La verdoyante Irlande

connemara road trip irlande
Malgré une météo parfois capricieuse (pluie et vent), l’Irlande est très appréciée des voyageurs et présente de nombreux atouts, à commencer par la beauté de ses terres et littoraux. L’herbe peut difficilement y être plus verte ailleurs. Contrairement aux idées reçues, mars est une bonne période pour visiter ce pays puisque la pluviométrie y est étonnamment au plus bas. Plus important encore, le 17 mars est célébrée la Saint-Patrick, véritable événement populaire ancré dans la culture irlandaise. Bière à la main, place à la découverte de ces contrées verdoyantes pendant deux semaines.

  Carnet de voyage : road trip de 2 semaines en Irlande

Informations sur le voyage

  • DurĂ©e : 2 semaines
  • Nombre de voyageurs : En couple
  • Budget par personne : 900€ €
  • Budget utilisĂ© pour :
    • Vol ou transport
    • Logement
    • ActivitĂ©s
    • Visites
    • Food & drinks
  • ItinĂ©raire : 1 = L'arrivĂ©e 2 = Dublin 3 = Glendalough et Howth 4 = Saint Patrick's Day 5 = Cork 6 = Blarney 7 = Kinsale 8 = PĂ©ninsule de Dingle 9 = Galway 10 = Parc national du Connemara 11 = Cliffs of Moher 13 = Le dĂ©part 14 = En bref

L'arrivée

Nous décidons de partir légers et de nous équiper uniquement de l’essentiel en prenant un seul bagage pour deux. Depuis l’aéroport de Paris-Beauvais et à bord d’un avion Ryanair, nous gagnons Dublin après seulement 1h30 de vol, qui s’apparente même à 30 minutes si l’on prend en compte le décalage horaire (une heure en moins).

Un trajet qui ne fut pas sans frayeur pour ma part. Assis côté hublot, le casque sur les oreilles, les réacteurs m’assourdissent jusqu’à ce que je ne les entende plus du tout… L’avion vole plutôt bas au-dessus de l’océan, je commence à m’inquiéter un peu. Puis, le micro des pilotes se met en marche, mon cœur bat la chamade. Je m’attends à ce qu’ils annoncent qu’un problème nous oblige à atterrir. Il n’en est rien, il faut que j’arrête de regarder des films catastrophe. Ils nous informent simplement que les hôtesses de l’air vont passer avec leur chariot pour toutes les personnes souhaitant se restaurer ou boire un café.

Les deux pieds sur les terres irlandaises, nous achetons de suite une Leap Card (5€). Un prix vite rentabilisé au vu des réductions qu’elle offre sur les trajets en bus. Rechargeable facilement, il est même possible de récupérer l’argent disponible dessus à tout moment, bien pratique. Nous rejoignons ensuite le centre dublinois et notre auberge de jeunesse, Abbey Court Hostel. Après avoir déposé nos affaires, nous partons à la découverte de la gastronomie locale pour déjeuner, et quoi de mieux qu’un bon McDo ? Ce sera la seule exception fast-food du séjour, une alternative qui nous permet de garder un peu de temps, dans cet après-midi déjà bien entamé, pour nous balader dans la ville.

Dublin

À l’attaque de la capitale, j’ai à mes côtés une guide d’exception qui connaît la ville comme sa poche, du moins normalement ! Nous restons à Dublin trois jours et demi afin de nous imprégner de son ambiance, qui atteindra son paroxysme pendant la Saint-Patrick…

À retenir :

