Lisbonne, la ville aux azulejos

visiter lisbonne : que faire et que voir ?
Ah Lisbonne. Nous avons bien cru ne jamais découvrir la capitale portugaise, réputée pour ses jolies bâtisses et ses températures très douces. L’épidémie de coronavirus et les divers confinements nous ont poussés à revoir nos plans. Tant pis pour avril, nous attendons une fenêtre de libre en octobre pour grimper dans l’avion avant qu’il ne soit trop tard. L’avantage dans tout ça ? Éviter les hordes de touristes qui peuplent les rues lisboètes l’été. Ce voyage d’une petite semaine apparaît comme une bouée de sauvetage en cette période difficile. Une bonne bouffée d’air frais et de soleil, à seulement deux heures et demi de vol de la grisaille et du froid parisien. À nous d’en profiter pleinement !

  Visiter Lisbonne : que faire et que voir ?

Informations sur le voyage

  • Durée : 6 jours
  • Nombre de voyageurs : En couple
  • Budget par personne : 300€ €
  • Budget utilisé pour :
    • Vol ou transport
    • Logement
    • Activités
    • Visites
    • Food & drinks
  • Itinéraire : 1 = L'arrivée ; 2 = Quartiers de l’Alfama, de Mouraria et de Graça ; 3 = Sintra ; 4 = Les autres quartiers de Lisbonne ; 5 = Quartiers de Belém et d’Ajuda ; 6 = Le départ ; 7 = En bref
  • Logement(s) recommandé(s) :
    • Graça Charm Residence

L'arrivée (jour 1)

Malgré le contexte particulier, notre périple peut enfin débuter. L’incertitude a plané jusqu’au dernier moment en raison d’une poussée de nouveaux cas de Covid la veille de notre départ. Nous avons sans cesse guetté nos mails pour être sûrs que nos vols n’allaient pas être annulés. Seul le trajet retour a finalement été impacté et avancé d’une petite heure.

Pour autant, plusieurs consignes sanitaires étaient à respecter comme, bien évidemment, le port du masque (en tissu ou chirurgical selon la compagnie). Surtout, certains documents de voyage devaient être fournis selon les pays de départ et de destination. Les Açores ou Madère exigeaient par exemple de chaque voyageur un test négatif au Covid datant de moins de 72 heures. Pour notre part, seule une Passenger Locator Card était à compléter pour pouvoir être facilement contacté par les autorités portugaises, mais elle ne nous a pas été demandée.

Notre début de journée n’a pourtant pas été contrarié par l’épidémie mais par une grève nationale des forains. Bien que nous soyons parvenus à éviter de justesse les embouteillages près d’Orléans, ce ne fut pas le cas après le péage de Saint-Arnoult. Un léger contretemps qui ne nous a pas empêchés d’arriver à l’heure dans un aéroport de Paris-Beauvais absolument désert. Et pour cause, seuls deux vols étaient programmés entre 11h et 14h… En patientant jusqu’à l’embarquement, nous sommes étonnés du nombre de voyageurs « recalés » en raison de la taille de leur bagage à main. À croire que personne ne lit les conditions générales de vente des compagnies aériennes…

La montre affiche 13h40. C’est parti pour le décollage et 2h30 de vol. Après deux ans sans prendre l’avion, j’en avais oublié la bruyance des réacteurs. Difficile de se concentrer sur son bouquin ou d’écouter de la musique sans monter le volume à fond… En revanche, la magie du hublot opère toujours. En survolant l’océan, on ne se lasse pas des superbes paysages.

Arrivés dans les temps (et avec une heure en moins en raison du décalage horaire), nous récupérons nos bagages avant de passer sous les capteurs thermiques de l’aéroport, une étape cruciale donnant l’autorisation de pénétrer sur les terres portugaises. En effet, à raison d’une température supérieure à 37,5°C, le voyageur doit se soumettre à des examens complémentaires ou pire, se voit refuser l’entrée dans le pays… Un léger coup de stress.

Nous accédons ensuite facilement au réseau souterrain lisboète (ligne rouge direction São Sebastião jusqu’à Alameda puis ligne verte direction Cais do Sodré jusqu’à Martim Moniz), amusés par les stations colorées et décorées d’œuvres artistiques, bien loin de l’image du métro parisien. Nous avions au préalable acheté le pass Via Viagem (0,50€), nécessaire pour utiliser les transports en commun de la ville (il se recharge aux automates, le ticket de métro coûte 1,50€). Une petite demi-heure plus tard, nous voilà sur la terre ferme, sous un doux soleil (plus de 20°C) et un ciel bleu ne laissant apparaître aucun nuage à l’horizon.

La suite s’avère plus difficile. Équipés du gros sac à dos, nous faisons rapidement connaissance avec les routes pentues dignes du Tour de France. Ce n’est pas pour rien que Lisbonne est surnommée la « ville aux sept collines ». Au bout de l’effort, nous atteignons notre logement situé dans les hauteurs du vieux quartier de l’Alfama. Nous avons malheureusement tout le temps de nous reposer puisque personne ne nous ouvre les portes à l’adresse indiquée. Notre hôte ne semblait visiblement pas au courant de notre arrivée… Nous récupérons les clefs près de deux heures plus tard et déposons nos bagages. La Graça Charm Residence (Rua Voz do Operário 50) est dotée de quatre chambres, deux salles de bain, une cuisine et une petite pièce avec télévision. Pour s’excuser du retard, nous recevons un porte-clés en cadeau et avons l’honneur de dormir dans la plus grande des chambres.

