Polynésie Française : 3 semaines en sac à dos

road trip 3 semaines polynésie française
Petit retour sur notre voyage de 3 semaines en Polynésie Française à l'automne 2022.

Road trip de 3 semaines en Polynésie Française

Informations sur le voyage

  • Durée : 21 jours
  • Nombre de voyageurs : En couple
  • Budget par personne : 5000€ €
  • Budget utilisé pour :
    • Vol ou transport
    • Logement
    • Activités
    • Visites
    • Food & drinks
  • Logement(s) recommandé(s) :

Vidéo de notre voyage en Polynésie Française

1- Tahiti

Un rêve de gosse. Un voyage que nous avons toujours eu en tête mais que nous avons longtemps repoussé devant le budget qu’il pouvait représenter. Et puis feu ! C’était maintenant. Billets pris fin mars pour fin septembre. Petit stress côté passeport : nous nous rendons compte en mai que nos passeports périment en mars 2023. Or il y a cette règle que nous avons toujours du mal à comprendre mais qui impose d’avoir un passeport valide plus de 6 mois après la date de retour du voyage. On se dit qu’on est large malgré tout mais en sortie de covid, les mairies ne t’annoncent pas un rendez-vous avant mi-août, pour un départ mi-septembre. Tendu, mais c’est passé !

Deux vols d’une dizaine d’heures en passant par Los Angeles nous amènent à Papeete à l’aube. Nous faisons la queue avec un bon paquet d’américains, accueillis au son de guitares polynésiennes qui nous mettent tranquillement dans l’ambiance. Nous sommes éclatés mais nous avons tellement hâte de découvrir tout ça. Après toutes les formalités administratives, nous partons à pied chercher notre voiture de location au loueur Eco car en face de l’aéroport. Nous croisons des coqs sur le parking. Normal.
Pour le petit déj, nous ne faisons pas très original, nous ne nous sentons pas de prendre les bouchons du matin pour aller dans le centre et nous nous stoppons au Carrefour pour nous poser un peu et prendre des forces. Petites courses, carte sim pour le téléphone et nous partons pour une première petite excursion : les 3 cascades (cascades de Faarumai) au Nord Est de l’île principale. La route est… comme chez nous, c’est la France après tout. Mais c’est un sentiment particulier de découvrir ces paysages du bout du monde où les aménagements urbains ont un visage familier. L’endroit est très accessible et c’est clairement ce qu’il nous faut pour ce début de voyage avec le décalage dans la tête. Les cascades sont majestueuses et nous croisons quelques jolis oiseaux.

tahiti

Nous prenons ensuite la direction de la presqu’île pour aller découvrir la plage de sable noir de Tautira et sa vue magnifique sur la vallée de Vaitepiha. Le coin est top mais malheureusement nous ne trouvons rien pour manger et nous nous contentons de terminer les gâteaux du voyage. C’est ensuite une longue route de retour vers Papeete qui nous attend, mais nous en profitons pour rejoindre Papeete par le Sud de l’île principale : Nous aurons fait tout le tour de cette dernière !

Nous arrivons à l’hôtel vers 16h et nous n’avons qu’une envie, c’est de dormir, mais il faut que nous tenions pour vite éliminer le décalage. Nous allons réserver le ferry du lendemain au port juste à côté puis nous partons pour le centre-ville avec espoir de vite trouver de quoi manger. C’est plutôt désert et plutôt fermé de partout. La place des roulottes (sortes de petits snacks ambulants) est vide à part quelques familles de poules : les roulottes n’ouvrent qu’à 18h30. Nous finissons dans une pizzeria devant le jardin de Paofai avec une première découverte du coût pas vraiment donné de la vie ici. Nous croisons l’équipe de football des Samoa au retour et nous déposons les armes, extinction des feux à 19h30.

2- Moorea

Nous prenons le ferry le lendemain à 6h40 avec la voiture pour l’île de Moorea, toute proche de Tahiti. Après 30 minutes de voyage, les reliefs somptueux de l’île se dessinent avec précision. Je dis à Marine : « Tu vois le sommet là-bas au milieu ? Il y a un trou au milieu. On va là-bas ». C’est la Montagne Percée (ou Mou’a Puta). Une montagne qui termine en crête avec un petit (gros) trou en plein milieu, et qui, de profil, fait penser à un visage de femme qui regarde vers le ciel. Un petit 800m de dénivelé sur moins de 3 km. 12h de décalage horaire, une météo clémente, ça va le faire. On passe prendre des sandwichs et surtout de l’eau à Champion (et oui il existe encore des magasins Champion !) avant de reprendre la route vers le point de départ de la rando. Et quelle rando ! Sublime mais éprouvante. A part une portion de plat dans la forêt, ça ne fait que monter. Enfin, monter, grimper plutôt. Des cordes et encore des cordes. Mais le point de vue là-haut vaut vraiment le coup.

moorea

2h30 pour monter, et la même pour redescendre, tant il faut faire attention à ne pas glisser. Nous arrivons à notre auberge lessivés pour partir en sieste direct. Nous prenons ensuite l’apéro au coucher de soleil sur la plage publique de Ta’ahiamanu avec des « expats » rencontrés en haut de la montagne percée et nous finissons la journée avec un copieux repas à la roulotte chez Claudine. Les coqs « bercent » notre sommeil. Il n’y a clairement pas d’heure pour chanter !