  • Longer la Liffey et dĂ©couvrir de petites bâtisses en pierre rappelant l’architecture londonienne, tout en passant devant l’impressionnante Maison des douanes et les Docklands.
  • Traverser les nombreux ponts, la plupart piĂ©tonniers : Millenium Bridge, Grattan Bridge, Ha’penny Bridge, O’Connell Bridge, Sean O’Casey Bridge, sans oublier le moderne Samuel Beckett Bridge qui reprĂ©sente la lyre, un symbole du pays.
  • Trinity College : mĂŞme sous la pluie, la plus ancienne universitĂ© d’Irlande (fondĂ©e en 1592) dĂ©gage une atmosphère particulière. Profiter d’une visite guidĂ©e (14€/pers.) par des Ă©tudiants pour dĂ©couvrir quelques anecdotes sur les lieux et pĂ©nĂ©trer dans la magnifique bibliothèque et son incroyable Long Room oĂą reposent des millions d’ouvrages. L’occasion d’apercevoir le Livre de Kells, Ă©crit vers l’an 800.
  • La CathĂ©drale Saint-Patrick, la plus grande du pays et habillĂ©e de pierres grises. Son entrĂ©e est habituellement payante mais nous avons profitĂ© d’un concert gratuit donnĂ© lors de la Saint-Patrick pour y pĂ©nĂ©trer et dĂ©couvrir son intĂ©rieur, dĂ©corĂ© d’innombrables drapeaux.
  • La CathĂ©drale Christ Church : on ne peut pas la manquer avec son grand arche en pierre formant une entrĂ©e dans le centre-ville et sous lequel passent les vĂ©hicules.
  • Dublin Castle : sa surprenante façade colorĂ©e (de jaune, rouge, vert et bleu) ne laisse pas supposer aux premiers abords qu’il s’agit d’un bâtiment recevant des rĂ©ceptions gouvernementales. Son entrĂ©e payante (7€/pers.) permet d’accĂ©der aux appartements du vice-roi et Ă  d’autres pièces ornĂ©es de tableaux et de dorures, avec une mention spĂ©ciale pour la salle de rĂ©ception dĂ©corĂ©e de petites colonnes et de fresques au plafond. La grande cour intĂ©rieure pavĂ©e et le jardin extĂ©rieur sont Ă©galement agrĂ©ables.
  • National Gallery of Ireland : pourtant pas grands amateurs d’art, les Ĺ“uvres prĂ©sentĂ©es dans cette galerie sont intĂ©ressantes. Une solution de repli idĂ©ale en cas en pluie, surtout que son entrĂ©e est gratuite.
  • Se promener dans Grafton Street, la principale rue commerçante de la ville. Au cĂ´tĂ© des grandes chaĂ®nes de magasins, les nombreux artistes de rue rendent l’ambiance conviviale. Il ne faut pas manquer le Stephen’s Green Shopping Centre et son immense verrière.
  • Se balader dans les parcs Ă  Stephen’s Green ou Ă  PhĹ“nix Park. Le second nommĂ©, pourtant moins joli, nous a permis d’approcher au plus près d’un groupe de daims.
  • DĂ©couvrir l’art urbain Ă  travers les statues et fresques dissĂ©minĂ©es dans la ville. On citera pour les plus connues la statue de Molly Malone, la statue Famine Memorial (faisant rĂ©fĂ©rence Ă  la grande famine subie par la population au 19e siècle) et The Spire, cette gĂ©ante sculpture de 120 mètres de haut.
  • Se plonger dans l’ambiance des pubs, une institution au pays. Les locaux s’y retrouvent rĂ©gulièrement après le travail pour dĂ©compresser et boire un coup… une Guinness of course ! Plusieurs lieux accueillent Ă©galement des sessions live de musique, une occasion unique de faire des dĂ©couvertes. Que l’on se trouve dans le plus vieux pub de Dublin Ă  Brazen Head ou dans le cĂ©lèbre quartier de Temple Bar et son pub Ă©ponyme, l’atmosphère est diffĂ©rente mais toujours conviviale. Ce quartier aux jolies rues pavĂ©es Ă©tait d’ailleurs en pleine effervescence pour la Saint-Patrick, oĂą une grande banderole clamait : « The Temple Bar welcomes the world ».