Assez perdu de temps, nous nous rafraichissons rapidement et partons en début de soirée à la découverte de l’Alfama. Une douce promenade dans ce labyrinthe de ruelles pavées qui cache de belles façades colorées, recouvertes d’azulejos ou décorées d’œuvres artistiques. Nous nous baladons jusqu’au Miradouro dos Barros, duquel nous profitons d’une magnifique vue sur la ville, le château, le pont du 25 avril et la statue du Christ Roi.

À mesure que la nuit tombe, nous regagnons le cœur du quartier à la recherche d’un restaurant, pressés de goûter aux spécialités portugaises. Sur les conseils de notre hôte, nous faisons escale à Churrasco da Graça (Largo da Graça 43). À peine installés, du pain, des olives et du fromage sont déposés sur notre table. Nous préférons éviter ce « piège à touristes » (ces produits sont facturés dès consommation, sans qu’aucun serveur ne prévienne) et concentrer notre attention sur le poisson du jour, le célèbre bacalhau à Brás. De la morue coupée en petits filaments, mélangée avec des lamelles d’oignons, des frites très fines, des œufs et des olives. Des portions généreuses, des prix corrects (8€/pers.) et un pur régal.

L’estomac rempli, nous nous écroulons de fatigue sur le lit deux minutes plus tard. Un retour au calme bienvenu et un repos mérité après cette journée mouvementée, histoire de recharger les batteries et d’attaquer les prochains jours du bon pied.

lisbonne

Visiter les quartiers de l’Alfama, de Mouraria et de Graça (jour 2)

Malgré une bonne nuit de sommeil, nous sommes encore marqués par la longue journée d’hier. Pas de quoi couper notre appétit pour autant. Seul hic, on ne trouve dans la cuisine que des fruits et des boissons. Heureusement, notre hôte nous a fourni une carte donnant un accès quotidien à la formule « petit-déjeuner » de la boulangerie du coin, la Pastelaria Saga (Largo Graça 134). Au menu : une boisson chaude (thé ou café), un jus d’orange maison et une copieuse viennoiserie (croissant nature, au chocolat ou fourré d’un délicieux mélange crème-œufs saupoudré d’amandes). Nous varions les plaisirs au fil de la semaine et goûtons au tout aussi gourmand pain aux noix glacé au miel. Avec un personnel francophone aux petits oignons, ce rituel matinal s’avère sympathique (et indispensable).

Sur la route menant au Château Saint-Georges, nous apercevons la Villa Sousa, une jolie bâtisse aux carreaux de faïence turquoise, puis passons quelques minutes plus tard sous une belle arche en pierre, point de départ de notre visite.

Sur place, nous sommes informés que le site n’ouvre exceptionnellement qu’à 10h, le temps pour nous de digérer le petit-déjeuner et de réserver notre billet en ligne (10€/pers.). Nous pénétrons les premiers sur la grande place pavée et profitons pleinement, sous un ciel dégagé, des superbes points de vue sur la ville en contrebas. Non loin, les remparts offrent un aperçu à 360°C d’une capitale qui semble nous tendre les bras.

Alfama

D’autres parties du site sont en revanche oubliables, que ce soit la cour intérieure du château (étrangement vide), le minuscule « site archéologique » (le manque de panneaux explicatifs laisse songeur) ou l’exposition temporaire (les pièces conservées ne sont pas en bon état). Au détour de belles fontaines et statues, nous remarquons ici et là des paons arborant leurs plus belles couleurs. Une agréable visite d’une heure et demie sous le doux soleil lisboète.

Nous quittons les sommets en fin de matinée vers le célèbre marché aux puces Feira da Ladra, seulement ouvert les mardis et samedis de 9h à 18h. Malgré sa notoriété, nous n’avons été emballés par ces vendeurs étalant des produits identiques. À la recherche d’authenticité, d’originalité et de fait main, nous comprenons vite que nous ne trouverons pas notre bonheur ici.

Le croissant toujours en phase de digestion, nous décalons notre repas pour découvrir, juste à côté du marché, le Panthéon national (billet combiné avec le Musée national de l’Azulejo à 7€/pers.) Pas très au fait des personnalités ayant marqué l’Histoire du pays, nous sommes toutefois intrigués par la beauté de cet édifice. À l’intérieur reposent une dizaine de tombes dont celle du légendaire footballeur Eusébio, et quelques cénotaphes, notamment celui dédié au navigateur Vasco de Gama, inhumé au Monastère des Hiéronymites à Belém. Un lieu qui vaut surtout pour son architecture et le panorama offert du haut des terrasses.

