Road Trip en Europe

J'ai eu la chance d’avoir de longues vacances en 2021, ce qui m’a permit de partir en road trip pendant un mois en Europe; et je vais essayer de vous décrire au mieux ce merveilleux périple à travers ce blog. Merci de votre lecture et à bientôt

28 jours de road trip en Europe

Informations sur le voyage

  • Durée : 27 jours
  • Nombre de voyageurs : Solo
  • Budget par personne : 5000 €
  • Budget utilisé pour :
    • Vol ou transport
    • Logement
    • Activités
    • Visites
    • Food & drinks
  • Itinéraire : Mon itinéraire consistait à faire en 30 jours un road trip en Europe en visitant un maximum de pays tout en voyant du paysage. J'ai donc débuté mon voyage en partant de Saint Dié des Vosges pour me rendre en Allemagne de l'Ouest 3 jours ( Freiburg - Foret noire et Lac Constance - Starzlachklamm & Füsse ), J'ai ensuite enchaîné sur l'Autriche de l'Ouest ( Lac Eibsee - Nature’s Ice Palace & Cascade de Krimml - Parc national Hohe Tauern -Unesco Biosphärenpark & Villach ), Puis par la Slovénie ( Parc national de Triglav & Lac de Bled - Gorge de Vintgar & Ljubljana ), La Croatie ( Pula - Krk crique et ville - Baška - Lac de Plitvice - Zagreb ), La Hongrie ( Budapest ), L'Autriche de l'Est ( Vienne - Lainzer Tiergarten ), La République tchèque ( Kreuzenstein Castle & České Budějovice - Parc national de Šumava - Prague - Karlovy Vary ), L'Allemagne de l' Est ( Schmakalden & Drachenschlucht - Herkules & Paderborn ), Les Pays-Bas ( Delft - De Hoge Veluwe National Park ) Et enfin la Belgique ( Bruxelles et Bruges ).
  • Logement(s) recommandé(s) :

La préparation du road trip

Sommaire:

En effet, partir à l’étranger en solo avec sa voiture ça sonne bien sur le papier mais dans les fait il y a pas mal de détails à préparer et à organiser.
J’ai donc commencé à planifier l’ensemble du séjour, et pour ce faire j’ai du choisir plusieurs éléments:

  • Les pays que je voulais visiter
  • Les endroits que je souhaitais voir
  • Les routes à prendre en fonction de mes trajets
  • Les objets nécéssaire à emmener

Je vais donc commencer par vous parler de la préparation antérieur au voyage, qui est tout autant importante que le voyage en lui même.

Les pays:

Il y a tout de même 27 pays en Europe et il m’a donc fallu choisir parmi ces derniers, ceux que je souhaite visiter et qui étaient faisable à voir en 1 mois, donc plus ou moins frontalier.

Il y avait plusieurs pays que voulais visiter comme la Croatie et ses paysages paradisiaques ou encore la Hongrie avec Budapest, sans parler de l’Autriche de l’ouest et de l’Est avec Vienne.

J’ai donc décidé de mon itinéraire:

  • Allemagne du Sud-Est
  • Autriche de l’Ouest
  • Slovénie
  • Croatie
  • Hongrie
  • Autriche de l’Est
  • République tchèque
  • Allemagne en diagonale
  • Pays-Bas
  • Belgique

Tous ces pays ont donc été choisis parce qu’ils me plaisaient et qu’il était possible de tous les visiter dans le délais impartit.

Alors, il est vrai que comme beaucoup de personne me l’ont dit, 30 jours pour visiter 8 pays c’est trop peu, et c’est vrai que je n’ai pas pu visiter les pays dans leur ensemble ou encore vraiment m’imprégner de leur culture. Cependant, mon but pour ce périple était en premier lieu de visiter des endroits importants des pays, afin de mettre des images sur ces derniers et me permettre de découvrir le lieu un minimum.

Les lieux à visiter:

Une fois le choix des pays fait, il m’a fallu décider d’un itinéraire précis, j’ai donc du choisir des lieux à voir qui correspondaient aux pays que j’allais visiter en suivant.

Je me suis donc posé (chez mon meilleur ami à ce moment la), j’ai ouvert l’application plan sur mon ordi et j’ai tapé monuments pour chacun des pays choisis. Je me suis également beaucoup aidé des suggestions d’autres touristes pour les zones géographiques ou j’allais passer. En effet, ne visitant pas l’intégralité du pays, j’ai du chercher des endroits à voir dans une zone restreinte ( par exemple, allant en Autriche après l’Allemagne, j’ai du longer le sud de l’Allemagne et donc rechercher des lieux dans cette partie du pays). Les endroits que je cherchais principalement variaient entre villes et paysages naturels tel que des lacs, des montagnes ou encore des parcs nationaux.

J’ai donc sur map, enregistré tous les points à visiter dans chaque pays, ce qui m’en faisait une vingtaine sur certains pays, bien trop nombreux pour tous les faire mais qui me laissait un large choix. Une fois mon second tri fait, et ayant le besoin d’être très organisé, j’ai calculé les itinéraires entre tous les lieux à visiter, me donnant une estimation du temps séparant les destinations entre elles.

Ainsi, j’ai pu organiser réellement mon voyage en terme de temps. C’est à dire, choisir combien de lieux je pouvais visiter en une journée, et organiser la journée du lendemain en prenant en compte les temps de trajets passés en voiture.

Les capitales de certains pays étants pour moi des endroits prioritaires, il a également fallu créer les itinéraires en les prenants en compte, tout en sachant que chaque endroit visité demandait un temps de trajet différent pour y aller, mais également un temps sur place qui variait selon la géographie du lieu. En effet, un parc naturel en montagne prenait davantage de temps à observer que la visite d’une ville.

Il m’a donc fallu y réfléchir aussi étant donné que je ne pouvais consacrer que 3-4 jours à chaque pays.

En plus du trajet aller et du temps sur place, j’ai donc du réfléchir aux endroits ou dormir, qui devaient me permettre soit de me rapprocher du lieux du lendemain, soit d’être proche du lieux visité dans la journée si celle-ci se terminait tard. J’ai donc du chercher des villages alentours pour ensuite trouver des hôtels et Airbnb dans ces coins là.

Les choses à emmener:

À la base l’idée c’était de partir à deux dans un van (acheté ou loué), mais mon frère n’a finalement pas pu venir et j’ai donc du trouver une alternative. Il y a 3 ans j’étais aux Pays-Bas pour un stage et en repartant en France je me suis acheté une voiture, une allemande, et je n’en suis pas mécontent, ça marche bien, c’est du solide et c’est confortable! Je partirais donc avec ma propre voiture.

Il a ensuite fallu la remplir et seulement le coffre afin de pas s’étaler et ne rien laisser apparaître sur la banquette arrière, un coffre c’est si grand et si petit à la fois pour une personne seule quand on est en train de la remplir pour un mois de voyage.

J’ai donc du réfléchir aux essentiels:

  • une lampe torche
  • Un livre pour s’occuper le soir
  • Un sac d’habits, non deux quand même et il a fallu organiser les affaires de chaque sac, créant par la suite toute une organisation dans le choix de l’outfit journalier.
  • Des paires de chaussures, 3 exactement; 2 paires d’air force 1 qui sont vraiment aussi bien pour de longues visites en ville que pour des chemins dégagés et une paire de chaussures de rando, accompagné de tongs bien sur au cas ou. Les paires de chaussures sont rangées dans deux boites afin de limiter la place et les ranger facilement si elles sont salies.
  • Mon appareil photo dans sa sacoche et avec le trépied (qui n’aura que peu servit).
  • Mon ordinateur avec les cables, le disque dur et l’enceinte.
  • Tout un tas de barres aux céréales (très pratique pour le gouter, le déjeuner ou en en-cas).
  • Plusieurs manteaux/vestes en fonction des météos qui pourraient survenir.
  • Un parapluie si nécéssaire et deux serviettes dont une de plage qui n’aura que très peu servit.
  • Deux sacs, un contenant l’ordinateur, le disque dur et les affaires importantes et qui pouvait servir de sac de rando car plus serré et avec deux porte bouteilles; et le second, un eastpack pour quand je sortais en ville ou pour les courses ou autre. Il y avait également un 3e sac qui ne contenait que les sous vêtements, pratique et rajoutant un sac pour le choix des habits.
  • Un cable adaptant la sortie Lightning vers cassette (la voiture datant de 2001 et le besoin de musique vitale pour ce parcours de 8000 km), et mon frère m’ayant acheté juste avant le départ un ancrage pour le téléphone.

J’étais enfin paré à partir pour ce périple.

Donc ma voiture sera mon destrier pour ce voyage, cependant une révision s’impose et cela s’avère onéreux.
Il faut être sur que la voiture puisse endurer les kilomètres et les route de montagne et de campagne plus ou moins accidentées, et cela a un cout qu’il faut prendre en compte avant de partir et ainsi  prévoir un budget suffisant.

Le budget :

Concernant le budget, il y a plusieurs paramètres à prendre en compte:

  • La voiture qui doit être en forme et me concernant, ca m’a couté 900€ pour la mettre d’aplomb.
  • La nourriture: même s’il y a beaucoup de sandwichs ou salade issus de supermarchés (amour sur les rayons pâtisserie salée sucrée de LIDL), cela à un cout en cumulé. À cela s’ajoute les repas en restaurants pour les spécialités ainsi que les à cotés (friandises, boissons et autres gourmandises). En tout, la nourriture à du compter à hauteur de 600€
  • L’essence: alors certes en fonction des pays, les prix varient (2€ aux Pays-Bas contre 1€ en Hongrie) et vu tous les kilomètres parcourus, le plein se fait tous les 3 jours, ce qui équivaut à 800€ approximativement.
  • Le logement: là aussi les prix varient en fonction des pays, tout comme la taille et les prestations des logements; en moyenne un prix de 30€ la nuit et 50€ en revenant vers l’Allemagne. C’est un budget conséquent qui monte à 1000€ je pense.
  • Les gadgets et autres équipements à acheter: je pense notamment à de quoi maintenir son téléphone en conduisant, un appareil photo ou encore une batterie externe (à savoir qu’en Europe, la plupart des pays ont le même type de branchement et prise murale, ce qui est très utile et important).
  • Les péages, douanes et stationnements: les péages sont aussi à comptabiliser bien sur, en plus des tarifs de passage des routes par moment ou encore les stationnements en zone touristique ou en ville, soit un montant total de 200€.
  • Les activités: que ce soit les parcs touristiques ou lieux iconiques, les tarifs sont relativement élevés (28€ pour l’entrée aux lacs de Plitvice en Croatie ou encore 5€ pour un chemin privé en montage allemande), en tout, ces couts cumulés ont du atteindre 400€.
  • Les cadeaux et souvenirs: difficile d’en ajouter trop par manque de place, mais il y a toujours des choses a ramener de voyages, que ce soit culinairement parlant ou matériel avec du fromage des pays-bas, du miel de Croatie ou encore des habits sur Zagreb et objets d’art de Prague; soit un budget de 150€ en comptant mes achats compulsifs.

Je crois que cette liste est plus ou moins exhaustive, en tout le budget total du voyage avoisine les 5000€, ce qui est conséquent et qui correspond à mes envies et besoin, il vous est totalement possible de le réduire ou même de l’augmenter selon vos choix.

 

 

Day 1 : Freiburg - Allemagne

Le premier jour, quelle aventure.

J’étais chez mon frère à Saint Dié des Vosges, pas loin de Strasbourg afin d’être au plus prés de la forêt noire en Allemagne qui est ma première destination.

Je suis donc partit dans l’après midi et après 2h de route pluvieuse et un peu montagneuse, je suis enfin arrivé à Freiburg, mon premier arrêt ou j’avais réservé un Airbnb.

Déjà en arrivant en Allemagne, je me suis vite rendu compte que les allemands avaient de belles voitures puissantes et bien entretenues, et que le nombre de radars était conséquent (à retenir).

Je suis donc arrivé dans cette zone pavillonnaire, très allemande avec des maison mitoyenne plate et sans vie extérieur comme un long bloc parsemé de portes.
L’Allemagne était très à chez à cheval sur le Covid et j’ai donc du porter un masque et me nettoyer les mains pendant que l’hôte m’expliquait les règles à suivre et instructions.
Cette maison adorable sur 3 niveau me laissait une grande chambre dans laquelle j’ai pu rapidement m’installer.
Comme je le disais précédemment, c’est tout une organisation de préparer sa soirée et le lendemain avec les affaires dans le coffre. J’ai ainsi du chaque soir, choisir mes habits pour le lendemain, prendre mes sacs avec ordinateur, appareil photo, livre, bouteilles et produits d’hygiène. Les sacs sont utilisés en fonction de l’activité et je dois donc à chaque changement vider ou remplir ces derniers en passant dix minutes la tête dans mon coffre.

Une fois cela fait, aux alentours de 20h, je suis allé en centre ville afin de visiter cette première étape. Je me suis donc garé, et par une petite pluie, j’ai déambulé dans la ville peu active, dont les échoppes et lieux de rencontres fermaient ou l’étaient déjà. Cette ville à l’architecture atypique et aux multiples canaux m’a permit de mettre un premier pied dans mon intrigant voyage. J’ai donc marché pour voir les lieux importants, avec mes écouteurs et muni de mon téléphone (car je n’avais, je ne sais pour quelle raison pas pris mon appareil photo, probablement pour la faible luminosité). Je suis passé devant une boutique de skate, Blue Tomatoes pour les connaisseurs, et il me fallait un cadeau pour l’anniversaire de mon frère mais le magasin étant fermé, je devais y retourner le lendemain avant de bouger au prochain lieu.
Je suis donc rentré après deux heures de marche à travers la ville, je me suis douché et n’ayant rien pu trouver d’ouvert pour manger, je me suis contenté des barres de céréales précédemment acheté. J’ai ensuite pu faire un FaceTime avec mes frères pour leur expliquer ce début de périple et une fois cela fait, un peu de lecture et au dodo afin de se lever tôt le lendemain.

