTrails (super application pour les randonnées au passage) et je savais qu’il y avait une vue de malade  juste un tout petit peu plus haut (bon il y avait une montagne à gravir quand même). Arthur, en voyant la côte que nous devions franchir pour y arriver, ne voyait pas ça du même œil, il n’avait juste pas du tout l’envie. Après l’avoir tanné pendant environ une heure, il a finalement cédé. VICTOIRE !! 😃🤙🏼.

Sur le chemin qui mène au début de l’ascension (oui j’en fais des caisses, on dirait qu’on va franchir l’Everest) on s’est arrêté un bon moment pour observer et photographier des picas, de mignons petits rongeurs de la famille des lapins. Ils étaient affairés à faire des allers et venues entre les herbes et leur refuge pour se préparer à l’hiver, à peine perturbé par nous, tant ils avaient à faire.

Deuxième étape jusqu’à la crête Sarrail

Bon place à la côte ! Ce qui est bien avec ces randonnées là, c’est que certes, pour monter on en CH** mais on a une super belle vue à la clef donc ça vaut vraiment le coup d’y aller. Nan mais c’est important de le dire parce que mine de rien, ça motive beaucoup. Le sol en terre, lissé par les fréquents passages des randonneurs, rendait la monté (et la descente) franchement difficile. Il fallait même parfois s’accrocher à ce que l’on pouvait pour ne pas glisser. Arbre, racine, pull du marcheur de devant, tout est bon pour ne pas tomber. La pente est très raide, avec des portions vraiment pas simples comme ce moment où l’on doit escalader une roche abrupte à l’aide d’une corde. Tout est épuisant. Au loin, on entend les cris des tamias et des picas, comme pour nous encourager (oui tout est bon à prendre).

A chaque pause, nous avions une belle vue sur le lac en contrebas et les montagnes que le surplombent. Il me semble que nous avons mis un peu moins d’une heure pour aller jusqu’à la crête. Et là ! Pouah que c’était magnifique !! Les photos que j’avais vues ne mentaient pas, c’était incroyable ! La forme de la crête est une plateforme géante invitant à regarder l’immense lac Upper Kananaskis. La nature est tellement bien faite. Il est possible de longer la crête via un sentier, spécialement on était tellement fatigué et surtout la vue était tellement belle qu’on a juste profité du paysage. Ce jour là il faisait gris, mais ça ne gâchait en rien le paysage, ça donnait une ambiance assez sympa même.

Par contre la descente, on y pense pas toujours mais généralement quand la montée a été rude, elle n’est pas de tout repos non plus et là il n’y a pas de panorama au bout pour donner l’énergie d’avancer 👌🏼😁. Oui, ok, je l’accorde il y a quand même la fierté et la joie d’avoir réalisé cette randonnée et la fatigue musculaire est agréable, elle permet de sentir son corps (merci à lui de nous permettre de nous transporter là où on le veut et de toujours répondre présent).

Bon en tout cas comme prévu la descente s’est faite plus difficilement. Pour ne pas tomber, je m’accroupissais et me laissais glisser en m’accrochant aux pauvres arbres qui étaient sur mon chemin. Je les ai remercié pendant tout le trajet, je sais que ça ne doit pas être agréable de se faire tirer par les cheveux toute la journée (parce qu’évidemment, je n’étais pas la seule à faire ça…).

Autant vous dire qu’à la fin de la randonnée, on était LE-SSI-VÉ ! Nous pieds noirs de poussières avançaient tous seuls sur les derniers mètres.

Vous avez peut-être l’impression que j’en fais beaucoup mais après avoir fait des randonnées dans le Parc National des Glaciers, je trouvais cette randonnée plutôt intense, peut-être que nous étions déjà un peu fatigués aussi. Toujours est-il que si vous la trouvez facile, tant mieux pour vous ça ne peut qu’être une agréable surprise et sinon, motivez-vous, enfilez vos meilleurs chaussures anti-dérapentes et allez-y, elle vaut vraiment le coup !

Pour plus de belles images des Rocheuses Canadiennes, rendez-vous sur la vidéo des Rocheuses sur notre chaîne YouTube MarinArthur ci-dessous. Vous pouvez également nous retrouver sur Instagram et Facebook.

Enjoy !

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