Pour conclure sur les lieux incontournables du quartier, nous continuons notre chemin vers le Monastère de São Vicente de Fora (5€/pers.). Nous nous arrêtons en route déguster les sardinhas assadas (sardines grillées accompagnées de pommes de terre) de l’authentique Parreirinha de Sao Vicente (Calçada de São Vicente 54). Réputé pour les azulejos qui recouvrent les murs du cloître, le monastère est un site à voir.

Et pour cause, il abrite des salles et chapelles très bien conservées et richement décorées (tableaux, fresques d’azulejos, mobilier et rambardes en bois brésilien, moulures dorées, etc.). La conciergerie et la sacristie en sont le parfait exemple.

On trouve au dernier étage une amusante collection de 38 tableaux d’azulejos représentant chacun une fable de La Fontaine. Une manière originale de (re)découvrir le travail du poète et certaines de ses œuvres méconnues. Pour clôturer la visite, il est possible de monter jusqu’aux Church Towers afin de profiter d’une vue dégagée sur la cité.

À la recherche de belvédères, nous nous baladons l’après-midi dans les jolies ruelles du quartier, l’œil attentif aux œuvres de street-art disséminées ici et là au milieu des bâtisses colorées. Tour à tour, nous admirons Lisbonne depuis les miradouros de Santo Estêvão, das Portas do Sol et de Santa Luzia. Plus que pour sa vue, ce dernier vaut surtout pour son ambiance et le charme de l’église éponyme, de son petit jardin et de l’allée ombragée aux murs recouverts d’azulejos.

Nous nous dirigeons ensuite vers la Cathédrale Sé, un monument à l’architecture étonnante. Contrairement à ce que nous avions lu, l’entrée n’est pas gratuite mais facturée 4€/pers. À ce prix-là, nous passons notre chemin et ne sommes pas les seuls. Une voyageuse française exprime d’ailleurs tout haut ce que beaucoup pensent : « les touristes ont bon dos ». Juste avant cette mésaventure, nous avons été témoins d’un impressionnant accrochage entre le célèbre tram jaune et un conducteur qui a certainement pris un peu trop de liberté dans son virage. Plus de peur que de mal au final (sauf pour la carrosserie de la voiture), mais un bruit sourd qui a alerté tout le voisinage.

Nous terminons notre journée dans le quartier de Baixa, à commencer par la grande mais plutôt décevante Place du Commerce. Située à deux pas du Tage, elle possède pourtant de nombreux atouts : une immense esplanade, une statue symbolique, une vue imprenable sur le Château et un superbe Arc de Triomphe. Inoccupée, elle sonne bien creux…

De l’autre côté de la longue et commerçante Rua Augusta, la Place du Rossio et la Place des Restauradores ne nous ont pas fait grande impression non plus. Être alpagué par chaque restaurateur, en plus des vendeurs de substances pas très légales, a certainement joué sur notre ressenti. Le fait est que nous avions davantage envie de fuir ces lieux pour regagner les charmantes ruelles des quartiers hauts…

Après cette journée fatigante, nous sommes un peu découragés de devoir affronter les pentes ardues menant à notre logement. Nous trouvons du réconfort en contemplant le coucher du soleil depuis le Miradouro da Senhora do Monte, où des musiciens accompagnent le mercure jusqu’à sa dernière lueur.

Nous débutons la soirée avec un verre de rosé chez le spécialiste des vins portugais et italiens, Vino Vero (Tv. do Monte 30), avant de dîner à O Pitéu (Largo da Graça 95-96). Au menu, des plats typiques toujours aussi bons et copieux, notamment les Pescadinhas Fritas com Arroz de Legumes e Salada.

Visiter Sintra (jour 3)

Nous nous aventurons ce troisième jour à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Lisbonne, vers la ville de Sintra dont nous avons tant entendu parler. Nous avons hâte de découvrir les nombreux trésors qu’elle abrite. Mais il faut avant toute chose se rendre à la gare du Rossio afin de prendre le train, qui s’avère être une solution attractive (4,50€ le billet aller-retour), rapide et directe (trajet de 40 minutes sans correspondance).

Depuis la gare ferroviaire de Sintra, nous choisissons de prendre la ligne 434 via l’option Hop-on Hop-off (6,90€), qui permet d’utiliser le bus de manière illimitée à chacun des sites qu’elle dessert (gare, centre historique, palais de Pena et château des Maures). Une solution plus rentable qu’un billet aller-retour (3,90€ chacun) et idéale quand on ne reste qu’un jour sur place. La ligne 435, consacrée aux palais (excepté celui de Pena), est également intéressante.

Les routes étroites et sinueuses de la ville nous mènent, au bout d’une trentaine de minutes, au pied de son attraction principale, le Palais de Pena.

À noter, la réservation en ligne du billet combiné avec le château des Maures offre une belle réduction et ne coûte que 19,85€/pers. Le vaste site se décompose en trois parties :

  • La terrasse

Bâti sur les ruines d’un monastère hiéronymite, le Palais de Pena est un véritable bijou architectural sublimé par d’impressionnantes façades colorées. Situé sur une cime et faisant face au château des Maures, nous apprécions de la terrasse les grandes étendues verdoyantes avec l’Océan comme arrière-plan. Un paysage somptueux à admirer depuis les remparts et la wall walk. Attention toutefois aux surprenantes rafales de vent.