Réveil vers 9h pour un départ 30 minutes plus tard. Je fais donc un arrêt au magasin de skate et trouve de quoi habiller mon frangin, et c’est en repartant, que je me fait flasher à 34kmh au lieu de 30 par un des nombreux radars (la photo est belle).

freiburg

Day 2 : Black Forest & Lake Constance - Allemagne

Le paysage défile, je passe à travers la campagne allemande et les nombreuses zones boisées de la Forêt Noire, appréciant l’humidité et l’atmosphère qui y règne,

Je me gare donc une bonne heure plus tard dans un parking à étages, je m’équipe en sortant de la voiture de mon sac et mon appareil photo pour prendre mes meilleurs clichés.

Je commence à me diriger vers le lac et passe devant un musée payant ainsi qu’une grande esplanade appartenant à un château et surplombant cet imposant lac. Je descends ensuite dans le village en m’ayant assuré de prendre des clichés depuis cette vue. Dans les escaliers, je me rend également compte que le château en question est un vignoble et nombre de vignes sont organisées sur le flanc face au lac.

De grands ferrys font la traversée reliants plusieurs villes.

En bas, dans la partie touristique du village, il y a deux grandes allées bordées de bars, restaurants et glaciers dont l’une est au bord du lac et il est possible de boire en terrasse avec une vue directe sur le plan d’eau. Un petit port ainsi qu’une jetée se trouve sur le coté gauche du village, avec des bancs, des canards se reposants et trois statues disposées sur un grand poteau, représentants un oiseau ailé style Goéland ainsi qu’un navigateur posé sur une map monde.

Je me suis donc posé sur un des bancs afin de manger ma salade achetée dans un Lidl précédent et appeler ma mère pour lui décrire ce magnifique début de voyage.
J’ai ensuite commencé à remonter dans le village et utilisé mon appareil photo en déplacement, passant devant une belle fontaine ou plusieurs personnages se trouvent au sommet, l’eau sortant par les multiples tête sculptées sur la colonne.

C’est après 30 photos par spot en modifiant les réglages pour le cliché parfait, que je me suis décidé à utiliser le mode IA (Intelligence Artificielle) de l’appareil afin de ne pas m’attarder trop sur chaque emplacement.

Ce village était vraiment magnifique, avec de vives couleurs intenses venant des fleurs disposées partout sur les rebords, mais également des façades des habitations, jaune, rouge ou orange pétillant avec des volets bleu azur ou d’un vert olive prenant.

De plus le style architectural était des plus appréciable, avec des poutres apparentes aux charpentes dessinées et des fenêtres fleuries. Cela donnait une atmosphère calme et paisible à ce village bordant le lac.

Je déambulait donc dans le village, remontant vers le haut et l’entrée, avec bien trop de couches sur mes épaules et un appareil photo que je ne maitrisait encore pas bien dans son coté pratique. J’ai tout de même réussi à prendre mes premiers clichés architecturaux et je suis satisfait du résultat.

Je suis donc arrivé en haut, je me suis posé pour reprendre mon souffle et regarder les clichés en compagnie de tous les allemands déblatérants sans que je ne comprenne un mot.

En sortant de la ville, je passe par de petites rues ou des magasins de vêtements et boutiques d’art se trouvent, avec des devantures originales,

J’ai donc fini par retourner à ma voiture pour me diriger vers l’appartement de mon prochain hôte qui habite à Meckenbeuren et se dénomme Gunther. Je roule donc 1h avant d’arriver dans la zone pavillonnaire en question, Gunther m’accueil et me fait visiter son 2 pièce en me présentant mon canapé lit. Partant à la piscine, je reste donc seul et commence à m’installer et trier mes photos.

Le tri des photos chaque soir est très long, il faut choisir les photos de bonne qualité et supprimer les inutiles, ensuite je dois enlever et insérer la carte sim dans le Mac pour par la suite sélectionner les meilleures qui seront mises sur Instagram et les retoucher un peu si nécessaire. Une fois ma routine d’instagrameur faite, je suis sortit me balader dans les environs à la recherche d’un endroit ou manger. N’ayant rien trouvé, j’ai marché aux abords d’une fac avant d’aller me poser dans un parc pour enfant faisant face à l’école maternelle du quartier. J’y passe au moins une heure, à manger mes barres de céréales et à réfléchir sur ce début de voyage et sur ce que j’étais en train de faire d’un point de vue personnel.
Puis je suis rentré et j’ai passé ma nuit le plus tranquillement possible, n’entendant pas mon hôte partir le matin ou rentrer le soir.

black forest

Day 3 : Starzlachklamm & Füssen - Allemagne

Départ toujours à 10h et je me dirige maintenant vers une randonnée en campagne aux abords de montagnes.
Je m’arrête sur la route dans une petite ville qui m’avais semblé jolie et y marche pendant une heure, passant par les rues ou les lycéens affluaient à l’heure du repas, et devant de beaux édifices colorés.

J’ai également pu y trouver un kebab et c’était très bon, cependant, ils n’ont pas de sauce algérienne et le menu ne comprend pas de frites, il faut le savoir.

J’ai donc roulé jusqu’au départ de la randonnée, avant de me garer et de me préparer. J’enfile mon sac et change de chaussures pour des plus adaptées à ce type d’excursion (ces chaussures m’ont sauvé ma condition plantaire). Je débute le chemin jusqu’à arriver en bas d’une magnifique cascade et je tente de la prendre avec un temps d’exposition allongé afin d’avoir le mouvement de l’eau, mais ne sachant pas assez utiliser l’appareil et la luminosité étant trop importante, le rendu n’est pas satisfaisant.

Je remarque que pour continuer, il faut passer par un portail ainsi qu’un chalet vendant des souvenir. Ce dernier est en fait l’entrée du passage menant au sommet, et étant une propriété privée, il faut payer 5€ pour avoir le privilège de continuer. Je paye donc la somme et m’avance sur ce chemin passant au bord de la rivière quelques mètres plus bas. Mon père m’appelle à ce moment là pour avoir de mes nouvelles, mais étant dans un canyon et en hauteur, la conversation n’a pu être longue mais néanmoins très agréable.

Je continue mon avancée, traversant le canyon sur des passerelles aménagées, passant sous des roches humides afin de me rendre vers la grande cascade. J’y arrive après seulement 15min de marche et je vois des gens faisant du canyoning. Je continue mon ascension et grimpe cette pente ardue dessinée en virages multiples bordés de falaises que certains escaladaient. J’arrive après une heure en haut de la colline qui donne sur une vaste plaine dans laquelle un grand chalet se dessine au milieu des vaches.

Je me pose sur un banc afin de changer d’objectif et boire un coup tout en me retournant vers l’autre versant de la colline, celui par lequel je venais de grimper. Un magnifique paysage dégagé s’offre à ma vue et je le contemple en appréciant les forêts de conifères et autres collines au loin.

La randonnée continue, empruntant une route goudronnée qui monte au soleil et je croise quelques inconnues dans l’ascension,

Plus tard, suite à cette randonnée, je me retrouve sur l’autoban (autoroutes allemandes) et ma voiture chargée et voulant qu’elle survive à tout le reste du voyage, je me cale à seulement 140kmh sur la file de droite. Je double des camions et véhicules roulant à une allure plus réduite, mais je me fais également dépasser par moults voitures davantage puissantes et roulants à des allures bien plus importantes. Je décide donc également de tester la mécanique de ma voiture car au fond j’aurais peu d’occasion de le faire en toute légalité et je m’élance donc et atteints rapidement les 170, 180, 190 et en atteignant symboliquement la barre des 200kmh, je relâche mon pied et me recale à l’allure du régulateur, bêtement satisfait. 

Une dizaine de minutes plus tard, je prends la sortie pour le village ou je passerais la nuit et environ un kilomètre plus tard, en arrivant dans un petit village, j’aperçois dans un virage une voiture de police garée et observant les véhicules passer. Je les regarde et sais pertinemment que j’allais être suivi sous peu et comme prévu, la sirène s’illumine dès que je passe devant eux et je me gare donc sur le bord de la route.

Deux policiers descendent, me demandent mes papiers ainsi que ceux du véhicule et pendant que l’un d’eux s’en va vérifier mon identité dans la voiture, le second me demande le pourquoi de ma présence ici. Une fois mes motivations expliquées, il m’a été demandé de sortir du véhicule, d’ouvrir le coffre et de m’en écarter. Je m’active donc et attends pendant la fouille en observant le paysage de montagne alentour, je suis à ce moment la non loin de la ville de Füssen dans le sud de l’Allemagne.

Une demi heure plus tard, je me gare, prépare mes affaires pour la soirée et je toque à la porte de ma prochaine hôte. Après un room tour et le code wifi demandé, je pose mes sacs et retourne à ma voiture pour retourner à Füssen qui se trouvait à 3 kilomètres d’ici. J’arrive en fin d’après midi et le soleil commence à se coucher, je débute alors ma visite et appréciant les bâtiments; le soleil tombe et mes photos devront s’adapter à la luminosité. Cette ville est au bord d’une rivière et pour accéder par un des cotés, il faut traverser un pont qui mène à une allée montant à l’intérieur de la ville mais également à un magnifique batiment, à l’architecture médiévale folle avec ses toits rouge, ses façades blanches et ses tours cylindriques se dessinants parfaitement.

De nombreuses fenêtres anciennes donnent un coté ancien au lieux qui est parfaitement entretenu et hypnotisant.

En m’enfonçant davantage dans la ville, je vois des bâtiments aux façades colorées (oranges, vertes, rouges, bleues), étroites et longilignes avec de nombreuses fenêtres.Une grande tour parée d’une horloge surplombe la ville, Des magasins bordent les rues passantes, leurs façades sont décorées d’une manière spéciale avec un ton ancien comme si un filtre était appliqué sur les devantures.

Une fois ma ballade en ville faite, je cherche un endroit ou je pourrais diner le soir et en Allemagne comme dans de nombreux pays d’Europe, l’heure du souper est tôt, aux alentours de 18h30 et il est maintenant 20h. Par chance, en retournant vers le pont, je trouve un restaurant donnant sur la rivière avec une vue agréable sur le batiment au toit rouge à l’entrée de la ville. Une table est mise à ma disposition, et malgré la chaleur peu présente, je décide tout de même de m’installer en terrasse.

Je commande ainsi bien évidemment une bière ainsi qu’un plat typique dont je suis incapable de me rappeler le nom, quelle complexité au moment de commander car la carte n’était pas traduite en anglais donc j’ai tant bien que mal tenté de traduire les noms et descriptions des plats pour trouver quelque chose à mon gout. Tout se passe pour le mieux, je règle mon repas à l’aide de mon téléphone et Apple Pay (extrêmement pratique pour tous les paiements internationaux) et je retourne une dernière fois en ville car j’ai aperçu plus tôt un château style néo-gothique magnifique et je décide donc de m’y rendre. Je passe ainsi sur ma route devant des vitrines atypiques.

Des remparts entoure l’édifice et je me prends à apprécier le moment ainsi qu’à chanter en accord avec la musique que lisent mes écouteurs. Je monte donc tout en haut et arrive dans une grande cour intérieur magnifique dans laquelle deux personnes étaient assises sur un banc, que j’ai dérangé à chanter très faussement.

Bref, rentré à mon gite je sélectionne les photos et les partage sur Instagram.

 

Day 4 : Lac Eibsee - Autriche

Le lendemain, petit détour pour prendre de l’essence et j’en profite pour photographier un château au loin dans la brume sur le sommet d’une falaise, magnifiquement allemand avec ses grandes tours et son parfait état, mais je n’avais pas prévu de le visiter donc je me contentais de cette lointaine photo brumeuse.

Je m’arrête également au supermarché pour y refaire mes provisions de bananes, barres vitaminées et bonbons bien sur, ainsi que mon repas du soir.Enfin, je reprends la route et me dirige vers le plus prenant des lieux que j’ai pu apprécier. Je longe maintenant le sud de l’Allemagne, des collines et des plaines d’une herbe magnifiquement verdoyante. Je me fais doubler par une Lamborghini au moment ou le réseau me lâche pour passer en Autriche, hors, le lac ou je me rendais était en Allemagne mais Waze à du me faire aller au plus court et quelle beauté malgré les tracteurs et les nombreuses pentes.

J’arrive finalement vers une montée qui ne s’arrête pas et contrairement au routes de montages, la route était plutôt large et sans trop de virages. C’est en arrivant en haut que je me rends compte de l’aspect touristique du site, étant un mercredi j’étais d’autant plus étonné du monde.

Le fait est qu’en faisant mes recherches de lieux à visiter un mois plus tôt, je voyais les photos du lieu et de sa beauté mais je n’ai pas été prévenu de l’aspect touristique et je me suis ainsi retrouvé à rentrer sur un des plusieurs grands parkings payants permettants l’accès au Lac.

Je me suis ainsi garré au sommet de cette montagne et me suis rendu compte en sortant de la voiture que le lac n’était pas le seul lieu attirant les foules ici. Une station téléphérique tournait à plein régime et envoyait les passagers à un pic bien plus haut dans la neige, quel chemin fou pour y accéder, alors qu’ici bas le soleil est radieux. J’avais les yeux grands ouverts devant ces parkings remplis de voitures et de touristes se dirigeants vers ce grand téléphérique ou plus bas vers le lac qui se dessine au loin, dans la cuvette du sommet.