Le lendemain nous partons pour une excursion que nous attendons avec impatience : les baleines. Nous avons réservé une matinée avec Moorea Deep Blue. Nous sommes une petite dizaine dans le bateau (au départ de la plage de Tiahura) et nous faisons un premier stop près de la passe (lieu d’échange entre le lagon et l’océan) pour faire connaissance avec les raies pastenagues et les requins pointe noire. Dingue. Bon certains bateaux nourrissent les animaux (« shark feeding » interdit) et monopolisent leur attention mais nous parvenons à partager quelques valses inoubliables avec ces beautés de la nature. Malgré ce superbe début d’excursion, après 3h de recherche, nous ne parvenons pas à croiser le chemin d’une baleine malgré quelques tentatives de sorties à l’eau. Nous avons quand même pu profiter (ou pas) du grand bleu sous nos palmes, impressionnant !

Malgré la déception, l’excursion et les guide ont vraiment été au top. Nous mangeons avec nos compagnons d’excursion à l’Heure du Sud non loin de la plage publique où nous dégustons un délicieux mahi mahi. Aprem chill à la plage, soirée chill à l’auberge. Nous réservons une nouvelle excursion baleine pour la fin de voyage à Tahiti et croisons les doigts pour avoir plus de chance cette fois ci.

Après un bon dodo, matinée kayak au départ des Tipaniers pour profiter pleinement du magnifique lagon de Moorea. Petit retour au spot des raies et requins puis go direction le Motu Fareone. Pas mal de monde là-bas mais nous nous faisons quand même une bonne session de snorkelling dans un véritable labyrinthe de corail. Sentant le vent tourner, nous reprenons les pagaies car la flotte arrive. Pas assez rapides malheureusement, mais il fait tellement bon, pas grave.

moorea

L’aprem est l’occasion de rencontrer une petite tortue dans le chenal avant d’aller faire le check in au Hilton Moorea Lagoon pour une petite nuit « luxe » sur pilotis. L’accueil est inhabituel, pour nous tout du moins, car on nous vouvoie. Or nous prenons tellement plaisir depuis le début du voyage à tutoyer tout le monde. Là nous entrons dans une autre atmosphère, pas la meilleure, mais le cadre idyllique compense largement cela. Coucher de soleil, lever de soleil, le lagon, la montagne. Chill au max. Au top.
Après cette pause bien reposante, nous prenons le ferry retour vers Tahiti avec un petit pincement. Moorea a vraiment tout.

Nous rendons la voiture et rejoignons l’hôtel proche de l’aéroport qui se trouve au sein même d’une école d’hôtellerie. Petite pizza (La Gondole), bière chaude sur le balcon et bonne nuit de sommeil.

3- Maupiti

Au matin nous sommes pris par une légère flemme de marcher 45 minutes avec 30 kg de bagages chacun sur le dos (plan initial) et décidons de rejoindre l’aéroport en taxi. Un petit supplément bagages nous attend bien gentiment au guichet. Nous pensions que ça passerait et qu’ils ne vérifieraient pas le poids des sacs à dos cabine, mais si. Air France autorise 23 + 15 kg et Air Tahiti autorise 23 + 5 kg. Nous étions plus proche du 23 +15 que du 23 + 5 donc nous avons essayé d’optimiser au max en blindant nos poches mais nous avons quand même dû nous affranchir d’un petit supplément.

Les vols Air Tahiti sont des petites excursions en soi tant la vue du hublot sur les îles est dingue : Moorea, Huahine, Raiatea (escale), Tahaa et finalement notre destination : Maupiti. L’arrivée tout comme l’aéroport sont irréels. Un des plus petits aéroports que nous ayons croisés d’ailleurs.