  • L’intérieur du Palais

Parfois délaissé des voyageurs, il vaut pourtant le coup d’œil. Malgré quelques rénovations en cours, il est toujours impressionnant de pénétrer dans ces salles richement décorées qui laissent présager d’une certaine grandeur à l’époque.

  • Le parc

Élément à part entière du site, nous avons été subjugués par sa beauté, sa verdure luxuriante, son calme et ses trésors cachés. Une sorte d’immense jardin botanique qui abrite tant de richesse. Bien que quelques panneaux tentent d’indiquer les lieux à voir, nous préférons emprunter les petits sentiers pour découvrir d’autres coins charmants (ancienne serre, fontaines et bancs en azulejos, jardins fleuris, etc.).

Un havre de paix dans lequel nous pourrions passer des heures… Un véritable de coup de cœur !

 Sintra

Nous restons près de trois heures sur place, ce qui met quelque peu à mal notre programme de la journée. À peine le temps de manger une pomme et de s’aérer les petons que nous repartons vers le Château des Maures, situé à seulement 350 mètres de là. Un chemin nous transporte jusqu’aux remparts, principale attraction du site. Nous profitons d’une vue toujours aussi impressionnante sur la campagne verdoyante, la mer, le palais de Pena juste en face, sans oublier le palais national de Sintra et le palais de la Regaleira, tous deux en contrebas. Bien que venteuse, la balade est agréable et les tours en pierre très bien conservées.

Nous ne nous y attarderons pas plus de ¾ d’heure et filons rapidement vers un dernier lieu nous tenant à cœur, le Palais de la Regaleira (10€/pers.). La ligne 434 nous dépose jusqu’à la gare, depuis laquelle 20 minutes de marche nous attendent. Sur le bord de la chaussée, un ancien nous sort sa plus belle partition de flûte en reprenant (ou en massacrant selon les dispositions de chacun) la BO de Titanic (un peu dans ce style). Un fou rire qui nous donne du courage à mesure que la route s’élève…

Nous débutons la visite du vaste parc du Palais par l’insolite puits initiatique. Une dose de gel hydroalcoolique sur les mains, nous passons une porte en pierre et arrivons en haut du puits, le meilleur spot pour une photo souvenir. D’ici, nous contemplons l’escalier en colimaçon qui s’enfonce sous terre. À mesure que nous descendons, la luminosité faiblit et il devient difficile de voir où l’on met les pieds. L’étroitesse de l’escalier ne facilite pas la tâche et nous contraint à marcher en file indienne. Le chemin se poursuit encore une dizaine de mètres sous terre, au plus près d’une roche bien mise en valeur par les jeux d’éclairage.

De retour à la lumière du jour et à défaut d’un audioguide (règles sanitaires obligent), nous nous aidons d’une carte pour découvrir les autres points d’intérêt du site (fontaines, grottes, tours en pierre, serre et chapelle). Nous n’en saisissons pas toutes les symboliques mais cette balade au cœur de la végétation reste très sympathique.

Elle nous mène au détour de petits chemins jusqu’à la Promenade des Dieux et au clou du spectacle, le sublime Palais. Avec son architecture originale, l’envie de le capturer sous tous les angles est grande, bien plus que la batterie restante dans nos appareils photo. Au rez-de-chaussée, les salles sont décorées avec goût et habillées de mobiliers d’exception. Les pièces à l’étage ne sont malheureusement pas accessibles au public en raison de travaux de rénovation. La visite de l’édifice s’avère donc rapide et plutôt décevante par rapport à la richesse du parc.

Nous restons une bonne heure et demie sur place avant de rejoindre le centre historique de Sintra et son Palais national, finalement bien plus impressionnant vu des cimes avec ses deux grandes cheminées blanches, qu’au pied de ses escaliers.

Nous sommes davantage attirés par la Mairie et son magnifique clocher aux tuiles colorées rappelant de bons souvenirs d’Europe centrale, ainsi que par la vue imprenable de l’esplanade sur les jolies bâtisses et le château des Maures perché au sommet.

Un talentueux musicien accompagne un soleil sur le déclin, l’heure pour nous de mettre les voiles, vidés après les kilomètres de marche enquillés depuis ce matin. Une journée éreintante et sans réelle pause, mais nous repartons vers Lisbonne des étoiles plein les yeux. Sintra aurait pourtant mérité un jour de plus, ne serait-ce que pour prendre davantage son temps, ou pour découvrir ses autres trésors comme le Palais de Monserrate ou le Couvent des Capucins. Un endroit à refaire assurément.

De retour sur Rossio en début de soirée, nous dînons près de notre logement, à O Carvoeiro (Calçada de Sao Vicente 70). Au menu, les fameux pastéis de bacalhau (beignets de morue) accompagnés de riz à la tomate, et des calamars frits à l’ail et servis avec des légumes. L’occasion également de goûter à la Sagres et à la Super Bock, qui ne s’avèrent pas être les meilleures bières du monde mais qu’importe, le Portugal n’a de toute manière jamais été réputé pour ce type d’alcool. La nourriture servie suffit à nous ravir.