Je prépare ainsi mes affaires et m’empresse de débuter ma randonnée. Je commence donc la descente vers une grande maison en bord de lac qui fait restaurant et loue canoës, pédalos et padles pour flotter sur ce lac d’une eau pure et délicatement clair azur à la surface et sombre en profondeur.

Je décide de faire le tour par la gauche et entame cette longue marche, passant d’abord par la plage bordant le lac et la forêt montant derrière elle et j’en profite pour m’avancer dans le sable afin de prendre une photo au niveau de l’eau, du lac et du sommet de la montage entourant toute cette masse aqueuse telle une forteresse naturelle protégeant son biome.

Je marche donc sur ce chemin dont le tracé monte ou descend abruptement par rapport au niveau du lac, et je m’arrête souvent pour contempler cette eau aux teintes bleutées, avec des trous d’eau plus claire par endroits et les montagnes plus hautes que certains nuages recouvertes de forets de conifères en arrières plan.

Je croise des randonneurs fréquemment, des couples, des familles, des jeunes, des plus âgés, brefs tout un tas de gens et je contemple ce lac du haut de la falaise longeant l’eau. À mi chemin, à l’opposé exacte du parking et du chalet aux pédalos, je décide de m’arrêter pour manger le repas de midi. Le chemin est à ce stade vraiment situé plus haut que le bord de l’eau et je descends donc en essayant de ne pas glisser vers un point plat au bord de l’eau.

Arrivé en bas, je dépose mes affaires et admire le paysage alentour avant de me poser et sortir de quoi me sustenter (des parts de pizza et un donut de lidl trouvées au rayon boulangerie ainsi qu’une banane).
Avant de reprendre le chemin, je prends plusieurs photos de cette petite crique et du sommet opposé de la montage sur laquelle le téléphérique fais ses allées venues.

Je jette mes déchets dans une des nombreuses poubelles qui jonchent le sentier, et remettant ma casquette je décide de me faire un shot de kiffe, ce qui s’apparente à sortir le petit flacon que j’ai dans la poche gauche de ma veste, le débouchonner et le sentir délicatement avant de le refermer, de le ranger, et d’arborer un grand sourire tout en appréciant au maximum le moment présent. C’est une parenthèse dans cette balade qui me fait me sentir heureux et satisfait des choix m’ayant permit d’accomplir ce voyage, quelle vie.

Il reste encore la moitié du lac à faire donc je ne m’attarde pas sur les nombreux points de vues sur le lac et les montagnes en arrière plan telle des murailles nous protégeant, et je continue mon chemin avant d’arriver à un embranchement, l’un longeant le lac et le second menant davantage dans la forêt. Je décide de partir en forêt et je ne suis pas déçu car en m’enfonçant, je suis plongé dans une atmosphère plus sombre, plus humide avec des conifères et de la mousse qui parsème les roches alentours.

Un petit chemin se détache du sentier principal et je décide de l’emprunter car il est trop discret pour de ne pas mener à un endroit spécial, et c’est ainsi que 2 minutes après je tombe sur un magnifique bassin d’eau lisse et profond, dont la teinte sombre reflète à la perfection la nature alentour. Une magnifique photo en ressort, l’eau servant de miroir au paysage composé de rochers couverts de mousse et d’arbres cachants la lumière dans le sous bois, à tel point que la photo est presque identique qu’importe le sens vertical.

Très content de mon cliché mais aussi de tous ceux que j’ai pu faire aujourd’hui, je décide de finir cette randonnée et retrouve en 30 minute le parking. Je range donc mes affaires et m’en vais dans la cabine payer mon stationnement afin de ressortir 10 minutes plus tard.

Les virages s’enchainent en même temps que je grimpe de plus en plus en direction de la frontière autrichienne et je m’arrête sur la route qui offre un magnifique panorama. Il se trouve que cet arrêt correspondait à mon deuxième arrêt de la journée. Sur les photos vues du lieu, il s’agissait d’un second lac dont j’avais également prévu de faire le tour mais qui s’avère finalement impraticable. Je prends donc mon cliché du lac et de son eau aux teintes bleutés, entourés de monts de chaque coté, laissant ainsi une vue dégagée sur une imposante montagne entourée d’une robe de nuages et d’un dédale de forêt à sa base dont la roche du sommet est blanche.

Cependant, cette photo a beau être belle, l’activité qui devait durée 2-3 heures s’est réduite à 10 minutes et je dois alors trouver de quoi m’occuper avant d’arriver à mon gite du soir.
Je cogite alors dans le but d’optimiser mon temps et j’en viens à la conclusion que je devrais en profiter pour avancer vers ma destination du jour suivant qui allait me demander 3 heures de route.
Je m’empresse donc d’annuler ma réservation et cherche un second hébergement sur la route de ma prochaine visite. Un Airbnb me semble bien et j’envoie la réservation, cependant je savais que tant que la personne n’a pas accepté, on n’est sur de rien et je reste donc proche de la réponse pendant que je reprends la route en direction de l’Autriche.

Lac Eibsee

Je monte par des routes magnifiques, passant entre vallées et pentes en virages dans les montagnes autrichienne. Je passe ainsi très rapidement la frontière à laquelle je n’ai pas été arrêté et j’ai ainsi pu débarquer dans le pays qui m’a époustouflé, avec ses plaines nombreuses bordées de chaines de montagnes, ses villages aux maisons et chalets massifs avec de nombreux balcons en bois jonchés de fleurs et ses toits verts aux nombreux panneaux solaires.

Un paysage qui m’a particulièrement plus, mêlant nature et architecture traditionnelle tout en étant à la pointe du développement avec des radars nombreux et dont l’icône Waze est différente de chez nous. Je roule donc à travers le paysage montagneux, retrouve petit à petit la civilisation avec des Lildl ou encore des cbd shop par ci par la. Je me rend compte en roulant que je n’ai reçu aucune réponse du Airbnb et je décide donc de me rapprocher encore davantage de ma prochaine destination en espérant trouver un endroit ou dormir pour la nuit sur la route. Dans tous les cas, il me sera possible de dormir dans ma voiture en ultime recours.
Je passe ainsi par la ville d’Innsbruck, équivalent à limoges en nombre d’habitant et qui me semblait jolie de premier abord. Je me retrouve en plein coeur d’une assez importante ville, et le spectacle est gris, avec de grands bâtiments sans trop de couleurs, peu d’espaces boisés et une gamme de voitures davantage vieillissante qu’en Allemagne, il semblerait que les habitants en montagnes aient des moyens plus élevés, peut être du aux touristes.

En avançant sur ma route, les heures s’accumulaient avec des paysages variants entre villes, villages et grandes routes dégagées avec aucunes limites de vitesses, cependant, des deux cotés de ma vision, je ne voyait au loin que des montagnes et je roulais ainsi dans la vallée et son couloir infini. La nuit tombait et j’ai du m’arrêter pour trouver sérieusement un lieu ou coucher, je me retrouve ainsi à chercher les hôtels sut internet, avec un réseau variable, et me retrouve à trouver une pépite sur booking.com, un gite chalet proche de ma prochaine destination, me faisant arriver tard mais j’économisais ainsi du temps sur le lendemain.

Je continue ainsi la route avec la nuit qui tombe et les musiques défilantes dans l’habitacle tout en cherchant de nouveaux styles à écouter. Je me suis mis à rouler dans un super atmosphère en écoutant un mix reggae qui s’est avéré être le meilleur accompagnement sur un trajet sous le levé de la lune. Un paysage magnifique s’offre à moi, d’une noirceur et profondeur en campagne et une vision cimenté et des enseignes illuminés en villes, seul les ombres noires des montagnes se détachent et empêchent la vison latérale. Le couloir se dessine et je me trouve en son milieu tout le long de ma route.

Je fini enfin par arriver à mon gite, et le GPS ne trouvant pas, je me retrouve à entrer dans un chalet/hôtel qui je pensais être mon gite. Il se trouvait que non, et je reprend la voiture pour me garer un peu plus loin sur un parking en pente devant une maison adorable, aux nombreuses fleurs et à l’architecture mêlant pierre et bois.

Il est 20h30, je sors donc, prépare mes affaires et sonne ainsi à la porte, une lumière et une ombre se dessine par le vitrage de la porte décorée. Une gentille dame, ne parlant que peu anglais me montre ma chambre et me donne les horaires du petit déjeuner que j’avais prix en sus pour un raisonnable prix total de 32€. La chambre est rustique, un lit sur un sommier en bois, un petit bureau au niveau de la tête de lit sur lequel je pose mon sac, et une porte à droite en entrant menant à un petite salle de bain. Je récupère le code Wifi, sors des barres nutritionnelles pour mon repas du soir et prend mon appareil photo ainsi que l’ordinateur afin de laisser la magie s’opérer.
30 minutes plus tard, les photos sont choisies, sélectionnées et postées après modification sur Instagram. Je fini ensuite ma routine du soir constituée d’un moment douche suivi de Netflix et d’un livre afin d’être endormi aux alentours de minuit.

Day 5 : Nature’s Ice Palace & Cascade de Krimml - Autriche

9h30 réveil dans ma petite chambre, je m’habille et me dirige à l’étage en prenant ce grand escalier.
Je déboule sur un grand couloir privé ainsi qu’une pièce servant à la restauration, un couple est en train d’y manger et je m’assois donc à une autre table, faisant face aux montagnes lointaine. Du jus d’orange, des fruits, des yaourts, du pain ainsi que des céréales me sont proposés et je me contente du sucré davantage que du salé. Je prends mon temps de manger, en vérifiant mon trajet jusqu’à ma prochaine destination et avant de partir je règle et remercie mon hôte pour ce séjour.

Je reprends ainsi la route et me met à grimper le flanc de la montagne afin de me rendre au Ice Palace, ma prochaine activité. Sur la route, je passe par de petits villages de montagnes magnifiques, des grands hôtels et resorts pour touristes et je me prends à m’arrêter pour prendre des photos de la gigantesque vallée s’étendant à perte de vue. Les paysages sont verdoyants, changeants entre forets et flancs de collines, avec des chalets en pierre et bois aux balcons fleuris tout en long.

Ma destination se trouve être, selon mes recherches, une grotte souterraine en glace et je me rends donc au point GPS donné, en passant par des routes à flanc de montagne ou encore par de nombreux tunnels avant d’arriver à mon supposé lieu d’arrivé qui se trouve être une boutique de sport fermée. Je m’approche donc et ne trouvant personne, je compose le numéro qui ne mène à aucun interlocuteur. Je décide donc de reprendre mes recherches et me rend compte que l’entrée est à 15 kilomètres. Je reprends ainsi la route et arrive tout en haut de la colline, au pied d’une imposante montagne d’où se dessinent plusieurs parkings ainsi que des hôtels et un supermarché apportant tout le confort nécessaire aux touristes.

Je me rends rapidement compte que je me trouve en fait en bas de l’attraction, et ce que je pensais être une petite visite dans les bas fonds du monde se retrouve être une expédition au sommet. Je me prépare donc en mettant ce gros pull doux acheté plus tôt dans un grand centre commercial accès sport qui me portera bien chaud tout la haut, j’enfile mes chaussures de rando, mon sac sans prendre l’appareil photo qui craint le froid (j’aurais aisément pu), et je m’en vais prendre mon ticket en direction du haut de cette montagne.
Aucune indication compréhensible n’est donnée donc je me dirige vers un guichet ou l’on m’explique que je dois prendre 3 téléphériques consécutifs avant d’arriver au sommet ou je trouverais le départ de l’activité. 30 € de ticket pour monter si haut, et je m’engage donc dans la première file d’attente, n’ayant pas de masque FFP2 demandé pour avancer davantage, je me fais réprimander par un gardien qui voyant que je viens de loin me laisse finalement passer en regardant ailleurs. Je suis donc enfin en train de monter vers cette mystérieuse grotte et après avoir pris trois différents œufs et apprécié mon ascension à chaque arrêt, je vois le paysage s’ouvrir à mes yeux.

Je déboule enfin au sommet de la montagne et je me rends rapidement compte que j’ai oublié un élément important, la luminosité et la blancheur de la neige m’explose les yeux et je dois ainsi mettre ma capuche et garder mon regard au sol. Je suis à ce moment content de ce nouveau pull épais et noir qui me garde de cette lumière et du froid environnant. Je rentre dans un container a moitié enfoncé dans la neige et prend un billet (15€) pour la prochaine visite.
Ressortit, je contemple les pistes de ski blanches et immaculées ainsi que les sommets de toutes ces montagnes se dessinants au loin.

Après 15 minutes, un guide sort et commence à nous expliquer le déroulement de la visite en autrichien et en anglais avant d’emprunter un chemin glissant et menant vers l’entrée de la caverne. Certains n’ayant pas prévu des chaussures adaptées se retrouvent à terre rapidement. Nous entrons tous dans cette grotte de glace très impressionnante et débouchons ainsi sur un couloir dans lequel chaque paroi est constituée de glace.

Il nous est interdit de prendre de photos de l’intérieur mais je me permet discrètement pendant que nous marchons sur des revêtements antidérapants et en se tenant à la corde longeant le couloir. C’est vraiment beau, de la glace façonnée en divers tunnels, des cavités profondes et jeux de lumières donnent un côté mystérieux à l’endroit, et nous continuons notre chemin en descendant une échelle glissante pour arriver plus bas encore.

Les gens glissent ou ne se sentent pas à l’aise et je continue donc seul en suivant le chemin tout en observant les moindres cavités et endroits interdits au public.