Durant ce séjour irlandais, nous nous sommes exclusivement déplacés en bus. Louer un véhicule aurait été plus pratique mais l’Irlande impose aux conducteurs âgés de moins de 25 ans une taxe « jeune conducteur » pouvant aller jusqu’à 30€ par jour. Un sacré budget quand on l’ajoute au tarif de la location et aux frais d’essence. Le pays est heureusement très bien desservi par les transports en commun et nous n’avons pas eu de difficulté à rejoindre chacune de nos destinations. Nous avons également opté pour des tours opérateurs afin de découvrir, sur une journée entière, un site particulier ou une région difficilement accessible, avec en bonus quelques anecdotes sympathiques distillées par les guides.

dublin

Glendalough et Howth

  • Glendalough

Le premier de nos tours opérateurs (25,50€/pers.) nous mène jusqu’à la cité monastique de Glendalough, près de Laragh, au cœur du Parc national des montagnes de Wicklow. Grâce aux histoires contées par notre guide, le trajet passe rapidement et nous ne faisons qu’un seul court arrêt près d’une plage de galets embrumée. La brume et les fortes pluies tombées la veille renforcent le côté marécageux des lieux. Certains chemins et un ponton sont de ce fait inaccessibles.

Situé en pleine nature, ce site offre de magnifiques panoramas grâce à ses deux lacs, le Lower Lake et l’Upper Lake. Ce n’est pas pour rien que Glendalough signifie « vallée des deux lacs » en irlandais. Des sentiers de randonnées permettent de découvrir plus en détail cet endroit mais, faute de temps, nous préférons nous balader près de la mystérieuse et féérique forêt, d’où jaillissent de petits cours d’eau.

Nous terminons notre visite par le côté monastique. En partie ruiné, il reste toutefois des édifices spectaculaires comme cette tour ronde haute de 33 mètres et cette imposante charpente de cathédrale. Non loin de là se trouvent une petite église et son beffroi, ainsi qu’un cimetière aux pierres tombales arborant des croix celtes. Dans la quiétude des montagnes, ce lieu dégage quelque chose de prenant et vaut le détour.

  • Le village cĂ´tier de Howth

Au lendemain de la visite de Glendalough, le soleil ne pointe toujours pas le bout de son nez. Nous décidons donc de rejoindre le bord de mer et le village de pêcheurs de Howth, il paraît que le temps y change plus vite… Situé à quinzaine de kilomètres de la capitale, il existe deux options pour s’y rendre, le bus ou le DART (Dublin Area Rapid Transit). Nous préférons la première qui nous dépose à Howth Summit, un arrêt qui offre un superbe panorama sur toute la côte. Plusieurs chemins permettent de se promener le long des falaises jusqu’au phare. Malgré le vent et la pluie, nous prenons plaisir à découvrir ce village paisible et son charmant port.

Nos premiers jours dublinois auront donc été globalement couverts, voire pluvieux, malgré quelques éclaircies par moment. C’était sans compter l’arrivée de la neige pour la soirée de la Saint-Patrick !

Glendalough

Saint Patrick's Day

Nous avons eu toutes les peines du monde à trouver un logement pour le week-end de la Saint-Patrick, les auberges et hôtels affichant tous complets. Ne restait plus que l’option Airbnb mais par trois fois nos réservations ont été annulées. En plein désespoir, nous avons finalement trouvé une solution rentable (75€ la nuit alors que la moyenne du marché pour cette période est de 200€) et géniale puisque nos hôtes, la charmante Hélène et son sympathique compagnon à l’accent irish à peine compréhensible, étaient par-faits !

Du thé, du café et des petits biscuits en guise de bienvenue, et un irish breakfast servi sur mesure le matin pour bien débuter la journée. On ne perd pas une miette de l’appétissante assiette composée d’œufs, de bacon, d’haricots blancs à la sauce tomate, de brown bread et de boudin noir. Le tout accompagné d’un verre de jus d’orange et d’une boisson chaude.

Nous profitons de ce moment convivial pour faire connaissance avec Natalie et Bella, deux sœurs venues tout droit de L.A et logeant dans une chambre voisine. Le courant passe immédiatement et nous promettons de nous retrouver ce soir autour d’un verre ou deux (ou plus), la fête n’en est que meilleure à 4 !

C’est donc l’estomac bien rempli que nous rejoignons le cœur de Dublin pour profiter des célébrations, à commencer par le défilé de la Saint-Patrick où les danseurs et musiciens enchaînent les performances devant une foule conquise. Une ambiance similaire à nos carnavals… sans les chars ! Mais avec un invité d’honneur en la personne de Liam Cunningham, a.k.a Sir Davos dans Game of Thrones. Un homme bien sympathique.