Les autres quartiers de Lisbonne (jour 4)

Nous consacrons cette quatrième journée aux quartiers de Lisbonne que nous n’avons pas encore découverts ou juste brièvement aperçus. Voici un petit pêle-mêle des lieux d’intérêt.

Quartier de la Baixa

  • Église Saint-Nicolas: il ne faut pas se fier à son allure extérieure mais prendre le temps de pénétrer à l’intérieur et de se laisser éblouir par ses murs en marbre rose et son magnifique plafond décoré en trompe l’œil, une véritable spécialité des édifices lisboètes.
  • Ascenseur de Santa Justa: quelques dizaines de mètres plus loin, cet étonnant ascenseur domine le paysage avec son architecture à la Gaudí. Malgré un engouement habituel, nous ne croisons personne de bon matin. Il faut dire que cette attraction n’est pas immanquable puisque la vue à 360°C offerte du sommet est comparable aux miradouros, le charme en moins. Nous nous contentons d’une simple photo souvenir.
  • Places du Commerce, du Rossio et des Restauradores.

Baixa

Quartier du Chiado

  • Couvent des Carmes (5€/pers.) : au cœur de la charmante place des Carmes, cet édifice a l’étonnante particularité d’être à ciel ouvert, le toit ayant fait les frais du terrible tremblement de terre de 1755 qui a ravagé une grande partie de la ville. L’intérieur du couvent a été transformé en un musée archéologique qui, contrairement à d’autres, expose des pièces en excellent état (objets d’époque, pierres tombales, momies, sarcophages, sculptures et tableaux en azulejos). Nous prenons plaisir à contempler cette magnifique collection et restons une heure sur place.
  • Notre balade nous emmène ensuite devant la célèbre Casa do Ferreira das Tabuletas et sa sublime façade en trompe l’œil. Un décor malheureusement gâché par un affreux panneau À vendre. Non loin de là, le Théâtre National de São Carlos est lui en cours de rénovation…
  • Place Luís de Camões et la belle église de Nossa Senhora da Encarnação.

Quartier de Cais do Sodré

  • Les rives du Tage: nous gagnons vers midi les rives du Tage, le fleuve qui longe Lisbonne. Le manque de propreté, les bâtiments tagués et les nombreux SDF rendent cet endroit hostile. Nous en faisons rapidement le tour jusqu’au joli point de vue sur le Pont du 25 avril et la Statue du Christ Roi (inspirée de la statue du Christ Rédempteur qui domine Rio), avant de repasser près du terminal fluvial d’où partent les ferrys vers la rive sud de la ville.
  • TimeOut Market: cet espace couvert abrite d’un côté un marché matinal de fruits et légumes, et d’un autre des stands de nourriture branchés parmi lesquels des ateliers de chefs. Des pâtisseries aux glaces, des poissons aux pizzas, en passant par la nourriture asiatique et les burgers, il y en a pour tous les goûts. C’est d’ailleurs vers ces derniers que nous arrêtons notre choix, à O Prego da Peixaria. Hors de question pour autant de déguster un produit comme chez nous. Nous optons pour une touche d’originalité avec ce steak à base de crevettes et saumon, servi dans un pain brioché avec une sauce à l’ail, le tout accompagné de légumes et de frites de patates douces. Un régal. De longues tables sont disposées dans le vaste hall pour accueillir les affamés, créant ainsi une sympathique ambiance street-food.

Quartier du Bairro Alto

  • En guise de balade digestive, nous remontons doucement vers les sommets et faisons halte à l’église Saint-Roch. Cet édifice religieux vaut amplement le détour en raison de la diversité et de la beauté de ses chapelles. Certaines sont parées de dorures et d’autres de marbre bleu et violet, des couleurs rarement vues jusqu’ici. Il faut saluer le formidable travail de leurs créateurs, tant sur la précision des détails que sur les matériaux utilisés.
  • Miradouro de São Pedro de Alcântara: cette grande terrasse offre une vue panoramique sur la capitale (et ses grues). Un petit kiosque, des bancs et du soleil, tous les éléments sont réunis pour s’y poser quelques minutes.

Nous terminons notre virée au nord du Bairro Alto, vers la charmante place boisée de Príncipe Real, puis grimpons en fin d’après-midi dans le célèbre tram jaune (3€ le ticket à bord) et sa ligne 28E qui dessert tous les points d’intérêt de Lisbonne. Une occasion amusante de découvrir sous un nouvel angle les lieux visités plus tôt. Nous sommes déjà nostalgiques…

Le trajet, d’une quarantaine de minutes jusqu’à la station Martim Moniz, n’est en revanche pas une partie de plaisir pour les conducteurs. Ces derniers doivent faire preuve d’une extrême concentration pour veiller aux feux tricolores, aux piétons qui traversent sans regarder et aux voitures mal garées, dans des ruelles parfois si étroites que la visibilité est quasi-nulle. Le seul point noir au tableau est la difficulté à charger son pass Via Viagem pour bénéficier de tarifs réduits dans les transports en commun (nous aurions alors payé le ticket 1,50€).