Un petit bateau nous amène sur l’île car l’aéroport se trouve (comme souvent) sur un motu (sorte d’îlot corallien autour de l’île principale). Nous sommes accueillis par William dans sa bonne vieille laguna blanche avec un petit collier de fleurs et prenons la direction du camping où sa femme Hani nous attend avec les autres arrivées de la journée, 5 chiens et des morceaux de mangue fraîche. Nous retrouvons d’ailleurs nos compagnons de la sortie baleine de Moorea (il n’y a pas de tourisme de masse en Polynésie et nous sommes souvent amenés à recroiser des personnes sur les différentes îles). Nous passons la fin d’après-midi sur la plage à proximité avec un des chiens du camping. L’eau est très peu profonde et il est même possible de rejoindre le motu d’en face à pied. L’endroit est magique. Nous sommes déjà sous le charme de Maupiti. Sur le chemin du retour au bord de l’eau, nous nous retournons toutes les 30 secondes tant le coucher de soleil est saisissant : un dégradé qui va du violet au orange flamboyant. Le premier dîner préparé par Hani pour tous les voyageurs du camping nous régale : chao men, poisson cuit, poisson cru. Nous nous resservons deux fois et il en reste encore. Je crois que nous n’avons jamais eu faim en Polynésie tant les repas sont copieux…

Le lendemain, petit déjeuner simple et efficace, lait en poudre, mangues tombées lors de la nuit entre les tentes. Il faut savoir que Maupiti est assez éloignée dans l’archipel et plutôt petite. Il n’y a donc pas d’élevage et les locaux sont livrés en nourriture par bateau une fois par moi. Il faut donc bien prévoir son coup et une grande partie de la nourriture est congelée. Heureusement l’île est dotée d’un système de pompage qui offre de l’eau de source tous les km le long de la route littorale. Bien pratique. Ce jour-là, nous partons en excursion avec la plupart de nos compagnons du camping et William. Nous montons dans un petit bateau, petite escale au port pour récupérer la nourriture puis direction le Motu Tiapaa. Les dégradés de bleus du lagon sont dingues. Nous nous arrêtons en plein milieu du lagon et comprenons qu’il y a des raies mantas sous l’eau pas loin. William nous autorise à nous mettre à l’eau. Les yeux pleins d’étoiles, nous devons faire attention à garder une distance raisonnable et ne pas nager au-dessus des « patates » de coraux autour desquelles elles se nourrissent. Le spectacle est fabuleux, cet animal a une grâce dingue. Nous passons une petite heure sous l’eau à admirer leurs danses (il y en avait plusieurs !) avant de savourer de l’eau de coco dans sa noix fraîchement coupée par le capitaine, mais aussi un bon petit punch.

Après que certains soient allé pêcher des bénitiers à l’aide du capitaine, nous nous posons sur une plage du Motu ou nous accueillent 2 chiens adorables : le frère de Blanco (le chien costaud du camping) et « saucisse », un chien saucisse bien câlin. Là nous avons la chance de croiser la route de quelques raies pastenagues, mais surtout une raie léopard, ou raie « aigle », majestueuse. Sur le Motu nous faisons la rencontre d’un cochon énorme avant d’aller nous poser à une table les pieds dans le sable le délicieux repas préparé par Hani. Petite bière dans l’eau et nous poursuivons l’après-midi à explorer le jardin de corail non loin de la passe Onoiau, réputée comme étant l’une une des plus dangereuses de Polynésie. Cette belle excursion touche à sa fin et nous rentrons vers le camping au son du ukulele de William et à coups de grands punchs. Très sympa d’avoir vécu cette excursion avec la plupart de nos compagnons du camping, ça crée du lien !

Le temps d’une petite douche et nous nous empressons d’aller admirer une nouvelle fois le coucher de soleil sur la plage Terei’a. Nouveau dîner copieux et bon dodo (quoique agrémenté par le chant des coqs et les aboiements des chiens, mais on s’y fait).

Nous nous réveillons assez tôt pour une journée randonnée. Au programme, 20 minutes de vélo (avec des vélos de compet, retropédalage, chaîne qui saute et pas de vitesses mais ça fait le taff) et nous poursuivons à pied pour monter sur le sommet de l’île, le mont Teurafaatiu. Nous nous disions qu’après la montagne percée de Moorea, ce serait de gâteau, mais nous l’avons quand même bien senti passer cette montée ! La vue la haut est peut-être la plus belle qu’il nous ait été donné de voir en Polynésie. Le lagon, l’océan, les nuances de bleu, le corail, la verdure, un vrai bonheur pour les yeux.

La redescente est pour le coup nettement plus cool que celle de Moorea. Nous passons prendre un panini au snack proche du point de départ de la rando et rentrons au camping après quelques déraillements. Le panini étant loin d’être suffisant, nous remangeons un hachis-frites Chez Mimi, le seul snack sur la plage de Maupiti. Une fois rassasiés, nous trouvons un spot mi ombragé pour reposer nos jambes et chiller toute l’aprem en compagnie d’un des chiens du camping qui en profitera pour se prendre un petit bain avec nous.
Hani nous régale encore une fois avant que le début de nuit nous offre une sublime voie lactée.