À peine le spectacle terminé que la foule se disperse dans la ville. Une atmosphère joyeuse liée également au rugby et au Tournoi des VI Nations qui se déroule actuellement. Pays de l’ovalie, la population est bercée par la formidable campagne du XV du Trèfle. En échangeant avec notre hôte, on ressent d’ailleurs toute l’animosité envers les anglais, pour qui les irlandais souhaitent la défaite quel que soit l’adversaire.

Ce jour spécial est l’occasion pour les locaux d’arborer fièrement leurs couleurs. Le moment idéal pour filer dans un magasin Carrolls et trouver quelque chose à porter. Véritables fourre-tout, ces établissements vendent toute sorte de produits dérivés et se trouvent à chaque coin de rue, impossible de les manquer ! Les prix sont raisonnables et les stocks paraissent illimités, pas étonnant qu’ils attirent autant de monde. Nous préférons la simplicité en troquant le costume vert pour un petit badge à accrocher à son vêtement. Ces shops sont presque les seuls à être fréquentés, les magasins généralistes faisant les frais de l’interdiction à toute personne de consommer de l’alcool dans les parcs ou dans la rue ce 17 mars.

Au fur et à mesure de la journée, l’ambiance monte crescendo et les bières commencent à couler à flot dans tous les bars du pays, particulièrement à Temple Bar. La neige fait son apparition en début de soirée et se mêle aux rires d’une foule aux accents verts. Au milieu des locaux et des touristes, les policiers se prêtent au jeu des selfies, l’ambiance est bon enfant.

Malgré le monde, nous réussissons à retrouver nos deux amies américaines avant que le plus dur commence : trouver une place dans ces bars blindés. Nous parvenons finalement à nous frayer un chemin et à commander une Guinness. Les prix semblent s’envoler spécialement pour cette soirée. Il faut jouer des coudes et être alerte pour garder sa pinte intacte. Ne parlons même pas de discuter, le bruit assourdissant de la musique rendant impossible toute communication. Nous décidons donc de nous éloigner un peu pour le second verre mais aucun pub n’est libre au kilomètre et les videurs veillent au grain pour que la situation ne dégénère pas. En dehors du quartier de Temple Bar règne une ambiance plus calme et relax. Après quelques verres et de bonnes rigolades, nous regagnons notre logement sous une neige qui s’épaissit au sol…

Au réveil, les routes sont enneigées, une bien mauvaise surprise pour nos deux amies qui ont loué une voiture pour continuer leur périple. Habituées au désert californien, c’est un tout autre décor qui prend place devant leurs yeux. C’est déjà l’heure des séparations, nous promettons de nous revoir d’ici la fin de notre séjour si une opportunité se présente. Nous sommes même invités aux States, YEEES. Il est également temps de saluer et remercier nos hôtes pour leur accueil. Nous plions bagages et partons à la découverte de Cork…

Cork

Nous partons de la capitale à 15h à bord du Aircoach (12€/pers.) pour arriver à destination en fin de journée. Nous passons quatre nuits dans les Cogan’s Cottages, où la charmante (et bavarde) Una nous accueille. Elle nous en apprendra beaucoup sur la vie irlandaise, passionnant !

La centralité des lieux nous offre l’opportunité de réaliser trois escapades aux alentours. Entre ces déplacements, nous découvrons petit à petit Cork par un itinéraire signalisé longeant la rivière Lee. Sous un temps ensoleillé, nous passons devant les sites et monuments incontournables de la deuxième plus grande ville du pays, pour la plupart religieux (cathédrale Saint-Finbarr, églises). Une balade d’autant plus agréable que la majeure partie du centre-ville est piéton. Il convient également faire un tour à l’English Market dont la charpente de bois ne laissera pas indifférents les amateurs d’architecture.