En début de soirée, nous chinons dans 2-3 boutiques vintage avant de rejoindre nos quartiers pour dîner. Histoire de « reposer » notre estomac, nous troquons les généreuses portions portugaises pour Le Bar à crêpes (Largo da Graça 19), un établissement tenu par une compatriote. Petit clin d’œil amusant, chaque plat porte le nom d’une célébrité française et chaque dessert celui d’un célèbre site de l’Hexagone. Et le résultat répond à nos attentes avec ces galettes au sarrasin bien garnies et accompagnées d’une bolée de cidre poiré. Au menu, la Brigitte Bardot (chèvre, pommes caramélisées et oignons caramélisés) pour Madame et la Marion Cotillard (emmental, oignons caramélisés et poulet sauce champignons) pour moi-même. Pour une fois qu’il nous reste de la place et gourmands que nous sommes, nous craquons sur un dessert, la Champs-Elysées (Nutella, chocolat, glace vanille, amandes et chantilly). Que du bon.

Bien que plaisante et ensoleillée, cette journée s’est révélée moins intéressante au niveau des visites et des lieux à voir. Les rues sont plus grandes, plus commerçantes et certaines n’inspirent même aucune confiance… Nous avons perdu le charme des quartiers hauts qui nous plaisent tant avec leurs ruelles pavées et leurs bâtisses colorées.

Visiter les Quartiers de Belém et d’Ajuda à Lisbonne (jour 5)

En cette dernière journée pleine, nous délaissons le cœur de Lisbonne pour Belém, un quartier situé à une dizaine de kilomètres à l’ouest. Nous avons encore une fois toutes les peines du monde à charger notre pass pour prendre le bus 728 et sommes obligés de payer notre ticket plein pot. D’autant plus rageant que nous apprenons en fin de journée, à la suite d’une nouvelle mésaventure (carte rechargée avec des billets destinés exclusivement aux trains), que les kiosques disposés à chaque coin de rue peuvent accomplir cette tâche !

 Belém

En attendant le bus près de la place du Commerce, nous découvrons par hasard la petite Place de la Mairie et son joli Hôtel de Ville. Une vingtaine de minutes plus tard, nous sommes déposés au pied de l’impressionnant Monastère des Hiéronymites. Un sublime édifice qui éclabousse le paysage sous les rayons du soleil de Belém. Et ce n’est pas le cloître qui nous fera changer d’avis avec son architecture tout aussi magnifique. Un incroyable sens du détail et un minutieux travail de la pierre qui donnent fière allure aux arches et colonnes.

Les autres parties du site (chapelles, tombeaux, pièces de vie) étalent également une certaine grandeur. Il n’est pas possible de quitter les lieux sans jeter un œil à l’imposante église Santa Maria, un chef d’œuvre architectural où repose le tombeau du navigateur Vasco de Gama. Malgré tout l’intérêt de ce bel héritage lisboète, le ticket d’entrée s’avère un peu cher (10€/pers.) pour le peu à visiter. Nous n’y restons qu’une heure en prenant le temps.

De l’autre côté du vaste mais inoccupé parvis du Monastère se trouve une petite place boisée, Praça do Império, faisant face au Centre Culturel de Belém, un gros bloc à l’allure médiévale. Nous continuons notre balade pendant une dizaine de minutes jusqu’à l’autre attraction principale du quartier : la Tour de Belém. Moins impressionnante qu’imaginée, elle laisse un sentiment mitigé avec toutes ces industries maritimes en arrière-plan. Pour quelques euros, il est possible de pénétrer à l’intérieur et de profiter d’une meilleure vue sur le Tage.

Nous passons notre chemin et préférons longer le fleuve vers le Monument aux Découvertes, un édifice construit en hommage à plusieurs explorateurs portugais dont la représentation, notamment la retranscription des émotions, est d’un réalisme impressionnant. Perché au-dessus de l’eau, il sublime le paysage aux côtés du pont du 25 avril et de la statue du Christ Roi qui semble nous tendre les bras de l’autre côté de la rive.

Plongés dans nos visites, nous ne voyons pas la matinée passer et en oublions presque qu’il est l’heure de se restaurer. Nous corrigeons cette erreur en déjeunant en dehors du centre touristique, dans le très prisé O Prado (Rua da Junqueira 474). Une excellente adresse où nous dégustons deux spécialités du jour, de l’espadon et du poulet frits, accompagnés de l’incontournable trio riz-frites-crudités. De quoi reprendre des forces pour attaquer l’après-midi du bon pied.