A la fin de la visite, il nous est proposé de monter sur un canot gonflable afin de naviguer sur une calme rivière souterraine et bien sur j’accepte directement.

Nous montons donc à 6 sur ce canot et la guide nous parle de la découverte de la grotte et de son utilisation par un athlète qui venait quelques jours auparavant d’établir un record en restant à nager dans cette eau à 0 degré. Je prends un magnifique cliché de l’eau pure reflétant les jeux de lumière et nous apprenons en même temps que le réseau est meilleure ici qu’à l’extérieur car l’eau est tellement pure et déminéralisée qu’aucun blocage n’a lieu.

En descendant du canot, la guide nous propose de mettre la main dans l’eau si on le souhaite et je m’exécuterez donc, plongeant ma main dans cette eau claire et pure. Je ressent instantanément le froid et le liquide s’infiltrant  dans ma peau, mais rapidement, l’eau de semble plus exister et je bouge ma main comme si aucune résistance ne s’y appliquait, je ressentait juste ma main froide comme enveloppée dans une couche de velour. Je ressors après 20 secondes ma main de l’eau et reprends le passage menant à la sortie.

Après avoir remercié les guides, repris les téléphérique et appelé ma mère pour lui raconter mes découvertes, je reprends la route en direction d’une cascade se trouvant à 1h30 d’ici. Je conduis donc à travers la campagne autrichienne et ses collines plus ou moins élevées, jusqu’à arriver tout en haut de l’une d’elle et tomber nez à nez avec un péage que j’ai donc du payer pour pouvoir redescendre de l’autre coté et atteindre ma destination. Je m’arrête sur un parking dans la descente pour contempler le paysage et une voiture électrique nommé POLESTAR, similaire à TESLA se gare à coté, on ne voit que peu cette marque par chez nous. 

C’est en arrivant en bas que je me rend compte que ma destination est atteinte et je rentre donc dans le seul parking mis à disposition pour le lieu qui se trouve être aussi davantage touristique que je ne le pensais. Il est déjà 17h et le soleil ne tardera pas à se coucher, je m’empresse donc de préparer mes affaires et me dirige vers la cascade et un guichet obligatoire menant au lieu me fait perdre du temps et de l’argent. Je m’acquitte donc de l’entrée et débute mon ascension vers le sommet de cette chute d’eau. Je zigzague ainsi sur la rive droite de la pente, m’arrêtant pour prendre des photos et reprendre mon souffle.

J’arrive au sommet de la cascade et je prends ainsi un magnifique cliché de l’eau descendant abruptement et laissant place à un couloir dégagé donnant sur la plaine et le village au loin.

C’est en me retournant que je me rends compte que cette cascade possède plusieurs points de chute, et n’étant pas venu pour rien, je décide de monter jusqu’au plus haut.

Le soleil se couche, je croise de moins en moins de monde et l’air se rafraîchit, mais je continue vers mon objectif en accélérant l’allure et mon sac commence à peser tout comme mes habits qui me donnent chaud. Je décide de me poser sur un banc pour optimiser au mieux mon ascension et je reprends le chemin tout en passant un coup de fil à mon frère pour avoir de ses nouvelles.

Je passe à côté de plusieurs cascades qui se succèdent et me prends l’embrun sur le visage ainsi que sur mon objectif qui capture de beaux clichés avec l’eau, les parois rocheuses et les conifères laissant filtrer la lumière orangée du coucher de soleil.

J’arrive enfin au sommet de la cascade reine, il fait froid et c’est très venteux. Je prends tout de même un temps pour apprécier le moment et me pose sur un banc entouré de panneau explicatifs, me protégeant ainsi du vent et me permettant de voir que ce chemin mène à de nombreux autres lieux plus hauts les uns que les autres, que ce soit des chalets, des restaurants d’altitude et des refuges aux sommets de montagnes. Mais il commence à faire vraiment nuit et je débute la redescente qui se fait bien plus rapidement que le voyage allé, croisant d’étranges personnages sur mon chemin.

J’arrive au parking en bas, repose mes affaires, et en voulant partir je n’arrive pas à ouvrir la barrière et me voit demander à un autrichien passant par la comment faire, mais ne comprenant pas l’anglais, je ne suis pas plus avancé. C’est en me retournant que j’aperçois une borne qui doit être là pour payer le parking (que je pensais gratuit).

Je suis enfin dehors, et je roule en direction de mon prochain gite qui se trouve encore à une heure de route. J’arrive la bas vers 20h et il est tard pour diner, je tente cependant ma chance et il se trouve qu’il m’est encore possible de manger, j’en suis ravi et part donc déposer mes affaires dans ma chambre avant de redescendre. Il n’y a personne et je me retrouve être le seul client à manger, avec des employés de l’hôtel qui sont à une table voisine et discute en buvant une bière. La réceptionniste me donne la carte et n’étant pas traduite je suis en galère pour savoir quoi prendre. Je recherche donc sur internet les plats cités, en sentant le regard de mes voisins et je décide de prendre une spécialité locale accompagnée d’une bière. Le plat est excellent et accompagné de frites en spirales, je me régale et sirote ma bière toujours en compagnie des employés qui deviennent de plus en plus nombreux au fur et à mesure. Mon repas terminé, je remercie et m’en vais dans ma chambre afin de me laver et accomplir ma routine photographique journalière.

Day 6 : Parc national Hohe Tauern - Autriche

Une bonne nuit plus tard, je reprends la route en direction du Parc national Hohe Tauern et je roule 2h dans les montagnes, en observant la campagne autrichienne, ses bâtiments et son patrimoine naturel. Bien sur, je dois m’arrêter à un LIDL pour me prendre mon repas du midi que je mangerais pendant ma randonnée.      

Je me retrouve ainsi au pied de la montagne et me gare sur un parking avant de préparer mes affaires pour la marche. Il fait très beau et je décide de m’engager sur un sentier s’enfonçant dans la forêt; je passe à côté d’un stand de tir à l’arc.

Je crois apercevoir plus loin sur le chemin un ours énorme dressé sur ses pattes arrières. Une statue bien sûr et j’aperçois une flèche accrochée à un arbre proche donnant une direction, je la suis donc et je me retrouve à faire un tour de la zone boisée en 30 minutes tout en passant à coté de nombreux animaux reproduits échelles 1/1, renard, chamois, pintade, biche, cerf et même écureuil.
Revenant à mon point de départ, je cherche un plan donnant le début de la randonnée et je n’y comprends rien, une carte mais sans les chemins indiqués et j’emprunte donc un second chemin à l’opposé du précédent qui rejoint rapidement une route et je continue mon ascension sous le soleil en marchant sur le bitume. Je me retrouve vite exténué et ne voyant toujours pas de chemin de montagne me permettant de sortir de ce revêtement désagréable, je pense faire demi-tour au prochain virage si rien ne se dessine et je perds sur la route au même moment un embout minuscule de l’appareil photo mais je ne m’en rends pas compte à ce moment. C’est plus tard en arrivant au virage que je me rends compte de ma perte et cela scelle ma décision de rebrousser chemin tout en regardant bien attentivement la route.
Je retrouve tant bien que mal ma minuscule pièce et continue ma descente avant de m’arrêter sur le coté pour manger mon repas car je meurs de faim. Je redescends ainsi à la voiture et déleste mon sac des affaires inutile pour mieux repartir en espérant trouver enfin un chemin convenable.
Je me dirige alors vers le village au pied de la colline, qui est en fait un ensemble d’hôtels de luxe avec deux trois habitations magnifiquement fleuries, toujours alliant bois et pierre de manière harmonieuse.

En continuant sur la route, je trouve un petit chemin qui semble monter dans les prés et s’aventurer dans la montagne en face de moi. Je le suis donc et me retrouve rapidement à entrer dans un champs boisé avec des vaches. Je soulève donc le portillon afin de rentrer puis le referme délicatement pour ne pas apeurer mes admiratrices que je salue au même moment.

Je ne peux m’empêcher de les prendre en photos pour la rencontre farfelue et je continue sur le sentier pentu qui s’enfonce dans la foret bordant le flan de la colline.

Beaucoup de conifères, un peu de verdure et des toiles d’araignées se trouvent sur ma route et par moment je peux apercevoir des endroits dégagés d’où j’ai une magnifique vue sur la vallée en contrebas et les collines recouvertes de sapins.

Une route sillonne la colline pour arriver en haut et le chemin traverse cette dernière à deux endroits, amenant de brefs moments de plat avant de reprendre encore plus abruptement.

J’arrive enfin en haut après 1h30 de marche et je passe devant un chalet ayant une magnifique vue plongeantes la vallée avant d’arriver sur un petit parking duquel partaient deux sentiers.

Le premier longeant le flan de la colline pour s’engager vers une seconde vallée de l’autre coté et le second montait davantage. C’est ce dernier que j’emprunte afin d’avoir un point de vue surplombant tout.
Je déboule rapidement sur une avancée en bois face à la seconde vallée en contrebas et me pose ici malgré le vent puissant soufflant sur moi. J’étends mon t-shirt qui prend le vent et se gonfle mais ne s’envole pas et je décide bien sur de photographier la vue tout en mangeant des skittles précédemment achetés.

Je me rappelle alors que j’ai dans une des poches de mon sac la longue vue que mon frère m’avait offert l’année passée et je la sors donc afin de contempler le paysage, et j’observe ainsi un troupeau de vaches au bord de la rivière tout en bas de la colline.

Je récupère mon t-shirt et entame la descente tout en écoutant de la musique parce que j’adore ça. Je tombe alors sur un bosquet de groseilles *que j’assumais être des groseilles en contrebas et décide donc de m’y rapprocher. Ça à tout l’air de groseilles mais sauvages et en regardant autour, il y a de nombreux autres bosquets à cet endroit; rassuré, je saisie une groseille et la goute.

Il s’agit bien de groseilles et j’en prends donc une poignée pour me donner de la force et des doigts collants. Je redescends bien sur plus rapidement, tout en admirant le paysage vert et dégagé quand il se présente à moi. Je retombe en bas sur l’hôtel et une petite maison se trouve derrière, au bord d’un champ que je traverse pour photographier ce chalet avec son balcon fleuri et la colline en arrière plan.

La voiture démarre au quart de tour et je reprends la route en direction de mon dernier gite en Autriche. Je passe ainsi par un village dont un petit château se détache d’un point culminant et je décide ainsi d’y faire un arrêt. Il était bien sur fermé mais une statue d’un homme encapuchonné en grande tunique rouge et assis sur la muraille attire mon attention et je ne puis m’empêcher de le prendre en photo tant j’apprécie l’ambiance que cela dégageait.

Je passe ensuite par plusieurs petites villes dont certains batiment religieux sont magnifiques, entièrement blanc avec un toit très pointu et à l’architecture sobre et élégante.

Enfin, je me suis étonné à longer un magnifique lac au coucher du soleil et je n’ai pu résister à l’envie de m’arrêter pour contempler les maisons bordants le lac s’illuminer tour à tour et dont le reflet se dessine délicatement à la surface de l’eau.
Ma chambre pour la nuit se trouvait non loin du lac, dans une rue très étroite et je m’engage ainsi dans l’arrière cour d’une maison pour arriver dans le jardin et me garer à coté d’autres véhicules présents; je pense donc être au bon endroit.

Je rentre ainsi et m’en vais chercher une personne en charge dans les différentes pièces du rez de chaussé avant de trouver quelqu’un dans une véranda assise à une table. Elle me montre donc la chambre et me donne les horaires du petit déjeuner, je la remercie et rentre dans ma chambre, simple mais élégante. Je me lave, me pose sur mon lit en mettant un épisode de la série Marseille tout en mangeant ma salade acheté plus tôt en magasin. J’accompli ma routine impliquant également de recharger les appareils (téléphone, ordinateur et appareil photo) en utilisant les prises mises à disposition, mais également la réservation de mon prochain lieu de repos, qui implique de savoir la zone de fin de journée et la zone de début de journée suivante pour trouver une location au milieu des deux.

Day 7 : Unesco Biosphärenpark & Villach - Autriche

Réveil toujours autour de 9h30 pour un petit déjeuner dans une salle en bas et je reprends la route en faisant un arrêt à un supermarché peu loin.

Aujourd’hui la destination est le site de l’UNESCO Biosphärenpark et le point gps me donne un trajet à 2h alors que ça ne devrait prendre qu’une heure. Je réitère la recherche sur Waze et c’est un autre point qui ressort mais le temps reste le même mais semble m’amener plus haut, je décide donc de le suivre et m’engage sur des routes sinueuses à flanc de colline, passant dans de petits villages étroits.

J’arrive assez haut sur la Coline et la route bitumée passe à un chemin de terre et cailloux, et il me reste 1h sur le gps pour faire les derniers kilomètres, je comprends mieux. Je décide d’emprunter un peu le chemin en espérant trouver un endroit ou me garer et débuter la randonnée, il faut dire qu’aucune indications ou panneaux n’ont annoncés l’endroit.
Je me retrouve donc à rouler sur ces cailloux en me disant qu’il ne faudrait pas aller trop loin afin d’éviter toute crevaison parce que c’est pas l’endroit, je cherche donc un espace assez large pour me garer mais le chemin est pile assez large pour ne laisser passer qu’un gros véhicule, à gauche la pente descendante de la colline et à droite la montante.
Je trouve enfin un embranchement mais un camion chargeant du bois à l’aide d’un bras articulé bloquait une des deux routes, et la seconde montant trop, je me retrouve à me garer sur le coté droit en me collant au flanc de la colline. Il devrait y avoir assez de place pour le camion j’espère, et je sors donc préparer mes affaires et me demande ce que je vais trouver cette après midi tant je suis au milieu de nul part et aucun chemin indiquant le parc n’est visible.