Pour notre dernière journée sur Maupiti (enfin, ce qui était initialement censé être notre dernière journée), nous avons envie de faire un tour en kayak et pourquoi pas aller revoir les raies mantas. Ça fait pas mal de coups de pagaies, mais « nous » aimons bien ça ! Malheureusement, le ciel est bien couvert. Ça ne nous arrête pas pour autant et nous partons sous le vent et la pluie carrément. Nous avons vraiment beaucoup de mal à garder le cap. Les kayaks sont plats pour protéger les coraux et nous n’arrêtons pas de tourner. Juste avant de quitter la côte de l’île, un coup de vent emporte les palmes que nous avions juste posées à l’avant du kayak. Reflex pour tenter de les rattraper : le kayak se retourne et tout tombe à l’eau. Le sac, les palmes, les masques, les tubas. Heureusement le sac est étanche et flotte, mais pour le reste, le temps est compté avant que ça ne coule. Nous arrivons à sauver les palmes et un masque… Finalement les palmes flottaient… mauvaise priorisation. Nous finissons par nous remettre à l’endroit après avoir pas mal pesté et fait coucou à nos courageuses voisines en paddle qui n’ont pas l’air de capter ce qui vient de nous arriver. Nous poursuivons notre route malgré cette petite péripétie mais pas un mot pendant 20 minutes, et toujours du vent plein la tête. Marine a tellement froid qu’elle préfère chausser les palmes et pousser le kayak. Nous atteignons la pointe du Motu près de laquelle des kite surfeurs galèrent à s’envoler. Nous accostons, posons la serviette en espérant une petite éclaircie mais c’est finalement une bonne pluie qui nous pousse à nous mettre à l’abri sous les arbres. Bon nous profiterons quand même des quelques rayons de soleil mais recroiser la route des mantas était un doux rêve : impossible à repérer depuis le kayak avec la houle. Ça se découvre vraiment au milieu du chemin retour, nous sommes crevés et dès que c’est possible, nous terminons à pied dans l’eau translucide du lagon. Petit snack chez Mimi et sieste à l’ombre comme la veille.

visiter Maupiti
Flickr | SF Brit

Vers 16h, nous décidons de marche sur la langue de sable jusqu’au motu pour aller voir le récif de plus près. C’est une bonne petite marche et la vue de l’autre côté est sympathique. Gros squat de bernard-l’hermites ! Marine assiste même au changement de coquille de l’un d’entre eux.

Nous regagnons l’île juste à temps pour un nouveau coucher de soleil violet avant de rentrer au camping. Une fois là-bas, nous apprenons que les vols de la plupart des voyageurs pour le lendemain sont annulés ! Par chance, le nôtre est maintenu, et nous sommes les seuls dans ce cas car notre vol part l’après-midi.

Le lendemain, nous profitons de notre dernière matinée pour aller nager en face du camping, là où nous nous sommes retournés en kayak la veille. Nous cherchons en vain nos masques et tubas… Nous nous sommes vraiment retournés au-dessus de la seule zone profonde du lagon.

Le temps pour Blanco de traumatiser un touriste qui passe tout près de nous puis nous repartons pour préparer le départ : démontage de la tente et petit aller-retour en vélo pour aller chercher à manger. Hani nous reconfirme que notre vol est bien maintenu car sa cousine travaille chez Air Tahiti, ce qui nous rassure. Elle nous conduit au quai et nous prenons la navette pour l’aéroport. C’est un peu la guerre entre ceux qui ont le même vol que nous et ceux qui veulent prendre notre vol nous car le leur a été annulé. Au final (presque) tout le monde arrive à enregistrer ses bagages. Ca y est on se dit que c’est bon. Une petite demi-heure passe avant que les bagages ne reviennent. Annonce : vol annulé en raison de la grève. La blague. Et là c’est branle-bas de combat pour trouver un plan de secours (la TAC, petite compagnie avec des avions à hélices de 9 places mais bien chers ou les bateaux de pêcheur). Flemme de jouer des coudes, j’appelle Air Tahiti qui n’est même pas au courant que le vol est annulé : « rappelez-nous avant 17h, après nous serons fermé ».

Notre gros problème, c’est que nous devons faire Maupiti-Raiatea (vol à 14h) puis Raiatea-Huahine (vol à 18h). Nous comprenons que ce ne sera pas possible en avion car la grève concerne aussi les aéroports de Raiatea et Huahine. Le dilemme : est-ce qu’on se galère à rallier Huahine en bateau alors qu’on est censé n’y passer que deux nuits, sans garantie d’avoir ensuite notre vol Hauhine-Bora, ou bien est-ce qu’on fait une croix sur Huahine et on va direct à Bora en bateau sans certitude d’avoir un logement ? Ce sera Bora !

En attendant, pas d’autre choix que de retourner au camping : pas de départ donc pas d’arrivée, Hani accepte gentiment de nous reprendre au camping dans une des tentes qu’elle loue. La navette AR est à nos frais bien sûr. Nous nous faisons bien charrier à notre retour au camping, c’est de bonne guerre.