Et nous en avons bien besoin pour gagner les hauteurs du quartier d’Ajuda. Nous arrivons en nage au Palais national d’Ajuda, quasiment désert avant qu’un groupe d’étudiants et leur professeur nous restent dans les pattes une bonne partie du temps. Cet édifice ne paie pas de mine mais abrite pourtant, sur ses trois niveaux, de nombreux trésors. Pour un tarif abordable (5€/pers.), nous en prenons plein les yeux au fil de la trentaine de salles accessibles au public. Une décoration souvent chargée mais magnifique : des couleurs vives, du mobilier luxueux et de belles collections d’art (tableaux, tapisseries, pièces de porcelaine, etc.). Mentions spéciales à la sublime chambre de la reine parée de bleu marine et à la grande salle à manger qui accueille encore aujourd’hui certaines réceptions officielles. Seul point noir, l’inaccessibilité à la salle du trône, un élément phare du Palais, pour cause de rénovation. En résumé, une visite d’une heure et demie à ne pas manquer.

À peine le temps de digérer notre repas qu’arrive l’heure du goûter. Et quoi de mieux que les célèbres pastéis de nata, ces petits flans pâtissiers que tout le monde s’arrache à Lisbonne, pour combler notre « appétit » ? Originaires de Belém, il paraît que les meilleurs se trouvent au café Pastéis de Belém (Rua de Belém 84-92). Une recette inégalable et un savoir-faire depuis 1837 qui lui valent le nom d’unica fabrica dos pastéis de Belém. Nous nous installons dans l’une des salles intérieures pour nous faire notre propre avis. Servis chauds, ils sont aussi délicieux natures que saupoudrés de cannelle. Cerise sur le gâteau, malgré la notoriété du lieu, les prix sont moins chers qu’ailleurs (1,15€ l’unité). Que demander de plus ?

Nous clôturons la journée du côté de LX Factory, un quartier tendance de Lisbonne où se côtoient bars, restaurants et boutiques branchées (dont une incroyable librairie). Dans cette ancienne friche industrielle, les artistes rivalisent de créativité pour donner naissance à des œuvres se fondant à merveille dans ce décor urbain. Comme dirait l’une d’elles, Good things happen here. En bref, c’est le lieu idéal pour se retrouver entre amis (et en musique) autour d’un verre, à l’aube d’une douce soirée qui annonce la fin de semaine…

De retour dans nos quartiers en milieu de soirée, nous faisons escale dans le minuscule restaurant Verde Minho (Calçada de Santana 17) et découvrons une nouvelle spécialité locale, le frango na churrasco. De succulentes cuisses de poulet braisées devant nos yeux et à un prix défiant toute concurrence (10€ pour 2).

Le départ (jour 6)

Nous sommes déjà samedi et l’heure du départ a sonné… Notre dernière nuit n’a pas été de tout repos en raison de l’arrivée en fanfare d’un groupe de français à 2h du mat’, dont le réveil matinal n’a pas non plus été des plus discrets. Nous avons heureusement pu profiter de la résidence pour nous seuls le reste de la semaine.

Nous apprenons la veille au soir que nous devons quitter notre chambre avant midi, pas tout à fait ce que notre hôte nous avait promis. Nous changeons donc nos plans et planifions notre matinée dans les moindres détails pour ne rien manquer. Nous filons de bonne heure vers le marché aux puces Feira da Ladra pour dénicher des souvenirs à glisser dans nos bagages. Une recherche infructueuse qui ne nous fera pas changer d’avis sur cet endroit.

Nous ne perdons pas plus de temps et prenons le bus jusqu’au Musée National de l’Azulejo, situé dans l’ancien couvent de Madre de Deus et accessible via notre billet combiné avec le Panthéon. Ces magnifiques carreaux de faïence colorés nous ont accompagnés tout au long du voyage, en recouvrant les façades de plusieurs bâtisses et en habillant l’intérieur de nombreux commerces. Une particularité du pays qui mérite amplement son propre musée.

Durant notre heure de visite, nous en apprenons beaucoup sur leur histoire (origines, techniques et évolutions) et admirons la superbe collection d’œuvres du XVe au XXe siècle. Un art qui s’est transformé au fil du temps en intégrant de nouveaux motifs, formes et couleurs. Au second étage, une impressionnante fresque d’azulejos de 23 mètres de long représente Lisbonne avant le terrible tremblement de terre de 1755 et offre l’occasion de se faire une idée du rôle de certains édifices à l’époque. Le site abrite également l’époustouflante église Madre de Deus, parée de panneaux d’azulejos, de peintures et de dorures.

Ravis d’avoir pris le temps de voir ce lieu, nous retournons à la résidence récupérer notre gros sac à dos, laissons les clefs sur place puis empruntons une dernière fois le tram 28 jusqu’au Chiado. L’horloge tourne, nous cherchons désespérément des souvenirs… et finissons par trouver, un peu par défaut, notre bonheur à The Lisbon Shop (Rua do Arsenal 13). Cette boutique a au moins le mérite de mettre en avant le savoir-faire portugais. Nous repartons finalement avec un sous de plat en liège décoré d’une mosaïque et un flacon de Ginja, une liqueur de cerise typique de la région.

Avant de rejoindre l’aéroport, nous prenons le temps de déguster un dernier repas lisboète à  la terrasse de Maria Catita (Rua dos Bacalhoeiros 30). Un endroit qui se rapproche davantage d’un « vrai » restaurant et qui propose des plats raffinés à la présentation léchée. Une occasion en or de découvrir le bitoque, l’une des spécialités portugaises les plus connues. Dans la délicieuse version Maria Catita, ce steak surmonté d’un œuf est agrémenté d’une divine sauce crème-moutarde et accompagné de chips de pommes de terre (exit le riz).

