Copenhague ou comment osciller entre les cultures Renaissance et Underground

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Capitale à taille humaine à l'ambiance détendue et respectueuse, Copenhague n'en concentre pas moins de nombreux et divers points d'intérêts. Monarchie séculaire et culture alternative cohabitent harmonieusement pour le plaisir de son peuple comme pour le touriste lambda.

  Carnet de voyage : visite culturelle de Copenhague

Informations sur le voyage

  • Durée : 4 jours
  • Nombre de voyageurs : Solo
  • Budget par personne : 250€ €
  • Budget utilisé pour :
    • Vol ou transport
    • Logement
    • Activités
    • Visites
    • Food & drinks
  • Itinéraire : Visite culturelle de Copenhague au Danemark
  • Logement(s) recommandé(s) :
    • Generator Copenhagen
  • Adresse(s) recommandée(s) :
    • SMK Copenhague
    • Culture box Copenhague
    • Gasolina grill Copenhague

 

Informations sur le budget du voyage :

250€ : vol aller retour Paris CDG 60€ via compagnie low cost, hébergement 70€ pour 4 nuitées, 50€ de musées, le restant en nourriture et déplacements sur place)

Copenhague et son héritage passé

Si vous projetez de visiter la capitale danoise lors d’un week-end, il va falloir faire des choix ! Loin d’avoir la superficie de Londres ou de Paris, elle n’en possède pas moins de musées et activités pour tous les goûts.

Copenhague

Mon circuit se portera sur le château de Rosenborg, le palais royal de Christiansborg, le musée d’art moderne SMK et enfin le quartier alternatif de Christiana.

Arrivé à l’aéroport, une chose me frappe: l’enfilade de boutiques de luxe pour joindre les transports en commun.

C’est que j’atterris avec deux préjugés en tête: le premier étant “😱 Copenhague ?!?! Mais c’est cher…”. Autant vous dire que comme pour quasiment chaque destination, quand on se prépare ou cherche bien, il y en a pour toutes les bourses. À l’intérieur de l’ aéroport, je trouve le métro qui me mènera à la station du centre ville. Vous pouvez opter pour le city pass à 80ddk (~11€) pour 24h mais tout est plus agréable à pieds voire en vélo. A noter que comme Amsterdam, les pistes cyclables sont bien aménagées et respectées par tous (automobilistes et piétons compris). Le premier préjugé part aux oubliettes dès l’achat du ticket de métro. Au bout de 25 minutes, je suis en plein centre pour moins de 4€.

Je loge dans l’auberge de jeunesse Generator pour moins de 20€ par nuit. Les communs sont immenses, beaucoup de monde en provenance des 4 coins du globe. C’est une adresse connue car le seul Ice bar s’y trouve. Les hôtes bénéficient même d’une réduction à l’entrée.

À présent installé et avant d’attaquer les visites, j’ai faim oui… mais rapide pour ne pas perdre de temps.

Un burger… Oui pas très local, me diriez-vous mais quel burger 😍😍 le ventre plein, je me surprend à avoir fait voler en éclats le 2ème préjugé “😱Copenhague en hiver ?!?! Mais il fait froid…” le ventre rempli, on ne sent plus le froid et si besoin j’ai repéré un stand qui vend des sweats sympa.

#Vikings💪

Blague à part paradoxalement dans les pays qui assument leur saison froide, beh on n’a pas froid, les gens sortent et profitent de nombreuses activités.

Après m’être promené dans les ruelles piétonnes, après avoir vu la petite sirène et le charmant petit port carte postale, je me lance dans la visite du château de Rosenborg.

Il s’agit d’un château de style Renaissance, situé en plein centre de Copenhague. Son jardin gratuit est accessible à tous et offre même des dessins à la française. La bâtisse n’est pas très grande, une bonne heure suffit à déambuler dans les pièces oui mais… Ça n’est pas la taille qui compte ! Véritable concentré de l’histoire du pays, il renferme mille et une collections aussi précieuses les unes que les autres. On peut y contempler par exemple de nombreuses statues d’argent, d’Ivoire ou de l’ambre travaillé. Les salles aussi valent le déplacement. Aucun espace n’est laissé à la sobriété. Tout y est décoré à profusion que ce soit les sols alternant en marqueterie de marbre ou de bois jusqu’au plafond de bois ou de stuc ajouré. Deux salles retiennent particulièrement l’attention: tout d’abord, à l’avant dernier niveau une petite galerie des glaces. Les miroirs recouvrent entièrement les murs et plafond. Enfin, la dernière salle occupe tout le dernier étage. Elle renferme le trône du couronnement et les trônes des reines encerclés de 3 lions en argent.

