Visiter Bratislava, que faire et que voir ?
Informations sur le voyage
- Durée : 1 jour
- Nombre de voyageurs : En couple
- Budget par personne : 45€ €
- Budget utilisé pour :
- Vol ou transport
- Logement
- Activités
- Visites
- Food & drinks
- Itinéraire : 1 = L'arrivée 2 = Que voir et que faire à Bratislava 3 = En bref
L’arrivée
Après la visite de deux mastodontes d’Europe centrale, nous partons à la découverte de Bratislava. Parfois oubliée des voyageurs, la capitale slovaque ne se trouve pourtant qu’à 70 km de Vienne. C’est la compagnie Flixbus qui assure ce court trajet (1h15) à un tarif imbattable (5€), avec tout le confort nécessaire (places spacieuses, wifi). Nous arrivons en milieu de matinée à la gare routière Autobusová stanica Nivy puis pressons le pas pour déposer nos affaires à l’hôtel (33€ la nuit), un lieu aux allures d’auberge de jeunesse situé à la périphérie du centre-ville. Puisque nous ne restons qu’un jour sur place, nous préférons voyager « léger ».
Que voir et que faire à Bratislava
Beaucoup de voyageurs dressent un portrait négatif de Bratislava, qui souffre souvent de sa proximité avec des capitales incontournables. Nous avons tout de même décidé de nous faire un avis… et quelle belle surprise ! Charmante et piétonne en grande partie, la ville mérite le détour et se visite rapidement.
La Porte et la Rue Saint-Michel
D’allure médiévale et dotée d’une grande tour blanche (51 mètres de haut), la Porte Saint-Michel marque l’entrée dans le cœur de Bratislava. Elle abrite de nos jours le Musée des Armes et des Fortifications Municipales. Sur fond de musique, nous poursuivons notre promenade sur la rue Saint-Michel, bordée de boutiques et de restaurants.
L’Hôtel de Ville et la Place principale (Hlavné námestie)
Charmante et animée, cette petite place abrite en son centre une grande fontaine. Au milieu des jolies bâtisses colorées, nous contemplons certains édifices majeurs de la capitale tels que l’Église Jésuite, le Palais Kutscherfeld, la tour jaune de l’Hôtel de Ville ou la façade originale du Musée Municipal de Bratislava. Derrière l’arche se trouve une petite cour depuis laquelle nous admirons la superbe toiture formée de tuiles colorées (vert, marron et orange).
La Vieille Ville de Bratislava
Il est agréable de déambuler dans les ruelles de la Vieille Ville et de découvrir des lieux parfois désertés des touristes. Elles regorgent de bâtisses colorées, de cafés, de restaurants et de petites boutiques. Mais aussi de monuments religieux comme la Cathédrale Saint-Martin, un édifice gothique doté d’un clocher vert et doré visible à des centaines de mètres.
Non loin pourtant, un décor plus brut et hostile prend le dessus. Les murs abîmés ou tagués, les fresques défraîchies et les demeures inhabitées rappellent de mauvais souvenirs du passé… Un contraste saisissant avec le Château de Bratislava qui trône en arrière-plan.
Le Château de Bratislava (Hrad)
Perché au sommet d’une petite colline de l’autre côté de la ville, il domine la capitale du haut de ses remparts. Touché par un incendie, il a été rénové puis transformé en un musée que nous n’avons pas visité. Nous profitons en revanche du cadre verdoyant pour nous reposer quelques minutes après cette montée sportive. Bien que l’architecture extérieure semble simpliste, le Château de Bratislava fait son petit effet avec sa façade blanche, ses tuiles orangées et ses quatre grandes tours. Il offre également un superbe panorama sur la vieille ville et le Danube.
Le Pont du soulèvement national slovaque (Nový Most)
Des hauteurs du Château, nous apercevons plus loin l’étonnant Pont du soulèvement national slovaque. Avec sa plateforme d’observation en forme de soucoupe, on pourrait croire qu’il abrite un centre scientifique mais il n’en est rien.
L’Église Sainte-Elisabeth
Située dans la rue Bezrucova, à proximité du centre historique, l’« église bleue » est un immanquable chef d’œuvre d’art nouveau. Dotée d’une grande tour cylindrique, elle rayonne par sa couleur turquoise éclatante et son architecture travaillée. Nous découvrons dans le même quartier un autre édifice de la sorte mais paré d’une couleur jaune. Superbe.
Le Palais Grassalkovitch
Cet élégant palais est la résidence officielle du Président slovaque. Au-devant de son magnifique portail noir paré de dorures se trouve une fontaine contenant un grand globe décoré de colombes. Les tags viennent malheureusement gâcher le décor…
La Place Hviezdoslavo
Plus grande mais moins connue que la Place principale, elle n’en demeure pas moins charmante. De forme rectangulaire, elle abrite une fontaine, des statues et le joli Théâtre National.
Les statues pittoresques
En-dehors des édifices cités, Bratislava regorge de statues pittoresques. La chasse à ces œuvres insolites est une manière amusante de découvrir la capitale et ses ruelles. La plus célèbre d’entre elles est le Cumil, ce travailleur semblant se reposer au bord d’une bouche d’égout au côté du panneau « Man at work ». D’autres statues valent également le coup d’œil comme le Schone Naci, le Français ou le Paparazzi.
En bref
Malgré des échos négatifs de certains voyageurs, Bratislava mérite le détour, ne serait-ce que pour un jour ou deux. Sa petite taille permet de découvrir tous les lieux d’intérêt à pied et offre de jolies balades dans les allées ombragées et les rues pavées de la vieille ville. Par faute de temps, nous n’avons pas eu l’occasion de goûter aux délices slovaques et notamment au Bryndzové halušky, des sortes de gnocchis de pommes de terre au fromage de brebis et au lard. Pour un repas plus léger, la soupe de goulasch fera l’affaire.
Marquée par le communisme, cette capitale a une histoire récente et possède peu d’édifices anciens. Elle n’en demeure pas moins charmante avec ses ruelles pittoresques, ses bâtisses colorées, son atmosphère conviviale et ses nombreux musées (Musée National Slovaque, Musée d’Archéologie, Musée des Arts et des Métiers, etc.).
À l’inverse de Prague et de Vienne, Bratislava n’est pas encore prise d’assaut par les touristes et garde toute son authenticité. À noter, la Slovaquie a rejoint l’Union Européenne et la zone Euro en 2004.