Blarney

Notre première escapade nous emmène à quelques kilomètres au nord de Cork, au Blarney Village, connu pour son château abritant la célèbre pierre de l’éloquence. Une attraction qui attire chaque jour des centaines de visiteurs, prêts à patienter dans une queue à n’en plus finir pour avoir une chance de l’embrasser et d’être immédiatement doté de ce don. Nous atteignons le sommet après d’innombrables escaliers et deux longues heures d’attente. Ce n’est pas tout, il faut ensuite s’allonger sur le dos et pencher sa tête vers le bas (et le vide) pour avoir une chance de poser un bisou sur la légendaire pierre. Quelques secondes plus tard, les membres du personnel nous remontent à la surface. Bref et intense.

En-dehors du très touristique château, le vaste site est calme et reposant. Plusieurs sentiers permettent de découvrir d’autres endroits intéressants comme les jardins botaniques (Blarney Castle Gardens), le Rock Close et sa roche à la silhouette de sorcière, ou la Blarney House.

Au cœur de la nature, la balade nous transporte jusqu’à une petite forêt d’où jaillissent de fines cascades, puis au bord d’un étang. Une atmosphère bien différente, loin de la foule. Un lieu plutôt agréable au final, bien que l’entrée soit assez chère (18€/pers.).

Kinsale

Exit Cobh, nous décidons de rejoindre pour cette seconde expédition le village côtier de Kinsale, situé à une trentaine de kilomètres au sud de Cork. Séparé en deux parties par la mer, nous débutons notre visite par la traversé d’un long pont et arrivons en pleine campagne. Au milieu de cette verdure se trouve un édifice en ruines mais néanmoins superbe, le Jame’s Fort.

À notre grand désarroi, la grille d’entrée est fermée. En cherchant une autre issue, nous tombons sur un agent de la ville sorti de nulle part. D’une grande gentillesse et certainement étonné de voir du monde, il nous ouvre les portes. Tout comme lui, nous sommes surpris par la saleté des lieux, des locaux ont organisé la veille une petite fête et sont partis sans ramasser les bouteilles cassées et les emballages plastiques. Une vraie porcherie.

Abstraction faite de ce bazar, le site est plutôt bien conservé et nous distinguons facilement certaines pièces jadis habitables. Près des remparts, nous profitons d’une splendide vue à 360° sur toute la pleine. Nous descendons ensuite jusqu’aux falaises pour contempler le paysage et le Charles Fort, le soleil donnant à la mer de beaux reflets.

Nous passons l’après-midi à flâner dans les ruelles du charmant village, le long des quais et près du port. Les amusantes bâtisses colorées valent le coup d’œil, notamment la devanture bleu et orange du restaurant The Lazy Italian et la façade rouge et bleu d’un casino tout droit sorti du far-west.

PĂ©ninsule de Dingle

La dernière de nos excursions aux alentours de Cork nous transporte vers la Péninsule de Dingle, à la pointe ouest du pays. Nous avons longtemps hésité avant de prendre un tour opérateur (33,15€/pers.) car la région est idéale à visiter en voiture pour être libre de ses déplacements et gérer la journée à sa manière. Mais d’un autre côté, nous ne pouvions pas passer à côté de ces lieux. Nous avons bien fait de suivre notre instinct puisque ce périple nous a fait découvrir le merveilleux littoral irlandais. Les nombreux arrêts nous ont permis de respirer l’air marin sous un doux soleil, à croire qu’il ne pleut qu’à Dublin…

Le programme :