Par chance, Hani réussi à nous caser dans un bateau de pêcheur pour le lendemain matin aux aurores pour 10000 francs (80€) par personnes. Ça pique mais pas trop le choix. Grâce au lonely planet (et au fait que nous disposons de notre propre tente), nous arrivons à trouver une place de camping dans un camping qui n’est pas celui indiqué dans le lonely (comme quoi, même si ce n’est plus à jour, ça aide quand même) après 2 coups de téléphone. Nous pouvons passer la soirée l’esprit à peu près tranquille. Cette mésaventure soude encore un peu plus le groupe et nous décidons d’aller tous ensemble admirer le coucher de soleil en haut de la route traversière après une petite marche (voire une petite randonnée), toujours accompagnés d’un chien du camping. Nous trinquons devant les couleurs flamboyantes de la fin de journée !

4- Bora Bora

Levés de bonne heure, William nous amène une seconde fois au port où nous rejoignons d’autres galériens comme nous. Deux bateaux de pêcheur ont l’air sur le départ, William nous en indique un mais nous sommes 10 à attendre devant alors qu’apparemment il n’est pas autorisé à prendre plus de 8 passagers. Bref, nous montons quand même. Le pêcheur embrasse ses enfants comme s’il partait pour un long voyage et nous quittons le port en direction de la passe pour sortir du lagon. On nous a beaucoup parlé de cette dangereuse passe, et voir le capitaine faire sa prière avant de passer dedans ne nous rassure pas trop. Ça secoue un peu mais par chance la météo est très clémente et nous entrons dans l’océan sans encombre direction la célèbre Bora Bora que nous devinons au loin. Ciao et merci Maupiti !

Deux heures plus tard, après avoir croisé la route de quelques poissons volants et avoir été un peu secoués, nous entrons dans le lagon de Bora, juste à temps pour voir un dauphin sauter ! Puis direction l’aéroport pour déposer les vrais galériens qui ont leur vol retour en France depuis Tahiti le lendemain. Le capitaine nous dépose gentiment au port de Vaitape où Marie-Claude, la femme de Tofa (d’où le nom du camping trouvé à l’arrache « Chez Tofa ») vient nous récupérer. Le temps de monter la tente, faire le tour du propriétaire et discuter avec nous nouveaux voisins, puis nous partons manger un bout au snack Matira qui sera notre QG nourriture pour les prochains jours ! Après une bonne sieste sur la longue et belle plage Matira, nous passons acheter un masque et des tubas à la boutique de la pointe avant de nous poser non loin sur la plage pour regarder le coucher de soleil. Nous recroisons un couple que nous avions rencontré en haut du sommet de Maupiti et partageons nos dernières galères. Petite pizza puis dodo bien mérité après cette journée éprouvante. Les coqs toujours au taquet !

Aux aurores, nous prenons les vélos pour aller faire le tour de l’île. Nos fesses le sentent passer ! Nous faisons une pause à la point Ta’ihi au Nord pour une petite session snorkelling pendant laquelle nous avons la chance de recroiser 2 raies mantas. La visibilité est moins bonne qu’à Maupiti et les bateaux plus nombreux malheureusement. La deuxième partie du tour est un peu longue et c’est surtout nos fesses qui n’en voient pas le bout. Nous finissons par apercevoir avec soulagement le snack en début d’aprem. Poisson cru lait de coco et burger. Chill à la plage. Coucher de soleil avec un barman du coin qui joue quelques accords à la guitare. Ces deux jours non prévus à Bora nous auront régalé et nous sommes agréablement surpris par cette île que tout le monde décrit comme étant la plus touristique. C’est certes la plus connue, et probablement la plus fréquentée des îles sous le vent, mais nous y sommes vraiment tranquilles. Même sur la plage principale, il n’y a vraiment pas grand monde.

Les choses sérieuses commencent le lendemain. Au programme nous avons le mont Ohue, le troisième mont de Bora derrière le mont Otemanu (non accessible) et le mont Pahia (qui peut être atteint après le mont Ohue, mais pas sûr d’avoir le courage de poursuivre au-delà). Nous partons donc en vélo de bonne heure pour rallier Vaitape et nous prendre des sandwichs et de l’eau, puis nous nous enfonçons vers le cœur de l’île après qu’une famille ait gentiment accepté de garder nos vélos. Merci maps.me pour nous avoir bien aiguillé sur le début de la randonnée car ce n’est pas très bien indiqué. La rando est difficile, bien raide encore une fois, mais les points de vue sont superbes. L’arrivée sur la petite « plateforme » du mont Ohue est vertigineuse et le point de vue final, un régal pour les yeux. Comme pressentis dès le départ, nous ne poursuivons pas jusqu’au mont Pahia, ça à l’air bien casse gueule. Nous redescendons tranquillement après avoir englouti nos sandwichs. Je mettrais cette rando entre celle de Moorea et celle de Maupiti en termes de difficulté.