Le clou du spectacle est sans conteste le sous-sol du château où l’on peut admirer les joyaux de la couronne danoise et tout ce que la famille royale a pu conserver de Christian IV à nos jours.

Ce royal voyage dans le temps peut se prolonger par la visite d’autres châteaux. Pour ma part, un peu plus au sud est, je me suis rendu au palais de Christiansborg. Le bâtiment, plus massif, répond aux codes des grandes cours d’Europe du 18eme et plus. Les salles sont immenses, le luxe est plus clinquant. Le palais sert de cérémonies aux nombreux événements royaux et aux accueils internationaux de haute importance.

Le point d’intérêt réside tout en haut du clocher qui offre le panorama à 360° le plus imprenable de la ville.

Une culture alternative unique

La monarchie danoise garantit aussi ce côté moderne et libre, propre à Copenhague. En effet, la ville respire l’ouverture, le respect de l’autre et de l’environnement. Les moyens de déplacement dits doux y sont maîtres. Pas un papier par terre, pas témoin d’incivilites ne serait-ce qu’une seule fois. Ah, il fait bon vivre à Copenhague.

Il est venu le temps d’explorer ce que les nouvelles générations danoises offrent de plus modernes.

Je commence par une visite du Statens Museum for Kunst qui n’est autre que le plus grand musée d’art du pays. Même si les plus vieilles œuvres remontent jusqu’à 700 ans en arrière, l’établissement laisse une place de premier rang à l’art contemporain.

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Ici, les collections nationales sont enrichies d’acquisitions internationales telles que des peintures de Matisse ou Picasso.

Bien entendu, le peintre danois le plus connu n’est pas en reste. Hammershoi y est exposé à l’étage. Ses fameuses peintures d’intérieur nous permettent d’entrer dans son environnement le plus intime. Il a peint beaucoup de paysages danois, campagnes et lacs, son appartement a été le sujet de plusieurs de ses peintures. La sobriété, le gris contribuent à se projeter dans des univers solitaires et mystérieux.

Belle entrée en matière pour le côté moderne de Copenhague. C’était sans penser que j’allais découvrir Christiana! The district.

J’ai visité plusieurs quartiers alternatifs en Europe, et je dois bien avouer que celui-ci est particulier. Je dirais même unique. On ne peut plus libre, décalé. Pour l’histoire, ce quartier est né dans les années 70 d’un groupe de squatters qui ont su y établir des règles de partages et de liberté toujours dans le respect d’autrui.

De nos jours, les autorités danoises lui accordent toujours un statut particulier. Malheureusement ou heureusement dans la préservation de l’intimité de certains, on ne peut filmer ou prendre de photos de son centre. Après avoir franchi une première boucle où se mêlent galeries d’art et bâtisses de fortune à prestations douteuses… me voilà pénétrant le cœur de Christiana. Des agents de sécurité en gilet reconnaissable s’assurent d’aucune prise de photos.

Et là, à ma stupeur car je n’y étais point préparé, un véritable souk de “drogues douces” s’offrent aux consommateurs ou à l’œil du curieux que je suis. Sur les étales, pas de tomates ni d’oignons ! Plus loin une placette avec scène de concert et snacks pour se restaurer. Tout y est pour s’y attarder. J’ai pu voir un théâtre, une galerie d’art, un skate park, ces structures fonctionnant sur le mode participatif/collaboratif.

Si un mot pourrait résumer cette visite, je dirais “Peace”, tout est calme, liberté, l’air même est “peaceful”… pour ce qui le supporte. Bref je ne m’attarde pas mais aucun regret car qui dit découverte dit découverte et puis c’est tout.

 

La nuit tombe et les nuits danoises sont bien connues. Si j’avais une recommandation pour un samedi soir, je vous dirais sans hésitation “Culture box” 🔥🔥 Le temple de la musique electro et Underground.

Aucune musique commerciale de mixée, ça fait du bien aux oreilles des fois. Deux ambiances générales, la red box au sous-sol et la Black box au rez-de-chaussée. Je n’ai pas vu les heures passer. Le son, l’ambiance, la foule, tout était en osmose. Vous me direz la crise sanitaire mondiale n’avait pas encore frappée, mais ça faisait du bien d’être empaqueté dans ces salles avec des gens que l’on ne connaît pas, d’une langue différente mais que le sourire et la danse arrivent à connecter. Le jeu de lumière aussi je ne l’oublierai pas… Jusqu’à la prochaine aventure😉✌️

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