  • DĂ©part Ă  8h20 du centre de Cork, direction le comtĂ© de Kerry et Killarney pour un premier arrĂŞt. Pendant notre heure de quartier libre, nous dĂ©couvrons la ville et sa cathĂ©drale Sainte-Marie, ainsi que d’authentiques boutiques et pubs, dont l’un sur la thĂ©matique du Seigneur des anneaux.
  • Second stop Ă  Inch Beach, sans aucun doute l’une des plus jolies plages d’Irlande. Du sable dorĂ© qui s’étend Ă  perte de vue, une eau scintillante, des collines verdoyantes et un grand soleil. Nous sommes restĂ©s bouche bĂ©e devant ce dĂ©cor idyllique.
  • Nous empruntons ensuite la superbe Slea Head Drive, la route la plus Ă  l’ouest de l’Europe. Des baies, des plages, des falaises et des grandes plaines verdoyantes composent ce paysage de carte postale. L’environnement sauvage se mĂ©lange Ă  merveille avec l’OcĂ©an. Bien qu’étroite et sinueuse, la route est amĂ©nagĂ©e sur certaines portions de sorte Ă  ce que les bus puissent s’arrĂŞter quelques minutes. Appareil photo en main, nous immortalisons le moment, tout en admirant Dunmore Head, une pointe rocheuse situĂ©e Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la pĂ©ninsule. La vue sur l’OcĂ©an est imprenable et nous apercevons au loin les Ă®les Blasket et le cĂ©lèbre « Sleeping Giant ». Un lieu oĂą ont Ă©tĂ© tournĂ©es des scènes du film Star Wars – Les Derniers Jedi. Juste Ă  cĂ´tĂ© se trouve Coumeenoole Beach, une petite plage oĂą les vagues s’écrasent contre les falaises.
  • Dernier arrĂŞt Ă  Dingle, un charmant village de pĂŞcheurs Ă  l’ambiance chaleureuse et aux bâtisses colorĂ©es. Nous nous baladons le long du port Ă  la recherche de Fungie, le cĂ©lèbre dauphin. Notre guide nous apprend que le gaĂ©lique est encore parlĂ© dans cette rĂ©gion, comme on peut le voir sur les panneaux de signalisation.
  • Retour Ă  Cork vers de 19h. Une journĂ©e longue, fatigante mais riche en surprises et dĂ©couvertes.

Galway

Après une bonne nuit de sommeil, nous quittons Cork et Una, direction le nord et Galway, dernière étape de notre road-trip irlandais. Un bus Citylink (20,90€/pers.) nous y emmène en un peu moins de trois heures. Située en plein cœur du Wild Atlantic Way, Galway est une ville dynamique et charmante avec ses bâtisses colorées, ses Irish pubs, ses boutiques traditionnelles et ses musiciens de rue.

À retenir :

  • Se promener dans la vieille ville aux allures mĂ©diĂ©vales et dĂ©couvrir ses points d’intĂ©rĂŞt : Eyre Square, Shop Street, Quay Street, Lynch’s Castle (aujourd’hui une banque), l’arche espagnole, sans oublier l’Église St. Nicholas, la plus grande Ă©glise mĂ©diĂ©vale d’Irlande.
  • Visiter la CathĂ©drale Notre-Dame de Galway (entrĂ©e gratuite) : massive et imposante, on remarque son dĂ´me vert Ă  des centaines de mètres.
  • Flâner le long du Corrib : il y a toujours quelque chose Ă  voir en longeant cette rivière, notamment un joli panorama sur la rive bordĂ©e de maisonnettes colorĂ©es.
  • Prendre l’air marin sur la plage recouverte d’algues et longer la cĂ´te jusqu’à un site fermĂ© au public. Cerise sur le gâteau, un magnifique arc-en-ciel s’étend au-dessus de l’ocĂ©an.
  • DĂ©guster le traditionnel fish & chips au McDonagh’s, un lieu Ă  mi-chemin entre le fast-food et le restaurant. Il propose diffĂ©rentes variantes de ce plat typique, dont l’une Ă  base de saumon, un pur rĂ©gal.
  • Ville Ă©tudiante et internationale, il ne faut pas manquer le cĂ´tĂ© rĂ©tro de l’UniversitĂ© de Galway et ses murs recouverts de lierre.
  • Se plonger dans l’ambiance des pubs : pour notre plus grande joie, nous avons revu nos amies Natalie et Bella le temps d’une soirĂ©e. Entre rĂ©cits de nos aventures, rigolades et pintes de Guinness, un super moment passĂ© avec elles !

galway

Parc national du Connemara

Notre première excursion au départ de Galway nous emmène du côté des « Terres Brûlées » chères à Michel Sardou, au Parc national du Connemara. Nous faisons de nouveau appel à un tour opérateur (21,25€/pers.), nécessaire pour parcourir ce vaste site (3 000 hectares !), étendu le long de la Wild Atlantic Way. Certains camarades de route choisissent la seconde option en s’arrêtant visiter à la place la Kylemore Abbey.