Avec la rando dans les pattes, le retour au camping en vélo n’est pas des plus simples. Après avoir démonté la tente, nous échangeons quelques mots avec Tofa qui est vraiment adorable. Nous apprenons qu’il propose des excursions à la journée pour aller observer requins et dauphins hors des circuits touristiques mais il n’en refait pas avant 3 jours, à notre grand regret…

C’est le moment de rattraper notre planning initial et d’aller poser nos bagages Chez Nono, une pension haut de gamme mais pas trop chère pour la prestation, du côté de la pointe Matira. La chambre est spacieuse et nous partageons la cuisine et la terrasse avec une autre chambre. La plage est juste devan. L’endroit est idéal pour se reposer. Apéro, coucher de soleil, lecture, pâtes sauce provençale. On est bien.

La journée suivante est pluvieuse. Première fois qu’il pleut vraiment longtemps, mais nous sommes tranquilles dans notre bungalow, ça nous va bien d’être posés toute la journée pour bien récupérer. Nous allons nous balader à l’hôtel intercontinental le temps d’une petite éclaircie avant d’aller dîner dans une roulotte atypique au bout de la rue de notre pension.

Regonflés à bloc le lendemain, nous partons en excursion sur le lagon. Je pensais avoir réservé quelque chose de local sans prétention et finalement nous étions les seuls français au milieu de couples d’américains que nous sommes allé chercher un par un sur les resorts sur pilotis des motus alentours. Pour le coup, c’est dingue de se dire que certains passent la semaine dans leur hotel de luxe sans mettre un pied sur l’île principale. Le capitaine nous fait donc les discours en anglais. Nous avons la chance, pour la troisième fois de rencontrer une raie manta. Dur de s’en lasser ! Nous faisons ensuite un stop à un spot assez fréquenté où se trouvent foule de requins pointe noire et de raies pastenagues. Bon il ne faut pas se leurrer, trois quarts des bateaux donnent de la nourriture. Nous nous éloignons un peu grâce à nos palmes et profitons tout de même de ces beautés marines et de quelques poissons colorés. Sur la route du retour nous sommes un peu sur notre faim mais d’un coup le capitaine change de cap vers le milieu du lagon pour nous offrir un des plus beaux spectacles du voyage : un banc d’une centaine de raies léopards. Elles sont une vingtaine de mètres dessous mais nous les distinguons vraiment bien. Nous restons bien vingt minutes à les observer, tellement reconnaissants de ce spectacle de la nature.

bora bora

L’excursion se termine dans un jardin de corail où la visibilité est exceptionnelle malgré la houle et où nous croisons une multitude de petits poissons colorés. Le bateau nous redépose ensuite sur la côte de l’île en même temps qu’un couple d’américain qui enchaînait avec un repas au célèbre restaurant le Bloody Mary où apparemment beaucoup de stars ont mangé. Nikel. Nous, notre bon vieux snack Matira burger poisson cru nous attend ! Après manger, un petit tour à la plage et nous retrouvons notre pension pour prendre l’apéro avec notre nouveau voisin de palier avant de nous délecter d’un nouveau demi kilo de pâtes pour cette dernière soirée sur Bora.

5- Rangiroa

Le lendemain nous nous préparons tranquillement avant de rejoindre le port de Vaitape en taxi, puis l’aéroport en navette. Comme d’habitude, petit stress pour le poids des bagages. Et même un petit stress supplémentaire avec cette histoire de grève car nous ne nous sommes pas présentés sur le vol Huahine-Bora et nos billets ont été apparemment modifiés. Au final, le guichetier retrouve nos billets et nous ne faisons pas peser les petits sacs à dos. Tout va bien. Nous décollons avec l’esprit tranquille pour l’atoll de Rangiroa, notre dernier point de chute avant de retourner à Tahiti.

L’arrivée depuis le ciel est impressionnante, nous nous rendons compte de la taille de ce récif corallien de 200 km de long. Après l’atterrissage, une fois nos bagages sur le dos, nous prenons la direction de notre pension qui n’est qu’à 1 km à pied de l’aéroport. Ça paraît peu, mais avec la chaleur et les 30 kg de bagages, nous sommes bien contents d’arriver. C’est bétonné et simple, mais efficace, avec une petite jetée, une plage et des vélos éclatés: nous avons tout ce qu’il faut. Si nous sommes à Rangiroa, c’est bien-sûr pour découvrir une autre facette de la Polynésie, mais aussi pour passer notre niveau 1 de plongée !

Sur nos jolis vélo roses, nous rejoignons la pointe Est du motu sur lequel nous logons, là où se trouve la célèbre passe de Tiputa où des familles de dauphins ont la merveilleuse habitude de venir jouer dans les vagues en fin de journée. Il y a même un spot « amenagé » pour les observer. Nous trouvons une petite épicerie où nous prenons de quoi manger, nous allons repérer le club de plongée pour le lendemain puis nous nous reposons au spot dauphin au soleil tombant. Le rendez-vous n’est pas manqué !