On est là pour profiter et je referme donc la voiture empoussiérée et j’emprunte le chemin qui monte car j’aimerais arriver en haut de cette colline.
Je passe à coté de l’entrée d’une ferme dont la délimitation est une barrière de pierre et m’arrête pour profiter du paysage en me retournant pour admirer toutes ces collines à l’herbe verte dont la couleur commence à décliner à cause du soleil, dénotant avec les forêts de pins se dressants fièrement et dont les aiguilles sont d’un vert perçant.

J’entame alors un virage et me retrouve sur un second flanc de la colline faisant face à une seconde colline aussi haute se trouve de l’autre coté du passage plat en bas des deux monts. Je peux ainsi voir les chemins et les petits chalets de la colline d’en face.

Je continue ma montée et passe dans des zones plus ou moins boisées modifiants ainsi les couleurs alentours, j’enjambe un ruisseau et tombe nez à nez avec une barrière sur laquelle est placardé un panneau prévenant que nous entrions sur une zone ou des vaches sont en liberté et peuvent être agressive pendant la période des naissances, aucune idée de si c’était le cas.

Je passe donc et continue ma route avant de m’arrêter pour regarder la colline d’en face sur laquelle je remarque une zone bien plus verte qu’ailleurs ainsi qu’un chalet en son centre. Je sors donc mon appareil et capture un magnifique cliché zoomé de cette petite bâtisse carré en vois avec son toit pointu posée au milieu d’une parcelle de terre à l’herbe bien tondue et verdoyante, une vision qui détonnait avec le reste du paysage.

En me retournant, une seconde vision s’offre à moi, une carrière à l’herbe haute sur laquelle le soleil tape et éclaire l’endroit de sa lumière vive alors qu’elle se trouve entourée de hauts résineux empêchants la lumière de filtrer et rendant ainsi une photo à l’arrière plan terriblement sombre, laissant ainsi en premier plan un petit sapin au milieu de cette haute herbe, illuminé de cette lumière solaire.

Je continue mon chemin et aperçoit des vaches entres les arbres à ma droite ainsi que des ruines d’anciennes fermes ou autre,

Deux chemins s’offrent alors à moi, un premier continuant sur le flanc de la colline et le second montant davantage. Je décide de prendre le premier dont le chemin se rétrécit et semble plus s’enfoncer dans la nature. Quelques dizaines de mètre plus loins, placardée à un arbre, une pancarte indiquant l’entrée du parc naturel et disant qu’il est plus appréciable de laisser les animaux tranquille dans leur habitat naturel.
Je rebrousse donc chemin et emprunte le sentier principal qui grimpe davantage et 30 minutes plus tard j’arrive à un second croisement dégagé sur lequel le soleil tape, c’est alors que j’aperçois sur le coté une échelle menant à une cabane d’observation.

Je grimpe donc l’échelle en bois fabriquée avec les résineux alentours et arrive dans cette cabane dont un tapis revête le sol et un banc au revêtement moelleux fait face à une grande ouverture donnant sur l’embouchure du chemin créant le croisement. Je me défait de mon sac que je pose à coté de moi sur le banc et décide de manger le beignet acheté plus tôt à ALDI (HOFFER dans la plupart des pays d’Europe) tout en m’hydratant. Je contemple la vue du haut de mes quelques mètres et j’aperçois un pick-up passer sur le chemin en dessous et monter plus haut. 

Une fois redescendu, je décide de prendre le second chemin afin d’être tranquille et m’enfonce donc dans une foret plus humide dans laquelle j’entends les vaches sans pour autant les voir, je continue ma route, montant jusqu’à arriver à un chalet ainsi qu’une grange; sur la porte d’entrée, un crâne imposant orne la charpente.

Je me rends compte que le chemin prend fin à ce lieu, et je décide donc de repartir afin d’emprunter le second embranchement et monter encore plus sur le chemin dégagé. Je retrouve rapidement le pick-up stationné devant une barrière comportant un passage pour les randonneurs, je l’emprunte donc et croise peu de temps après un monsieur à qui je dis bonjour. Je marche, montant davantage sur le flanc de cette colline, observant les alentours et me reposant par moment à l’abri de ce soleil.

Je déboule enfin sur une dernière ligne droite qui ne mène nul part, et je me vois donc stoppé une énième fois dans ma randonnée. Je songe alors à m’arrêter là, manger mon repas du midi et redescendre à la voiture, mais aucune vue ne s’offre à moi et je ne suis pas encore monté assez haut. J’observe alors de l’autre coté du fossé un petit chemin s’enfonçant dans la foret et remontant la colline, en plus il y a des marques sur certains arbres, traçant un chemin de couleur rose et verte. Je vois que la couleur rose monte davantage et je décide de l’emprunter, déboulant alors sur un banc à l’orée d’une clairière en pente, dégagée et laissant apercevoir le sommet.

Je me pose donc un peu et décide de continuer hors chemin en direction du sommet. Je m’élance donc dans cette montée, à travers herbes hautes et gros rochers, au soleil avec peu de conifères apportant une faible ombre. J’entends alors une sorte de grognement, similaire à ceux que j’avais entendu plus tôt et que je pensais à ce moment être une vache ou autre animal. Je me rends compte en regardant attentivement la provenance du bruit, qu’il y a un gigantesque cerf à une vingtaine de mètre de moi, en train de faire son cri de Ruth tout en faisant ses bois sur les arbres alentours. Je m’écarte donc rapidement afin de ne pas le déranger et continue mon ascension tout en restant sur mes gardes. 

Je monte sous le soleil tout en voyant le sommet qui ne se rapproche pas et je décide donc de m’arrêter sur un rocher afin de manger ma salade. Je me pose donc, cherche à trouver le cerf en contrebas, mais tout ce qui ressort est le bruit du Bram de l’animal ainsi que le bois tapant contre les différentes surfaces, cependant, je me rends compte que d’autres cris proviennent des autres collines m’entourants, il y a donc plusieurs cerfs dans les alentours.
Je mange, bois, observe la vue dégagée devant moi, donnant sur la vallée plus bas avec ses collines boisées et ses plaines verdoyantes aux nuances de vert clair et plus cramées par le soleil par endroits.

Une fois ma pause accomplie, je vide mes chaussures de l’herbe sèche qui s’y est déposée et entame la descente en espérant retrouver le banc et le début du chemin me ramenant à la route principale. Je le trouve donc plus bas et suis donc le chemin jusqu’au moment ou il donne sur la route principale, mais je vois alors les traces de couleur verte qui partent à l’opposé du chemin que j’ai emprunté plus tôt, et ayant du temps, je décide de le prendre et arrive une dizaine de minutes plus tard sur une petite cabane perchée sur le haut d’un rocher.

Je rentre donc dedans, en enjambant cette haute marche, et arrive dans cette cabane ou le banc intérieur est encore recouvert d’un faux cuir et une grande ouverture permet l’observation d’un espace dégagé duquel j’espère apercevoir un cerf, mais sans résultat. Je mange les bonbons achetés tout en me reposant et après cette pause, je reprends le chemin, redescendant à travers les passages ombragés ou la lumière s’infiltre et j’arrive enfin à la voiture que je retrouve toujours au même endroit.

J’emprunte donc la route sinueuse, aux virages serrés, passants dans les villages aux rues étroites en direction de mon gite pour la nuit dans la ville de Villach.
J’y arrive aux alentours de 19h soit 2-3 heures plus tard et je cherche donc mon hôtel qui se trouve être une chambre dans un immeuble spécialisé en libre service. Je récupère donc les clefs et m’en vais m’installer dans ma chambre qui est très agréable. Je me renseigne aussi sur comment faire une machine car je commence à en avoir besoin et il faut que je trouve un moyen de laver mes affaires durant ce périple, cependant la porte est fermée et je décide donc d’aller manger en espérant pouvoir nettoyer mes habits le lendemain. Je prends la voiture afin de me rapprocher du centre ville et me gare pour me rendre à pied dans la ville.

Des rues aux briques rouge, passantes et avec une atmosphère décontractée, je marche, passe devant un grand coeur illuminé tel une arche ouvrant sur une petite rue.

Je continue sur les rues piétonnes, avec des restaurants, bars et boutiques de mode de chaque coté. Je cherche donc un endroit ou me sustenter et passe devant un mcdo qui proposait des produits nationaux, j’avoue avoir été tenté mais je me suis dis que gouter une spécialité serait plus plaisant.
Je profite donc de la ville en passant par un pont puis par un passage aux parapluies surplombant ma tête et je me ballade à travers les rues avec des bars ouverts et dansants, ou plus japonais pour d’autres, à la recherche d’un restaurant servant une spécialité (je ne me rappelle plus laquelle je souhaitais manger).

J’arrive enfin au restaurant indiqué mais il se trouve être fermé et je me rends compte que les restaurants commencent tous à fermer et me retrouve donc sans rien à manger. Je fini alors terriblement à m’assoir en terrasse d’un restaurant chinois à volonté pas terrible (consommant en plus de fait des poissons et animaux marins issus de la surpêche).

Pas très satisfait du repas mais l’appréciant tout de même, je reprends la voiture en passant sur un pont ou le soleil à la limite d’être couché donne un magnifique cliché que je garde flou et retourne à ma chambre afin de finir ma soirée et bien sur mettre mes photos en ligne.

Day 8 : Parc national de Triglav & Lac de Bled - Slovénie

Je repars le lendemain en direction de la Slovénie et je sors donc de la ville un dimanche sans repas pour le midi me semble t’il et tout étant fermé. Bref, je grimpe la montagne et arrive en redescendant sur une ville très touristique au pied de la principale montagne du pays. Il se trouve que la partie ouest du pays est une chaine de montages et la ville de Bled ou je compte me rendre est de l’autre coté; deux itinéraires me sont proposés. Le premier me fait grimper la montage et redescendre de l’autre coté et le second me fait faire le tour. Il se trouve que j’espérait me balader en haut de la montage tout en pouvant redescendre par la suite, mais cela ne s’est pas passé comme prévu et après avoir emprunté ces passages contigu aux virages secs et pavés,

J’arrive au sommet très pentu et vois des voitures garées sur chaque espace libre laissant assez de place pour une voiture garée sur le bas coté, le vent souffle, le moteur en seconde n’est pas ravi et les voitures afflues derrière. Je ne trouve donc rien et me contente d’apprécier la vue sur le sommet impraticable en voiture, me trouvant au dessus des nuages comme séparé du monde d’en dessous. Je me retrouve donc à redescendre l’autre flan et décide de m’arrêter en bas afin de prendre quelques photos de ce mont.

Il me reste alors au moins 2h de route avant d’arriver à mon prochain lieu de villégiature. La campagne était magnifique, probablement parmi les plus beaux paysages par lesquels j’ai pu passer, non par leur originalité mais pour ce coté si naturel et peu touché par l’homme, avec des praires verdoyantes, des forets humides et des petites falaises parsemants le décor.

Je passe donc à travers ces petits villages désuets, aux maisons tristes et grises, avec aucun supermarché mais juste des maisons et une église en bord de colline. Je remonte et redescends à de multiples endroits et me retrouve en hauteur à un moment face à un paysage magnifique composé de collines lointaines avec un petit village sur un proche mont,

Un visuel magnifique avant de remonter davantage et repasser au dessus des nuages pour enfin redescendre vers la ville de Bled.
Je me rapproche du grand lac ayant attiré mon attention, me gare et descend afin d’en faire le tour. J’arrive sur un ponton et sort mon appareil afin de prendre de nombreux clichés tout a long du tour de cette vaste étendue d’eau. Je capture ainsi l’île se trouvant au milieu du lac, avec une église en son centre, rendant de magnifiques clichés.

Sur le bord du lac se trouve des bâtiments et maisons, pour certaines très colorées et d’autres plus vieillissantes, avec du lierre et de la vigne grimpant sur la façade, donnant un air mystérieux à un édifice.

Surplombant le lac, un château aux murailles impressionnantes que je souhaitais voir mais je n’ai malheureusement pas eu le temps.

Le tour se déroule à merveille, des barques se dirigeants vers cette île et d’autres retournées sur la berge, laissant apparaitre une mosaïque de couleurs, et des voitures luxueuse roulant au pas dans les bouchons que créait l’afflue de touriste un dimanche pour ce grand lac.

Après avoir fait le tour de ce lac et profité pleinement de cette agréable balade, je me dirige vers mon hôtel pour la nuit qui se trouve à une quinzaine de minutes.
Je me gare dans l’arrière cour et pousse les portes de cette grande maison, j’arrive sur un comptoir de bars auquel je me pose en attendant qu’une personne sorte de la cuisine et que je lui parle de ma réservation.

Ma chambre est au 2e étage, simple avec deux lits cote à cote, avec douches et toilettes pour tout l’étage qui se trouvent dans un couloir proche. Je pose mes affaires et descends aussi vite pour pouvoir commander à manger en bas avant l’arrêt du service. Une bière ainsi qu’une spécialité Autrichienne et non Slovène, une escalope panée à la mode viennoise, accompagnée de pommes de terre persillées et frites (Wienerschnitzel).

Je savoure mon repas et remonte dans ma chambre dans le but de prendre une douche  après cette journée et mettre en ligne mes photos. Je me rends alors compte que la connexion internet est déplorable et je ne peux réellement m’y connecter, je décide donc d’utiliser pour la première fois le dispositif d’orange acheté plus tôt. Il s’agit d’une clef 4G avec 10go d’internet à l’international, assez simple d’utilisation, je m’y connecte et passe la soirée grâce à cette connexion.

