3 jours pour découvrir un petit bout de Bretagne

Jour 1 - Direction Saint-Lunaire

Pour ce long week-end du 11 novembre, j’ai dû résider dans un hôtel (que je ne peux décemment pas recommandé à cause de l’hygiène des sanitaires). A la base, je suis clairement team camping, mais aucun n’était ouvert à cette période de l’année .. Situé à 10-20 minutes en voiture de chacune de mes destinations, j’ai trouvé ça plutôt correct !

Le premier jour, je me suis dirigée vers Saint-Lunaire, une petite ville dans la continuité de Dinard, sur la côte d’Émeraude. Je suis franchement arrivée en fin de matinée, alors pour commencer, j’ai simplement lambiné et préparé mes vadrouilles du week-end sur la Grande Plage de Saint-Lunaire. Ensuite, je suis allée déjeuné bavette à l’échalote – frites maison/salade et crêpes au Nutella au Restaurant Le Théâtre.

Pour la première partie de l’après-midi, j’ai décidé de faire la randonnée de la Pointe du Nick. Déjà simplement en me rendant au point de départ du sentier, j’étais fan de ce qui m’entourait. On parle d’une boucle de 2.6km qui offre des panoramas sur les plages et le large, depuis les hauteurs la plupart du temps.

J’ai finalement abouti à nouveau à la Grande Plage de Saint-Lunaire et nous l’avons cette fois-ci arpentée de long en large. J’ai notamment été impressionnée par les pouvoirs du temps et de la mer sur les roches. En effet, les vagues on finit par creuser des grottes, des tunnels, ou encore des puits de lumière, dans les roches. La nature m’épatera toujours !

Enfin, nous nous sommes rendues à la Pointe du Décollé.

Le soleil commençait à descendre tôt, le temps passe si vite en automne … Vivement le 21 décembre que le jour arrête de diminuer ! Nous avons pris quelques marches depuis la plage, alors que la marée commençait à remonter, et nous sommes arrivées sur une petite hauteur avec de jolis points de vue. Depuis le sommet de la Pointe du Décollé, on peut apercevoir face à la mer, à droite, Saint-Malo, et à gauche, le Fort La Latte et le Cap Fréhel.

Pour terminer la journée, retour à la voiture pour aller prendre possession de notre chambre.

Jour 2 - En prendre plein la vue à Saint-Briac-sur-Mer

Pour ce 2ème jour, je suis partie en direction de Saint-Briac-sur-Mer et je peux vous dire qu’on en prend plein la vue. En plus, on a eu un temps absolument extra !

Après m’être garée stratégiquement, j’ai pu profiter d’une belle vue sur le port à marée haute.

J’ai traversé toute la ville dans l’optique de faire la petite randonnée de la Pointe de la Garde Guérin. Face à la mer, à droite, j’ai eu vue sur Saint-Lunaire (que j’ai visité la veille), alors qu’à gauche, j’ai pu voir la moitié de ce qui m’attendais aujourd’hui !

Yumi adore tailler des pistes dans le sable, alors nous avons quitté le GR34 pour qu’elle puisse se faire plaisir !

Retour en centre-ville pour manger jambon grillé – frites/salade et glace à la framboise au Restaurant La Tchanquetas.

Après manger, nous avons mis le cap sur le site de la Dame Jouanne. Ce dernier représente les vestiges de chaînes de montagne qui ont quasi disparu dû à l’érosion (mère nature est épatante).

Enfin, nous avons repris la marche pour longer toute la côte sur le GR34 jusqu’à finalement notre point de départ.

J’ai absolument adoré ma journée ! On a fait 10 malheureux km à pieds mais je m’arrêtais tous les mètres pour faire des photos alors .. On peut dire que j’ai des kilomètres de photos.

Jour 3 - Cap sur Saint-Jacut-de-la-Mer

Pour ce dernier jour de vadrouille, j’ai mis le cap sur Saint-Jacut-de-la-Mer.

Au matin, sur la Plage de la Pissotte, j’y ai fait ma meilleure ramasse de coquillages (pas pour manger hein, pour décorer) ! J’ai pris essentiellement des petites coques communes, des bigorneaux et des troques. Une fois que je venais de me décider à partir, mon œil est tombé sur une coquille Saint-Jacques ! J’ai donc longé un max de plages, jusqu’au midi, et j’en ai vraiment trouvé plusieurs, à peine abîmées, avec de belles couleurs. J’étais archi contente !

L’après-midi, passage oblige sur l’Archipel des Ébihens ! J’avoue que je ne comprends rien, mais alors RIEN, aux marées. J’ai donc accosté deux passantes qui avaient l’air de vivre là, pour leur demander s’il était dangereux d’y aller. Je ne sais pas pourquoi j’ai formulé ma demande comme ça. Mais elles ont été extra et m’ont indiqué quand y aller au plus tôt, et bien sûr, quand revenir au plus tard.

Comme j’avais un peu de temps avant de pouvoir traverser sans avoir trop les pieds mouillés, j’ai ramassé d’autres coquillages qui me faisaient de l’œil : des dosines, pas les blanches mais toutes celles avec des espèces de dessins de couleurs rose, orange ou marron. J’ai aussi réussi à trouver 3 gros bulots ! C’est si rare ! Je m’explique : ils sont souvent habités par les Bernard-l’hermite. Je suis d’ailleurs tombée sur 2 d’entre eux, que j’ai reposé et regardé s’en aller. Trop fan !

Enfin, j’ai fini par rejoindre la voiture, garée à 3km, pour rentrer à la casa située à 1h30 de là. Une quinzaine de km à pieds parcourus en tout ce jour-là. Et une paire de shoes qui est partie à la poubelle en rentrant ahah !