Un nouveau coucher de soleil violet nous accompagne sur le retour vers la pension et nous dînons avec des jeunes tahitiens en stage de sommellerie, sur Rangiroa ! Oui il y a des vignes sur l’atoll qui donnent le « vin de Tahiti ».

Les 3 jours suivants sont consacrés à la plongée. Quelle découverte ! Notre instructeur, Sébastien, un ancien agent immobilier reconverti moniteur de plongée et vivant sur un bateau est génial. Nous sommes au Rangiroa Diving Center, une petite structure bien sympathique.

En tout nous ferons 6 plongées : 4 plongées d’apprentissage, 1 plongée de certification et 1 dernière plongée en palanquée comme plongeurs certifiés. Marine avait déjà fait un baptême en Australie (dont j’avais été privée pour cause d’otites sévères par la passé), mais pour ma part, j’étais complètement novice et bien stressé pour deux raisons : mes oreilles bien sûr, et ces fameuses phases de décompression, mais aussi la respiration non naturelle via le détendeur. N’ayant jamais fait de baptême pour ma part, Séb nous a fait la première plongée en mode baptême du coup. Et à la première immersion, panique sur la respiration, l’impression d’étouffer un peu, mais le calme à fini par reprendre le dessus. Première décompression nikel avec la manœuvre de Valsalva et à partir de la ça été le pied jusqu’à la fin. Il y a eu quand même un peu de stress avec les différents exercices (retrait du masque notamment) mais dans l’ensemble ça été très plaisant. Après deux plongées en lagon, nous mangeons chez Lili juste à côté du centre et nous en profitons pour remplir notre carnet de plongée avec Seb. Martin, le gérant argentin du centre nous redépose gentiment à notre pension. Nous faisons le chemin retour avec des vélos un peux plus confortables cette fois et nous nous posons boire un verre aux Relais de Joséphine pour profiter des sauts de dauphins en compagnie du couple de bretons rencontré à Maupiti et recroisé à Bora. Le spectacle est pas mal ! Nous nous dépêchons de rentrer avant que la nuit tombe car il paraît que les chiens se prennent d’affection pour les mollets une fois le soleil couché.

Pick up à 7h15 le lendemain pour deux nouvelles plongées dans le grand bain côté océan cette fois. Avant ça, une bonne session théorique avec Séb où il nous explique la physique et les risques de la plongée. Le capitaine nous dépose alors à l’extérieur de la passe pour une première immersion à 20m de profondeur. On ne se rend pas bien compte une fois en bas de la distance qui nous sépare de la surface. Cinq minute, le temps de faire 3-4 exercices et nous assistons à une rencontre exceptionnelle : une famille de dauphins sur le tombant. Bouche bée, c’est juste trop beau.

Pour la deuxième plongée de la journée, je décide de prendre la go pro mais je sens que ça perturbe un peu la plongée, niveau respiration et gestes parasites. Pour la première fois nous rentrons dans la passe et sentons la force incroyable du courant. Plus question de filmer à la go pro, nous entamons une plongée dérivante et donc technique. C’est une vraie machine à laver et il faut vraiment rester concentré pour ne pas se faire embarqué par des courants contraires. Eprouvés par ce retour sportif dans le lagon, nous mangeons une nouvelle fois chez Lili puis Seb nous dépose en zodiac à la plage publique non loin de là pour une petite pause soleil/baignade. Comme nous sommes à pied, nous ne tardons pas à nous mettre en route pour rejoindre la pension car il y a de la route. Côté océan, la balade est très sympa. Et finalement, au moment de retrouver la route nous croisons Martin en voiture. Nikel.

Petites courses à l’épicerie et nous nous faisons un genre de chili con knackis avant d’aller dormir.

La matinée de notre dernier jour de plongée, nous la passons à lire tranquillement sur la plage de la pension. Puis direction la passe de Tiputa pour notre évaluation. Encore une fois côté océan, celle-ci commence plutôt mal car Marine galère à descendre à cause de ses oreilles. Ça arrive parfois quand on descend trop vite. Il faut alors remonter puis redescendre très lentement jusqu’à ce que ça passe. Ça a fini par passer. Nous réussissons tous nos exercices et partons en exploration. Et quelle exploration : un couple de dauphins passe à 30 cm de nous. Voir cette beauté de si près, voir la pupille de son œil et ce sourire, c’est indescriptible. Nous repartons ensuite en mode dérivante, qui se passe plus sereinement que la veille et remontons à la surface après un dernier retrait de masque surprise de Séb le filou. Ca y est, nous sommes certifiés !

Notre dernière plongée se fait alors avec un couple d’allemands et un voisin de la pension : tout s’est bien passé. Nous avons juste attendu 20 minutes notre capitaine à la fin qui était allé aider un autre groupe dont la monitrice s’était fait embarquer vers l’océan par le courant sortant. Assez flippant.