Day 9 : Gorge de Vintgar & Ljubljana - Slovénie

Lendemain matin, je redescend en bas pour le petit déjeuner, sucré et salé, et je reprends la route en direction d’une ballade aux gorges de Vintgar. Je me gare sur un grand parking, paye le stationnement et entreprends de suivre un des chemins, je me suis alors enfoncé dans la foret, descendant vers la rivière plus bas, sur le chemin de plus en plus fermé et difficile d’accès, passant par des herbes hautes mouillées et des arbres en travers, j’aperçois cependant des ruches colorées sur le bord du chemin.

Je décide de rebrousser chemin après 20 minutes et retourne à la voiture pour enlever mon pull qui me donnait si chaud et remettre de l’argent pour le stationnement. J’emprunte une seconde fois la route principal et choisi le second chemin qui me mène au pied d’une petite cascade que je décide de photographier.

Il y a un peu de monde mais je me rends compte que ce n’est pas le lieu que j’avais prévu de voir mais n’ayant plus le temps de m’y rendre, je remonte à la voiture en direction de Ljubljana. En remontant le chemin, je croise un homme d’une cinquantaine d’années, arborant une belle queue de cheval aux cheveux grisonnants ; il me demande s’il se trouve bien au bon endroit e, pointant son doigt sur la carte qu’il me sort de sa poche et en comparant avec mon téléphone, il apprend ne pas être du tout au bon lieu et je lui propose donc de l’y emmener car c’est sur ma route.
Nous rentrons donc vers ma voiture, je change de chaussures et range mes affaires, et nous partons en direction de Bled là ou je le déposerait. Il me parle de sa vie, de son activité à Hawaï en tant que paysagiste et de l’histoire de sa famille qui s’est faite virer de la Slovénie il y a 30 ans de ça et ne peut maintenant revenir s’installer dans son pays natal.

Je le dépose à Bled et reprends la route en direction de la capitale de la Slovénie située à 2h d’ici. J’arrive en ville qui est assez délabrée d’extérieur et en banlieue, je retrouve ainsi mon gite dans une maison en pleins travaux qui a une façade terrible de prime abord. J’avais discuté avec le loueur afin de m’assurer de pouvoir rentrer dans l’appartement en arrivant et je me rends compte en récupérant la clef dans la boite que ce dernier est là en train de faire le ménage.
Nous discutons donc rapidement, il m’explique quoi voir dans la ville et me montre comment utiliser la machine et le sèche linge (vraiment nécessaire car je n’ai pu faire de machine depuis le début et j’ai donc en partie choisi cet appart pour la machine).
Je rassemble un peu mes affaires et me dirige en ville afin de la visiter et j’arrive 10 minutes de marche plus tard en centre ville.

Le fleuve Ljubljanica sépare le centre en deux et l’architecture y est magnifique, totalement différente du reste de la ville, avec des bâtiments massifs et colorés, des petites boutiques de tous types partout et de nombreux vendeurs de snacks, que ce soit des glaces en tout genre, des crêpes et gaufres, des kebabs et autres sandwichs et pizzas.

Je remarque une colline avec un château au sommet qui surplombe le centre ville et je décide d’y revenir plus tard. Pour le moment, je me balade et sillonne la ville et les places, croisant de nombreuses personnes tout en admirant tous ces bâtiments aux façades plates avec peu de détails mais qui en imposent tout de même. Avant d’arriver au parc, un édifice religieux blanc se dresse devant moi.

J’arrive au grand parc de la ville, la ou les gens font leur footings, se baladent, jouent avec les chiens ou entre eux et j’aperçois même des écureuils courants au sol entre les arbres. Beaucoup de vélos et de coureurs sillonnent le parc et je décide de monter au sommet de cette petite colline en écoutant ma musique. En haut, aucun point de vue, je me retrouve au croisement de plusieurs chemins entourés d’arbres et j’en emprunte donc un second pour redescendre.

Je retraverse le parc et reviens en ville, passant devant des bâtiments aux façades sculptées et colorées et m’enfonce dans la vielle partie de la ville, aux passages piétons pavés bordés de vendeurs de glaces et sandwichs en tout genre.

J’aperçois en hauteur le château de Ljubljana, surplombant la ville aux 300 000 habitants, sur sa colline boisée, laissant la tour blanche et son drapeau ressortir de la cime des arbres.

Je traverse un pont et arrive sur une place circulaire aux bâtiments massifs et colorés avec plusieurs passages piétons davantage touristique, je prends des photos et recherche un petit en-cas pour mon gouter, je finis par prendre un kebab, vendu sans frites de base et je m’assois pour le déguster.

Je continue ma ballade en ville et la nuit commence à tomber et les rues se remplissent davantage dans les rues aux éclairages variés et je décide donc de grimper au château surplombant la ville en passant d’abord pour un vendeur de glace proposant des assortiments incluants des gaufres. Les prix et le moment me semblent adéquat et je prends ma place dans la file d’attente pour une gaufre remplie de glace et de fraise, un régale; et j’aperçois sur le coté une affiche du joueur NBA Luca Doncic, figure de la ville pour son ascension dans la NBA.

Je monte ainsi le chemin menant au château, entre deux murs avec les façades de maisons sur ma droite et la colline à gauche. Je croise quelques personnes descendants et arrive enfin dans une cours avec un restaurant fermé mais un bars ouvert. En face, une esplanade dégagée avec une vue sur la ville qui de nuit est magnifique.

Des groupes de personne sont posés sur les ruines des remparts à discuter et boire. Je me pose pour prendre des photos avant de redescendre par un second chemin zigzaguant et débouchant en face d’une belle sculpture de dragon.
Je rentre à l’appartement et fait un arrêt dans une boulangerie tardivement ouverte pour acheter quelques viennoiseries locales.

En arrivant, je m’installe rapidement, descends à la cave et lance une machine selon les indications données par le propriétaire. La maison étant divisée en plusieurs appartements et les autres étages en travaux, des gens se trouvaient à coté et attendaient aussi pour leur machine.
Bref, je m’installe, trie mes photos en mangeant les viennoiseries et bonbons et me mets devant une série avec une alarme pour penser à mettre les affaires dans le sèche linge par la suite afin d’être sur d’avoir des habits propres et secs le lendemain.

 

slovenie

Day 10 : Pula - Croatie

Je reprends mes affaires sèches, prépare mon sac et prends la route en direction de la Croatie et plus précisément de la ville de Pula. Je roule ainsi à travers les paysages Slovaques, aux campagnes verdoyantes avec peu de villes sur mon passage et j’arrive enfin à la frontière Croate, et cette fois ci on me demande de me mettre sur le coté pour fouiller la voiture. Peu bavarde, l’officier ouvre la boite à gant et fouille chaque cavité avant de passer au coffre et commencer sa fouille dans mes sacs à dos avant de s’arrêter et me demander ce que je compte faire en Croatie, je lui explique furtivement mon projet et d’un air nonchalant elle me dit de repartir.
Je m’exécute et récupère rapidement l’autoroute menant à Pula, sur laquelle je passe deux heures, à admirer les paysages dégagés similaires au sud de la France, passant à travers des tunnels sur le bord de la cote méditerranéenne, avec des voitures me doublant à des allures d’au moins 30kmh au dessus de la limite, et je commence donc à les imiter et me retrouve au régulateur à 140kmh sur cette autoroute gratuite.

J’arrive enfin dans la ville et me dirige vers mon gite pour la nuit qui se trouve en dehors du centre dans une tour d’immeuble. Je me gare et à peine sortir, j’entends une mouette et suis agréablement surpris par ce soudains changement de décor.
Je contacte mon hôte qui m’installe dans une chambre au sein de son appartement, avec la salle de bain accolée. Je m’installe rapidement et décide de ressortir pour visiter cette ville aux couleurs chaudes et à la pierre claire.

Je sors donc mon appareil et descends dans la vielle ville ou je trouve des bâtiments aux façades extrêmement colorées entre orange, jaune et bleu, donnant un aspect très chaleureux avec la clarté du soleil et le ciel bleu azur.

Je prends donc de très beaux clichés et descends vers la jetée ou de nombreux bateaux sont amarrés, flottant sur cette eau d’un bleu profond.

En me retournant je vois un Colisée massif et décide de m’y rendre.

Je contourne le monument, montant les marches faisant le tour de cette construction aux pierres vieillies par le temps et aux arches impressionnantes.

Je prends bien sur des photos de l’intérieur et de la vue donnant sur la mer en fond. Après ma petite visite, je redescend le long de la jetée pour profiter du soleil couchant et passe à coté de nombreux bateaux proposants des sorties en mer pour voir les dauphins sur fond de coucher de soleil. Je ne peux malheureusement pas faire l’activité et continue ma visite de la ville à travers des rues bordées de magasins en tout genre, aux façades colorées et architectures latines.

Je me prends à acheter du miel dans une boutique et me met à la recherche d’un restaurant servant une spécialité de la région. Je me ballade dans les rues étroites, débouchant rapidement sur une place entourée de restaurants avec une vue sur un imposant panthéon.

Je continue de déambuler et monte dans les rues en quête de la forteresse surplombant la ville,

Ayant ainsi une vue imprenable sur le couché de soleil disparaissant derrière les collines de la rive d’en face.

Je prends donc de magnifiques clichés de ce paysage rougeoyant avant de redescendre en quête d’une spécialité culinaire.
Je trouve ainsi un restaurant servant une spécialité à base de pâtes fraiches accompagnées d’une sauce aux truffes noires et de parmesan, le Fuži d’Istrie; un vrai délice et peu onéreux. En partant, je discute rapidement avec la serveuse qui m’offre un shooter pas piqué des hannetons avant de repartir pour mon gite.

 

pula croatie

Day 11 : Krk crique et ville - Croatie

Je reprends la voiture en direction de l’ile de KRK sur laquelle je vais séjourner les deux prochains jours. En quittant Pula, je décide de faire monter un auto stoppeur que je déposerais sur la route. Tout content de pouvoir faire une rencontre, je commence à lui demander ou il va mais je me rends rapidement compte que le type ne parle pas bien du tout, et non pas une autre langue mais juste un défaut de parole, faisant que je n’ai rien pu comprendre de ce qu’il essayait de me dire. Après plusieurs tentatives d’échanges, je fini par mettre de la musique (du Rock à ce moment là) en continue ma route en direction de l’île. Une heure plus tard, je dépose mon nouveau compagnon et reprends la route vers ma destination finale; je traverse un grand pont et débarque sur l’île ou la chaleur et le climat sec règne déjà.

J’arrive dans la ville de KRK, m’arrête dans un Lidl pour faire quelques courses, en passant notamment du temps au rayon boulangerie ou des pâtisseries sucrées en nombres m’attendent ainsi que des pizzas et autres spécialités feuilletées.

J’emprunte des petites rues et trouve enfin mon gite au fond d’une rue ou de nombreux chats se reposent sur les murets. Je m’installe et donne mes affaires à laver au propriétaire afin de lancer au plus vite une machine et repartir avec des habits secs. Je mange mon repas du midi et choisit de partir faire une marche le long de la côte afin d’admirer le paysage ensoleillé. Je me gare à la sortie de la ville, sur un chemin menant à un camping côtier et démarre ma ballade en longeant de grands espaces remplis d’oliviers, contrastants avec le ciel d’un bleu perçant et parsemé de nuages blancs immaculés.

Je marche une vingtaine de minutes et passe devant nombres de naturistes, profitants du beau temps pour bronzer et de l’eau turquoise et agréable pour se rafraîchir.

Je continue ma route et tombe sur une petite crique sans personne et décide donc d’étendre ma serviette avant d’aller toucher du bout du pied cette eau. Je descends tant bien que mal ces rochers pointus et plonge dans cette eau claire et chaude. Des oursins tapissent le fond et je fais donc la planche avec une aisance folle tant l’eau est salée, et me prends à rester une demi heure à flotter au sein dans cette eau divine, admirant le ciel et me disant à quel point j’ai de la chance de me trouver là.

Une fois sortit de l’eau, je mange un peu et sort mon trépied dans le but de prendre plusieurs clichés de ma personne afin d’alimenter mes réseaux. Il se trouve que je suis salé et collant et qu’il est très difficile de poser un trépied sur ces rochers tout en allant se placer pieds nu dans la limite du temps du déclencheur.

J’arrive tant bien que mal à prendre mes photos et reprends la route vers mon gite afin de me poser, me laver et me préparer pour ressortir en ville le soir.  Mais avant de repartir, je capture le coucher de soleil de ce soir là, disparaissant derrière la surface de l’eau et les collines au loin.

Une fois disparu, le ciel se teint de rose et appréciant cette ambiance, je capture également l’instant,

Je retrouve au gite une chatte qui me demande à manger dés que je suis là, elle me tient compagnie pendant que je regarde mes vidéos le soir. Je me prépare donc et ressors pour visiter cette ville en soirée, il fait très bon, les rues sont étroites, pavées, les maisons colorées et beaucoup de chats se baladent. Je fais mon tour vers le port, admire la grande église du centre et décide de rentrer dans un restaurant pour mon repas du soir.

Je mange donc en terrasse une superbe pièce de viande accompagnée d’un cocktail et repart pour le gite aux alentours de 23h après avoir prit encore de nombreuses photos de la soirée.

Day 12 : Baška - Croatie

Petit déjeuner, douche et me voila partit vers la ville de Baška, au sud de l’île. Je roule donc une demi heure pour y parvenir, et les croates roulent vite sur les routes, avec des limitations de vitesse qui ont l’air inutiles. Je me gare aux abords de la ville et entame ma petite visite, passant par des pavillons totalement vides à cette période de l’année, mais qui doivent être tous réservés pour l’été. La ville parait donc presque fantôme, je croise quelques voitures et autochtones mais peut de touristes. Je débarque donc sur la plage donnant au loin sur la côte croate et ses collines d’ou d’imposants nuages blancs forment une barrière comme interdisant l’accès au delà.