Nous découvrons au fil de nos arrêts les richesses du Connemara, entre tourbières, prairies,  rivières et montagnes. Une atmosphère calme et paisible qui donne l’impression d’être seul au monde. Cette partie de l’Irlande offre un décor bien différent de ce que nous avions aperçu jusqu’ici avec ces grandes étendues de landes si rousses qu’elles semblent brûlées, ces plaines verdoyantes et ces forêts, ces lacs et ces torrents. Un délicieux mélange de couleurs.

Nous faisons escale plus loin à Roundstone et constatons que des locaux peuplent tout de même ces terres ! Ce village regroupe tous les éléments du charme irlandais : un port, des maisonnettes colorées et des pubs traditionnels.

Nous poursuivons notre lancée en empruntant la Sky Road, littéralement la « Route du Ciel ». Le soleil pointe le bout de son nez, les couleurs deviennent plus éclatantes, les lacs laissent place à l’océan, le sable doré se substitue aux landes rousses. Les paysages sont superbes et les photos réussies à coup sûr.

Puis de nouveau, plus nous approchons du cœur du Parc, plus les décors redeviennent sauvages et déserts. Nous arrivons finalement à Letterfrack et son Visitor Center, porte d’entrée du Parc national. 3 circuits de difficulté croissante sont proposés pour découvrir les lieux et la Diamond Hill. Par manque de temps, nous optons pour l’itinéraire bleu : Lower Diamond Hill. Les sentiers sont balisés, aménagés et jalonnés de passages en rondins de bois et en pierre. Décidément conquis par cette balade, nous admirons à mi-sommet le superbe panorama sur ces terres qui semblent s’étendre sur des kilomètres.

Sur le chemin du retour, nous récupérons nos camarades de route à la Kylemore Abbey. Nous en profitons pour jeter un rapide coup œil à ce magnifique édifice, situé entre lac et collines. Nous ne regrettons pas notre choix, préférant de loin les découvertes en plein air.

Parc national du Connemara

Cliffs of Moher

Pas tout à fait remis de nos émotions, nous enchaînons dès le lendemain par la visite d’un autre mastodonte de l’Irlande, les Cliffs of Moher, situé à 75 km au sud-ouest de Galway, dans le comté de Clare. Notre tour opérateur (21,25€/pers.) ne nous servira cette fois pas de guide mais exclusivement de transporteur jusqu’à ces immenses falaises bordant l’Océan Atlantique.  Nos camarades de route poursuivent de leur côté leur chemin jusqu’aux îles d’Aran.

Nous débutons notre balade dans un petit village éloigné des touristes puis arpentons rapidement les sentiers longeant la côte. Sous un ciel dégagé et ensoleillé, nous profitons pleinement de la communion entre ces imposantes roches noires et l’océan. À condition de ne pas avoir le vertige !

Les Cliffs of Moher s’étendent sur plus de huit kilomètres de long. Nous passons donc devant une succession de falaises avant d’atteindre le point culminant et ses 214 mètres de haut. Du côté des terres, la paisible et verdoyante campagne irlandaise nous accueille pour une pause-déjeuner bien méritée.

Plus nous approchons du sommet et plus les touristes se font nombreux, la plupart ayant opté pour le parking payant du Visitor Center. Une partie du site beaucoup moins authentique, comme en témoigne ce centre commercial sous terre, l’Atlantic Edge, qui regroupe un restaurant, des boutiques et un musée. Consacré à l’écosystème, à la faune et à la flore des Falaises, ce dernier est toutefois plutôt intéressant. En raison du monde, il devient plus difficile également d’emprunter les chemins étroits jusqu’à la Tour O’Brien, depuis laquelle il est possible d’entrevoir les célèbres îles d’Aran (Inishmore, Inishmaan, Inisheer).