Le soleil se couche au même moment. Nous sommes heureux d’avoir pu vivre ces moments de communion avec cette nature sous-marine. Et nous n’avons qu’une envie, c’est d’aller explorer d’autres fonds marins.

J’offre mes palmes de chasse sous-marine à Seb car c’est plutôt cher là-bas. Au centre, nous blaguons avec Irianu le capitaine avant que Martin nous ramène une dernière fois.

Le lendemain notre vol est en début d’aprem, ça nous laisse la matinée pour aller explorer le motu de l’autre côté de la passe de Tiputa à l’Est. Nous prenons les vélos jusqu’à la passe où un bateau taxi nous permet de rejoindre le village de Tiputa de l’autre côté de la passe. Après avoir fait le tour du village, nous partons explorer encore plus au Sud jusqu’à ce que la route disparaisse ! Le contraste de bleu océan vs lagon avec cette langue de corail au milieu, c’est vraiment atypique.

De retour à la pension, nous faisons nos bagages et repartons à pied pour l’aéroport en traînant un peu du pied. Mais une dame nous prend en stop, nous sommes plus chanceux qu’à l’aller. Encore un stress au guichet car ils ne nous trouvent pas comme à Bora mais c’est good. Dans les airs nous admirons une dernière fois les atolls de Rangiroa et Fakarava avant d’être aveuglés par les nuages.

6- Tahiti

L’arrivée sur Tahiti se fait sous la pluie. Nous avons les yeux tellement pleins d’étoiles que ça ne nous fait pas grand-chose, nous sommes déjà comblés. Nous récupérons la voiture de location, toujours chez EcoCar, petites courses pour le soir et nous rejoignons notre dernière pension du séjour dans les hauteurs de Punaauia. Il s’agit du Fare Matatia, une chambre avec cuisine et salle de bain toute mignonne louée par un couple franco-polynésien, parfaite pour terminer notre voyage. Une fois nos pizzas englouties, nous nous posons dans le lit pour bouquiner avec vue direct sur le coucher de soleil sur l’eau dans le creux de la vallée.

tahiti

Nous avons vécu déjà tant de choses en si peu temps, pour autant nous attendons cette avant dernière matinée avec impatience : c’est notre deuxième tentative pour nager avec des baleines. Nous sommes dans un bateau avec un capitaine français à l’anglais incroyablement drôle, deux photographes passionnées, un couple de polynésien, un couple de néo-zélandais et une française. Deux heures à tourner sans rien apercevoir. En dehors du capitaine et des photographes, nous sommes les seuls à ne pas lâcher de galette à cause du mal de mer. Le capitaine propose même de rentrer plus tôt si tout le monde est mal. Tutute, c’est mort, 4h c’est 4h. On veut voir les baleines et on va manger toutes les madeleines. Finalement, une des photographes aperçois un jet de vapeur signe de la respiration d’une baleine : une maman et son bébé ! L’excitation monte d’un coup. Nous prenons le temps d’observer leur comportement, de voir s’ils semblent ouverts à accueillir notre présence à leurs côtés. Nous nous mettons calmement à l’eau et nageons tranquillement en leur direction. Le capitaine nous guide de loin jusqu’à ce qu’elles apparaissent sous nos yeux. C’est juste beau et émouvant. Merci la nature.

Sur le retour, nous écoutons quelques mâles chanteurs avec un micro sous-marin mais nous n’arriverons pas à les repérer avec nos yeux. Nous oublions malheureusement les palmes de Marine au centre de plongée : nous rentrerons sans masque, sans tuba et sans palme !

Pour notre dernière après-midi, nous hésitons : Marine veut aller à Teahupoo voir la célèbre vague et moi j’aimerais faire une petite rando pour voir l’intérieur de l’île. Nous allons tenter les deux. Après un bon petite poke bowl pas loin du centre de plongée, nous partons pour la montée de Vaitavere. Bon ce n’est clairement pas le même niveau de difficulté que Moorea ou Bora, mais ça monte bien raide quand même et nous sommes juste crevés. La pluie s’invite et nous nous mettons de justesse à l’abri sous un petit toit trouvé par hasard. Nous poussons encore un peu pour avoir un aperçu du cœur de l’île avant de rebrousser chemin.

Nous nous pressons de descendre pour arriver à Teahupoo avant le coucher de soleil. Bouchons de fin de journée, dommage. Nous arrivons tout juste pour le coucher de soleil mais en fait la vague est juste super loin du littoral, et pour la voir, il faut y aller en bateau. Nous nous faisons donc un petit apéro sur la plage de sable noir en regardant les surfeurs avant de rentrer à la pension pour un dernier dodo polynésien.

Lever à 3h30, retour de la voiture de location, go Los Angeles, go Paris, go Lille. Merci la Polynésie.

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