L’air est bon, les vagues sont belles et le ciel est bleu, la vie est belle et je marche le long de la plage, appréciant l’air marin que je n’avais pas ressentit depuis longtemps. L’eau est magnifique, et même dans le port, elle reste d’une clarté turquoise fascinante.

Similaire à un village du sud de la France, avec des bâtiments aux faces blanches et parois colorées, ses églises dépassants de ces toits aux tuiles rouges, le village est vraiment agréable à observer, et les petites rues étroites et fleuries amènent une envie de curiosité folle.

Le port se marie parfaitement à la ville et son eau turquoise met en valeur les couleurs des bâtiments,

Un beau poteau rouge se détache d’un ponton, détonnant avec le reste du paysage, je décide de le photographier également,

Je fais donc le tour de la ville dans son intégralité et entame ma petite randonnée vers une église d’un blanc somptueux qui surplombe la ville, avec son drapeau croate volant au gré du vent.

Il fait chaud et je monte péniblement le chemin escarpé menant au monument, je m’arrête plusieurs fois afin d’observer ce village sur fond de cette eau sublime. J’arrive en fin en haut et me pose à l’abri d’un arbre tant le vent souffle pour manger mon gouter.

Une petite visite de l’église et du cimetière l’entourant, j’admire une dernière fois la vue et redescends vers le village et ma voiture pour rentrer à KRK, préparer mes affaires pour repartir le lendemain. Je retrouve au gite le chat et ma lessive étendue devant ma porte. Je me fais une salade et cuisine un peu pour passer ma soirée.

Day 13 : Lac de Plitvice - Croatie

Je reprends la route le lendemain matin en direction des lacs de Plitvice pour un trajet de trois heures de route. Je retraverse l’île et retourne sur le continent pour me rendre davantage au sud, derrière les montagnes surplombées par les imposants nuages vu la veille.

Je roule le long de la cote, ayant une vue sur la mer et l’horizon sur ma droite, tout en passant par de magnifiques villages aux maisons magnifiques. J’arrive en fin en bas des montagnes et entame mon ascension en croisant à certains virages des vendeurs de miel et de fromage. Je passe donc à travers cette masse de nuages et m’arrête en haut dans un virage afin de capturer l’instant.

En passant de l’autre coté, le temps est gris, il pleut petitement et le soleil ne filtre pas à travers cette océan nuageux. Je roule sur de grandes lignes droites, entourées de campagne verdoyante, avec ses forets remontants la montagne et ses champs remplissants la plaine.

Les maisons sont beaucoup moins colorées, laissant même sur nombre d’entre elles la brique apparente sans aucun crépit. Les villages sont relativement tristes, des agriculteurs avec de vieux tracteurs et des bâtiments tristes et simples, m’apportant une vision contraire à celle vue précédemment sur la cote croate, davantage paradisiaque et agréable.
Ma route continue et en me rapprochant des lacs, une brume survient et s’épaissi de plus en plus, m’obligeant à activer les phares et les feux de croisements. J’adapte mon allure tant il est difficile de détecter les véhicules arrivants en face malgré leurs feux allumés, pour certains, car j’ai croisé plusieurs camions sans feux sur ces petites routes aux virages anticipés grâce au gps que je regardais constamment tant la visibilité ne s’étendait pas à plus de 100m.

Je m’enfonce ainsi dans la campagne et arrive enfin sur un parking situé en amont du lieu ou je me rends, je me gare donc, prépare mes affaires pour ce temps maussade, mange mon repas du midi et me mets en route en direction des lacs, passant par une forêt embrumée et humide.

J’arrive enfin à l’entrée des lacs, qui est bien sur payante et le prix au guichet s’élève à 23€, une somme conséquente pour une après midi de marche autour des ces eaux. Je regarde également les itinéraires proposés, que j’ai du mal à saisir car les tracés de chacun d’entre eux sont marqués par des lettres et des numéros, avec des tracés et des bateaux différents à prendre pour me rendre à chaque endroit distinct, chaque trajet proposant des paysages différents et surtout un temps de marche plus ou moins élevé pour boucler la boucle.
J’arrive tant bien que mal à décider d’un parcours et monte dans le premier bateau m’amenant au début de l’itinéraire. La brume flotte sur le lac et le bateau avance doucement sur cette étendue calme, d’autres personnes sont assises sur les sièges et contemplent le paysage tout en discutant dans des langues dont je ne comprends aucun terme.

Un ponton se détache enfin de l’horizon et la berge apparait petit à petit, tout le monde descend et nous entamons le passage en bois à travers la flore croate. Je marche donc sur le bois humide du chemin nous guidant à travers tous ces lacs dont l’eau paisible et si fine que l’on aperçoit aisément par endroit le fond et le relief faisant apparaitre un dégradé de bleu par endroits selon la profondeur;

Un paysage vraiment magnifique, et je ne peux qu’imaginer quel doit être la vue quand le soleil bat son plein. Je marche un peu plus vite afin de profiter tranquillement de mon environnement et m’arrête par moment pour prendre des photos des nombreuses cascades sortants de la roche, au milieu de la mousse et de ces arbres sur lesquels l’automne commence à s’imposer.

Par endroit, la brume disparait et nous entoure dans une bulle de nature ou seul le bruit des oiseaux et des chutes d’eau empêche le calme plat. Je suis donc les différents chemin, essayant de me repérer sur la carte prise en photo au début de l’aventure et me retrouve à longer un grand lac, entouré de forêt et de marécages, passant sur des pontons en hauteur, donnant une vue sur de magnifiques renfoncements avec grottes, cascades et eaux aux dégradés de bleu.

Je croise sur ma routes plusieurs groupes de marcheurs et même des vidéastes et photographes venant capturer l’endroit et sa magnificence naturelle.

Je revient après une ballade de plusieurs heures au ponton sur lequel les bateaux accostent et j’attends avec les autres randonneurs la prochaine arrivée du bateau qui est la dernière pour la journée, j’ai de la chance.

Je rentre à la voiture après avoir emprunté le chemin entre la sortie des lacs et mon parking, passant dans une foret humide et brumeuse, ou je trouve un lampadaire installé le bord d’un chemin.

Une fois changé et posé dans mon carrosse, je revois les photos prises et apprécie cette grande aventure. Je reprends la route et me dirige vers mon gite du soir qui ne se trouve pas loin des lacs, et malgré une localisation compliquée à trouver, je finit par me garer dans un petit parking et m’en vais toquer à une porte afin de vérifier si je me trouve au bon endroit. C’est bien le cas, et je monte mes affaire à ma chambre et me pose un peu avant de prendre une douche.
Une fois propre, je descends en bas ou un petit chalet propose des plats pour le repas du soir, très pratique car il n’y a que très peu de choses dans le coin ou manger facilement donc c’était un critère de choix.

Je m’installe donc et après avoir regardé la carte et tenté tant bien que mal de traduire les plats et tout l’énoncé en fait, je fini par commander une bière ainsi qu’un menu alliant légumes et viande avec du fromage. Rapidement, je suis servi en entame mon repas dans ce petit chalet, d’autres personnes sont assises aux quelques tables restantes et discutent chaleureusement. Je finis cette soirée sur un shot digestif apporté par le patron et retourne à ma chambre après cette pause très agréable. Je tri mes photos, lit un peu et profites de la wifi pour regarder une série avant de m’en aller dormir pour être en forme pour visiter Zagreb le lendemain.

Day 14 : Zagreb - Croatie

Après 2h de route, j’arrive enfin à Zagreb et m’en vais me garer dans un parking souterrain pour l’après midi. Je prends mes affaires et en sortant du parking j’aperçois un Kebab et décide d’y faire ma pause déjeuner. Je commande donc un kebab avec une portion de frites séparée et vais me poser pour attendre ma commande. Après avoir bien manger, et apprécié la différence qu’il existe entre les Kebab et France et dans les autres pays, chacun le fait à sa sauce ;).

Je prends le soin de me laver les dents et sors en direction d’un parc proche pour entamer la visite de cette capitale. Le suis les itinéraires me rendants aux divers monuments de la ville et marche à travers les rues parfois bondées de gens. Je débarque ainsi sur un grand marché ouvert et me prends à m’arrêter devant une vendeuse d’habits traditionnels, des hauts blancs aux fleurs et autres végétaux aux couleurs variées délicatement brodés. Je décide de prendre un beau haut pour ma mère en espérant que cela lui plaise et reprends ma route en direction d’une grande cathédrale qui était malheureusement en travaux. 3 statues dorées intégralement, posées sur de grands piédestaux au dessus d’une fontaine me permettent d’avoir une magnifique photo malgré les travaux du monument principal.

Je repars et passe à coté d’une statue d’un cavalier reposant sur un tapis de fleurs colorées,

Juste après, je passe par un petit passage couvert duquel un renfoncement se dégage, laissant apparaître une statue catholique derrière une porte magnifiquement forgée, aux motifs floraux avec beaucoup de doré se dégageant de la structure.

Je remonte l’allée et débarque sur une place ou de grands bâtiments aux architectures d’église se détache, des barrières empèchent malheureusement d’y approcher et on ne peut qu’admirer les toits des ces deux structures. L’avantage est que les deux toits sont magnifiques, des motifs aux couleurs bleu, rouge, blanche, jaune et verte se dessinent sur les ardoises. Des blasons sont également représentés et cette vue est fascinante tant cette toiture est hypnotisante et l’architecture splendide, ce qui me fait des très bonnes photos.

Je continu mon chemin et passe dans de larges rues, avec d’autres bâtiments religieux  par ci par là et j’arrive enfin sur les hauteurs de la ville.

Je contemple la vue et redescends pour arriver sur le grand théâtre de Zagreb, un batiment imposant peint en jaune, avec une entrée massive portée par nombres de colonne de pierre taillées. Le batiment possèdes énormément de fenêtres et un parc fleuri l’entoure, donnant un aspect festif au lieu.

J’emprunte une grande rue sur laquelle le tram passe toute les 5 minutes et arrive sur un parc tout en long, avec de l’espace pour se poser au sol, une fontaine magnifique et un kiosque, donnant en arrière plan sur la gare de la capitale. Je me pose ici pour un gouter et une pause dans ma visite.

En repartant, je passe par une grande place marchande, ou les piétons sont roi et seul le tram passe parfois au milieu de la place, du miel, des outils sculptées et des verres à bières sont proposés en plus de confiseries. Il fait bon malgré un ciel un peu nuageux, et les couleurs de la ville associées à son architecture et son relief en font une ville agréable et vivante.

Je redescends au parking, règle mon ticket et me dirige vers mon prochain arrêt qui se situe entre Zagreb et Budapest.
J’entame donc le trajet, passant par des autoroutes et d’autres routes de campagnes menants en Hongrie. Je m’arrête sur la route en quète d’un supermarché pour y prendre un sandwich pour mon repas du soir. Après avoir fait le tour du magasin, je demande l’information à un vendeur qui m’amena au rayon des salades au début puis à celui des pains de mie, mais aucun des rayons ne proposait en fait des sandwichs déjà préparés, me laissant dans une galère de nourriture pour la soirée.

Pas grave, je prends des donuts à la boulangerie qui ne fait que du sucré et reprends la route en direction de la frontière hongroise. Passant par des routes de campagne et observant derrière moi le soleil se couchant, je décide de m’arrêter sur un chemin afin de capturer le paysage aux teintes rouge orange et cette boule jaune disparaissant derrière la surface de la terre. 

J’arrive enfin à la douane, je sors du véhicule, une fouille y est appliqué et on me laisse repartir rapidement après deux trois questions sur ma venue dans le pays. Je repars en trombe sur ces grandes lignes droites ou aucune limitation n’est appliquée. Je me vois cela dit rapidement appuyer moins fort sur cette pédale au fur et à mesure que le soleil disparait, ne laissant que mes phares éclairer cette route relativement peu entretenue, obligeant parfois à se mettre sur le coté gauche pour avoir un revêtement sans trous. A cela s’ajoute des cyclistes, qui sortis de nul part, sans aucune signalisation apparaissent dans la lueur de mes phares, me faisant des frayeurs à chaque fois. Je passe dont une heure à rouler sur ces longue lignes droites en campagne, passant parfois par des villages aux maisons tristes, semblables à des baraquements alignés le long de la route, sans âme qui vive.

Après environ 4h de route depuis Zagreb, j’arrive dans la ville m’accueillant pour la soirée, ville assez connue car elle se trouve sur le bord du lac Balaton. Je me gare dans l’allée et en descendant, le propriétaire me montre ma chambre à l’étage et me convie à rejoindre sa famille à table pour le reste de la soirée. N’ayant pas encore mangé, je m’installe donc rapidement et descends rejoindre ces hongrois pour de folles aventures. Je suis accueillie par le propriétaire et m’assoit à table sur laquelle 3 autres personnes se trouvent. Il y a à manger, des spécialités Hongroises et du vin local en quantité. 

Nous entamons donc la discussion sur ma venue ici, d’ou je viens et pourquoi j’entreprends ce voyage, je discute donc un moment avec tout le monde et apprends à connaitre tout le monde. La personne m’ayant accueillie est celui qui s’occupe des réservations de la chambre mais le détenteur du batiment se trouve au bout de la table et il est banquier, sa femme est à coté de moi et elle travaille dans une université de la ville de Sofiak accueillant au moins 50% d’étudiants étrangers, elle me raconte donc à quel point il est important de maintenir cette présence internationale afin d’ouvrir davantage le pays.
Enfin, une amie à cette personne est là aussi et prends parfois la parole. Nous discutons donc de beaucoup de choses et je commence à manger et gouter leur vin. Une heure se passe, nous buvons bien et le gars qui m’a accueilli repose une question  identique à une posée plus tôt “tu penses quoi de l’équipe de France de foot et de ses joueurs noirs?”.
A la première question, je n’ai pas trop capté et répondu que tout le monde était là car ils avaient le niveau et méritaient leur place, mais la question m’était reposée cette fois avec un sens plus poussé sur la couleur de peau des joueurs, en mode pourquoi y a t’il autant de joueurs noir dans l’équipe de France?