Malgré tout, les Cliffs of Moher restent merveilleuses et offrent de nombreux panoramas à couper le souffle. Les conditions climatiques idéales n’ont fait que bonifier cette visite.

Cliffs of Moher

Le départ

De retour dans la capitale, nous avons une dernière fois profité de la ville, sans oublier de glisser quelques souvenirs dans nos bagages. Nous souhaitions initialement faire un long périple jusqu’en Irlande du Nord pour visiter l’incroyable Giant’s Causeway (Chaussée des Géants). Mais entre la durée de cette expédition (14h avec un tour opérateur), notre fatigue et la météo capricieuse, nous avons préféré faire une croix dessus, surtout avec un retour en France le lendemain. Ce n’est que partie remise !

En bref

  • L’Irlande ne se rĂ©sume pas qu’à sa campagne verdoyante. C’est un pays magnifique qui offre un dĂ©paysement total d’une rĂ©gion Ă  l’autre. Mais une ambiance conviviale qu’on retrouve partout, des ruelles aux ports, des bâtisses colorĂ©es aux pubs traditionnels.
  • Les conditions climatiques ont grandement contribuĂ© Ă  la rĂ©ussite de ce pĂ©riple. ExceptĂ© deux ou trois jours pluvieux et un ciel parfois couvert, le soleil s’est montrĂ© dans les rĂ©gions cĂ´tières.
  • Les irlandais sont chaleureux et accueillants. Toujours prĂŞts Ă  aider, ils ont le cĹ“ur sur la main et nous font sentir chez eux comme chez nous. Un grand merci Ă  nos hĂ´tes ! Il faut juste s’habituer Ă  leur accent parfois difficile Ă  dĂ©chiffrer.
  • Deux semaines suffisent pour profiter d’une grande partie du pays si l’on n’est pas vĂ©hiculĂ©. Dans le cas contraire, la pĂ©ninsule de Dingle et la rĂ©gion du Connemara mĂ©ritent de s’y attarder plus longtemps car elles regorgent de nombreux trĂ©sors.
  • Pour tout dĂ©placement Ă  Dublin et ses environs, la Leap Card est extrĂŞmement intĂ©ressante puisqu’elle permet de rĂ©aliser des Ă©conomies non nĂ©gligeables. Elle peut s’utiliser de diffĂ©rentes manières (Airlink, Dublin Bus, Go-Ahead Ireland, Luas, DART, Commuter Rail, navettes depuis et vers l’aĂ©roport).
  • En tant que français, il est difficile de parler de la nourriture outre-Manche sans ĂŞtre offensant, non pas qu’elle soit mauvaise mais sĂ»rement moins Ă©laborĂ©e que la nĂ´tre. Laissons-nous tout de mĂŞme tenter par de nouvelles saveurs avec ce fish & chips revisitĂ© au saumon. Impossible non plus de passer Ă  cĂ´tĂ© de l’ambiance si particulière des irish pubs avec leur dĂ©coration rustique, leurs sessions de musique live et les pintes de bières qui coulent Ă  flot. Pour ceux qui n’apprĂ©cient pas l’amertume de la Guinness, n’hĂ©sitez pas Ă  commander une Guinness & Black. Le sirop de cassis lui donne un petit goĂ»t sucrĂ© bien plaisant.

FAQ Goyav

Quelle agence de voyage choisir pour l’Irlande ?

S’il n’est jamais facile de choisir la bonne agence de voyage, nous vous conseillons de privilĂ©gier une agence locale. Pour cela, vous trouverez sur Evaneos quelques agences de voyage locales en Irlande soigneusement sĂ©lectionnĂ©es pour vous organiser un sĂ©jour sur-mesure.

Faut-il prendre une assurance de voyage pour se rendre en Irlande ?

Pour rĂ©pondre Ă  cette question, il est important de savoir si vous avez des assurances avec votre cartes bancaire. Si vous n’en avez pas ou que vous jugez qu’elles sont insuffisante, nous vous conseillons de choisir une assurance avec annulation. Dans le contexte actuel et la crise de Covid-19, Chapka Assurance propose un plan Cap Annulation pour ĂŞtre remboursĂ© en cas de force majeur.

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