Situé non loin d’une station de métro, nous parvenons rapidement jusqu’à l’aéroport. Une arrivée qui marque le début de nombreux temps d’attente… à commencer par le check-in en raison d’un personnel restreint face aux nombreux voyageurs dans la file. Puis, après le très moderne contrôle de sécurité (nul besoin d’enlever toutes les affaires de son sac à dos), nous patientons de longues minutes avant de pénétrer dans l’avion, pourtant posé sur le tarmac depuis un bon bout de temps. Nous décollons finalement une demi-heure plus tard que prévu, à 18h35.

Ce vol nocturne nous ramène sur le sol français, où nous attendons encore une heure et demie entre l’atterrissage et le départ en voiture… Au-delà de la lenteur de la navette nous transportant jusqu’au terminal d’Orly, nous sommes bloqués sans raison apparente à l’entrée de ce dernier en compagnie de centaines de voyageurs. Une situation assez paradoxale quand on sait que des mesures de couvre-feu viennent d’être instaurées en région parisienne depuis 21h… Nous comprenons au dernier moment que chaque passager doit se soumettre à un contrôle d’identité avant d’entrer sur le territoire. Un beau bazar que le manque criant d’informations fournies par les autorités n’a pas arrangé. Au bout d’une longue attente, nous nous hâtons de récupérer nos bagages et fuyons les lieux vers plus de calme…

Visiter Lisbonne, en bref

  • Lisbonne est une ville magnifique avec ses ruelles pavées où se succèdent bâtisses colorées et maisonnettes habillées d’azulejos. La ville aux sept collines est aussi « sportive », ses innombrables routes pentues pouvant casser les jambes de plus d’un voyageur. Mais la récompense qu’offrent les miradouros vaut bien cet effort. La capitale portugaise est également bien lotie en monuments historiques, nous n’avons été déçus d’aucune visite. Nous n’avons qu’une hâte, découvrir d’autres régions du pays !
  • Située dans le sud du Portugal, Lisbonne affiche des températures souvent très douces, pour le plus grand bonheur des touristes. En plein mois d’octobre, nous avons profité de journées ensoleillées (20-22°C) toute la semaine. Seules les soirées étaient plus fraîches, au moment où le mercure laissait place à une légère brise.
  • Accueillants, chaleureux et entiers, les Portugais font leur possible pour que chacun se sente comme chez soi, notamment dans les petits restaurants où la barrière de la langue peut être source d’incompréhension. Cependant, les langues de Molière et/ou de Shakespeare sont maîtrisées dans la plupart des lieux touristiques.
  • Malgré des conditions de circulation parfois peu évidentes en raison de ruelles pentues et étroites, le réseau de transports en commun (bus, tram et métro) est très développé, lisible et facilement accessible dans chaque quartier. Il n’y a plus aucune excuse pour ne pas découvrir les trésors de Lisbonne !
  • Niveau argent, il faut savoir que beaucoup de petits restaurants n’acceptent que les paiements en liquide, faute de lecteur de carte bleue. Pas d’inquiétude pour autant, on trouve des distributeurs de billets à chaque coin de rue.
  • Lisbonne mérite bien 3 à 4 jours de visite si on souhaite prendre le temps de découvrir chaque quartier, s’imprégner du soleil et/ou s’adonner à d’autres activités. Nous n’avons par exemple pas eu le temps d’assister à un concert de fado, de faire une croisière sur le Tage et de visiter des musées (notamment le MAAT) ou le réputé Océanarium. Une bonne semaine sur place permet même de s’aventurer un peu plus loin pour profiter de Sintra ou piquer une tête du côté des belles plages de Cascais.
  • Ce n’est plus un secret pour personne, la cuisine portugaise est riche et délicieuse. Des portions généreuses à des prix défiant toute concurrence, sans jamais être déçus. Des poissons aux viandes, nous avons tenté de découvrir le maximum de spécialités, sans pouvoir en faire le tour en si peu de temps… Parmi les oubliés :
    • Encore plus de morue. On peut la trouver sous d’autres formes que les fameux bacalhau à brás et pastéis de bacalhau, que ce soit à l’huile d’olive (bacalhau à lagareiro) ou en gratin (bacalhau com natas).
    • Toujours dans les aliments de la mer, nous n’avons pas goûté le riz aux crustacés (arroz de marisco) ni osé le poulpe (en salade ou à lagareiro).
    • Populaires au Portugal, les soupes sont présentes sur chaque menu mais nous avons préféré garder de la place en prévision des copieux plats de résistance.
    • Souvent calés par les généreuses portions servies, nous avons rarement fini notre repas par une touche sucrée. Aucun regret toutefois, le Portugal étant davantage loti en pâtisseries qu’en desserts, si ce n’est peut-être le riz au lait à la cannelle (arroz doce).

lisbonne

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