Ayant compris la question dans son ensemble, je n’ai tout de même pu que répondre une chose similaire, à savoir leur niveau leur permettait d’être là, mais ma réponse n’était pas celle attendue bien sur. Nous sommes alors partit sur un “débat”, plutôt des explications concernant leur manière de penser à l’encontre des personnes de couleur noire.
Nous avons donc commencé à parler sur ce terrain glissant, les deux filles voyant que le sujet était délicat tentaient de désamorcer la conversation mais les deux mecs étaient déterminés à avoir mon avis de Français sur cette question de couleur de peau.
Une anecdote m’a été relaté par un des deux gars ayant fait un voyage aux USA et était très étonné de voir autant de personne noires et ne comprenait même pas ce qu’ils faisaient dans la société hormis les travaux ingrats. Cette histoire que je ne raconterais pas pour d’évidentes raison de racisme m’a fait réaliser que depuis le début de mon voyage, il est vrai que je n’ai croisé que très peu de personnes de couleur en général, je n’avais pas fait attention du tout mais en me retraçant le périple, je n’ai en effet rencontré personne de couleur mais que des blancs caucasiens; les peuples des pays de l’est n’ont donc que très peu de diversité de culture et ont donc une vision extrêmement arriérée concernant les étrangers.

Nous avons donc échangés nos points de vu, leur affirmant que cela ne pose pas de problèmes en France d’avoir des gens de couleur même dans l’équipe de France car cela nous parait normal, la couleur de peau ou l’origine n’a pas d’incidence sur les capacités motrices ou psychologiques des êtres humains. A cela on me répondit qu’ils ne feraient pas confiance à un chirurgien de couleur noire, tout simplement à cause de sa couleur de peau, et nous rétorquions alors avec les filles que si le type à son diplôme, qu’importe sa couleur, cela ne jouera pas sur ses capacités, c’est impensable d’avoir une image si négative de l’étranger. Et pour le coup, cela s’appliquait notamment aux gens de couleur noire et je ne sais pour quelle raison.
J’en vint à un moment à leur dire que justement, mes deux meilleurs amis étaient noir et cela mit un terme momentané à la discussion, la femme du second gars lui dit même qu’il avait déconné et qu’il n’aurait pas du partir sur ce terrain car voila , je ne suis pas du tout d’accord avec eux, cependant j’essaye de comprendre quelle est la raison derrière tout ce dénigrement.
Je reste encore une petite heure avec eux à parler de divers autres sujets avant de monter me coucher, un peu éméché par leur vin hongrois.

Day 15 : Budapest - Hongrie

Lendemain, je descends rendre les clefs de la chambre au petit déjeuner et prends la voiture pour me rendre sur le bord du lac dont on m’a parlé la veille. Ce lac est très grand et toute l’année des marathons sont organisés faisants le tour du lac, il y a donc souvent des touristes venants admirer la course et nombre de coureurs s’entrainent tout au long de l’année. Je gare la voiture et vais me poser sur le bord du lac, apercevant dans l’eau au loin plusieurs pêcheurs qui se retrouvent au moins à 100m du bord tant la pente est longue.

Je profites de l’instant et me rappelle que j’ai oublié un joint permettant de fermer de manière étanche ma gourde, faisant que j’ai de l’eau partout dans mon sac. Je retourne donc au gite, récupère rapidement le joint et j’emprunte la route en direction de Budapest.

Je roule en faisant attention aux radars pendant 2h et arrive environ 20km avant d’entrer dans la ville dans une zone industrielle gigantesque puis dans des pavillons et enfin dans le coeur de la ville, je traverse un pont et me dirige vers mon hôtel qui se trouve en plein centre. Bien sur, les parkings sont payants et les places libres sont rare, je tourne 15 minutes avant de trouver une place, me gare, paye la journée et m’en vais à l’hôtel y déposer mes affaires.

Je m’installe donc tranquillement et après une petite salade, je ressors en ville afin de profiter autant que je peux de cette magnifique capitale. Je marche donc à travers ces bâtiments à l’architecture détaillée, aux nombreuses fenêtres et aperçois sur certaines façades des statues dans des alcôves et autres décorations habillants ces façades à la pierre claire par moment et colorée à d’autres.

Je déambule dans les rues, passant devant plusieurs magasins d’habits en tout genre et bien sur de nombreux bars. Des places avec des fontaines se trouvent sur mon chemin et je marche à travers ces rues bondées avant de traverser un des ponts pour me rendre de l’autre coté de Budapest. En effet la ville est séparée en deux, la partie plus active et dynamique, avec les bars et autres activités (Pest) et la rive droite du Danube, Buda qui est plus calme et détente, avec plus de monuments et parcs à visiter.

Je croise sur mon chemin des véhicules hors de prix, venants se garer devant les hôtels majestueux de la ville, mais moi je monte des marches pour me rendre à un petit palais proche d’un pont, donnant sur le Danube. Je marche donc à travers le parc, observant les colonnes et statues ainsi que les peintures magnifiques, représentants la mythologie grecque.

Une fois le tour fait sur la terrasse au milieu des touristes, je décide de monter dans le château de Budapest et emprunte donc des escaliers dérobés me menant sur les remparts du château. Je décide de ne pas rentrer dedans et admire la vue de Budapest depuis les remparts, en zoomant sur le batiment au style néogothique, avec ses tours fine et pointues et ses toits arrondis rouge avec toutes ses alcôves. Il s’agit du parlement.

De l’autre coté, je rentre dans la cour intérieur du château, bondée de touristes, avec une fontaine sur laquelle plusieurs statues de personnages de chasse à court sont perchées, deux cavaliers en uniforme sont postés devant le monument.

Je recroise d’autres cavaliers portants un habit militaire traditionnel, sur de grands chevaux marrons que je photographie.

Je continue et me dirige vers le palais Sandor, qui se situe à peine plus loin, je marche donc sur la grande allée entourée d’espaces bien tondus et aperçois plusieurs bâtiments du gouvernements, bien entretenus.

Je prends mes meilleurs photos du lieu et repart en direction du parc Jubileumi, passant par la cour intérieur du château.

Je débute mon ascension vers l’entrée du parc et croise sur une petite route avec quelques virages, un groupe de skater qui descendent sur leur longboard à toute vitesse. Sur le flanc de la colline, j’observe les maisons ayants une vue imprenable sur la ville.

Les petites rues mènent enfin à l’entrée du parc, et je tombe sur une esplanade sur laquelle repose plusieurs statues de philosophes, les unes en face des autres.

J’entame alors ma découverte du parc et me rends de suite compte que la statue principale est inaccessible et je ne peux donc que la voir d’en dessous, sans pouvoir apprécier la ville depuis l’esplanade devant la statue.

Ce n’est pas grave, je fais tout de même le tour du parc, croisant des touristes Français et beaucoup de gens venants se poser aux divers endroits du parc, plus sur des rochers et enfoncés dans des recoins, ou alors sur les grands espaces verts. Je me pose pour mon gouter un moment, après avoir fait le tour du lieu et mange mes barres de céréales.

Je décide tout de même avant de partir, d’aller prendre une bière au petit snack en haut du parc, car on n’est tout de même à Budapest et la bière est peu cher. Je me pose donc en terrasse avec ma bière et me mets à lire tranquillement pendant que le soleil redescend petit à petit et l’air se fait plus frais. Une fois la soirée entamée, je débute la descente, prend en photo la belle statue de la liberté portant une imposante feuille de palmier, une lumière rose l’éclaire.

Je continue ma descente par des petits chemins, croisant des fêtards venants profiter du parc de nuit mais aussi beaucoup de couples venants apprécier cette ville et ses lumières de nuit.

Je descends du coté d’un grand batiment éclairé, avec d’imposantes colonnes et de nombreuses fenêtres faisant face à un des ponts rejoignants Pest.

Je traverse donc pour arriver de l’autre coté et m’arrête sur le pont, laissant le tram passer et me pose en regardant le Danube et la ville de nuit, éclairée par de multiplies lumières, avec une atmosphère chaude régnante, je prends des photos des ponts et de la ville de nuit qui font facilement reconnaitre la capitale.

Je continue ma petite balade dans les rues et observe des appartements gigantesques dont l’intérieur est somptueux, mais aussi pleins de bars aux offres toujours plus intéressantes et aux ambiances plus festives. Mais j’ai vraiment mal au dos à force de marcher constamment et passer le reste du temps à conduire, je décide donc d’aller me faire masser dans un salon Thaïlandais que je trouve dans une petite rue. Avant d’y descendre, j’appelle ma mère pour avoir des nouvelles, raconter ma vie, et lui parle de cette activité qui lui fait davantage penser à un massage érotique, comme lui confirme son amie Nanouk avec qui elle est. Qu’importe, j’en ai besoin donc je vais voir ce qu’il en est, je descends donc les marches et débarque dans une petite boutique ou l’on me présente les tarifs et j’insiste sur les zones à masser. Je passe derrière un rideau, enlève mon haut et me mets sur le ventre en attendant la masseuse. Elle ouvre enfin le rideau, le referme, prend de l’huile et débute le massage.

C’était vraiment très intense, ferme et qui appuyait et tirait sur les tissus musculaires. Exactement ce que j’espérais, et malgré la douleur durant le massage, je suis ravi en sortant et cela aidera grandement pour le reste du périple. Une fois sortit et massé seulement aux cervicales, au dos et aux épaules, j’ai une grande faim et me dirige vers un burger king peu loin car peu cher. Je prends beaucoup de choses et même un dessert et rentre à l’appartement sur les coups de 23h pour manger et m’endormir comme une masse. Je tri bien sur mes photos, les poste et prévois mon trajet et mon gite du lendemain.

Snapchat – éloignement

 

budapest

Day 16 : Vienne - Autriche

Je retrouve au petit matin ma voiture, qui malgré le fait qu’il soit 10h, n’a aucune contravention sur son pare brise, ouf. Je range les affaires, et reprends la route en direction de Vienne maintenant. Après 2h de route, variant entre campagne Hongroise et Autrichienne, la partie Est du pays change drastiquement de l’Ouest qui est montagneux et avec beaucoup de relief, alors que l’Est est une campagne bien plus plate. Bref, en passant par une ville, je décide de m’arrêter prendre de l’essence, pleins que je refais à chaque fois que l’aiguille passe la moitié pour ne pas avoir de problèmes. Je m’arrête donc et une personne vient directement me demander si elle peu me servir et je vais donc une fois cela fait, payer dans la boutique.
Un peu plus loin en ville, je vois le long de la rue principale, des snacks et restaurants sur les bords, et prends donc l’initiative de m’y arrêter pour mon repas du midi. Le menu est en Hongrois et les employés ne parlent pas anglais, je tente donc de traduire les ingrédients des burgers et porte mon choix sur un burger pimenté, quand je fais part de ma décision on me regarde bizarre et me dit bien que c’est pimenté (chili chili), je dis oui mais ne comprendrais que dix minutes plus tard ce que mon choix impliquait. Je pensais trouver un burger un peu relevé mais en fait l’ensemble était construit autour de cette piquance, j’ai donc mangé le burger en prenant soin d’ingérer toutes les frites et boire toute la boisson du menu, aucun gout ne ressortait en dehors des piments. Sacré expérience, je voulais du piquant mais pas autant, bref ca fait des souvenirs.

J’arrive une heure plus tard, enfin aux alentours de la capitale Autrichienne et me dirige vers mon hôtel, qui se trouve dans une rue, après un passage vouté donnant sur le parking. Je récupère la chambre pour deux nuits et me pose un peu avant de repartir pour une visite de la ville. 

Une fois reposé, je pars directement, il fait beau et la journée s’annonce agréable. Je me dirige donc vers un premier parc peu loin dans lequel plusieurs classes profitent de l’espace pour leurs cours de sport. Une gigantesque tour est aussi présente dans ce parc, un batiment originalement imposant et massif, qui se trouve être une ancienne tour de défense antiaérienne.

Je continue ma balade et me rapproche de la vielle ville et du centre en passant par un pont qui sépare un peu la ville historique du reste. Les rues sont passantes et des trams passent fréquemment.

Je débarque sur un grand batiment aux briques rouges, aux nombreuses fenêtres et au tours carrées à l’architecture détaillée, cela marque l’entrée dans la partie intéressante de la capitale.

Avant de monter vers le centre ville, je décide de descendre au bord du Danube qui traverse la ville, l’espace est aménagé et des vélos et trottinettes y passe. Des gens viennent même se poser sur les bancs et bronzer au soleil sur les pontons, l’atmosphère est bonne et il y a même des bars saisonniers qui sont à ce moment la fermés, cependant, à en juger par les graffitis et les caddies partout, ce doit être un endroit festif les soirs d’été.

Je remonte au pont suivant et entre enfin dans le centre ville de la capitale Autrichienne. Les bâtiments sont très claire, avec une architecture détaillée, rappelant certains quartiers de paris, avec des bâtiments de quelques étages donnants sur quelques parcs et petites places entourées d’arbres. Il fait quand même chaud mais on respire relativement bien et je me perds à regarder tous ces bâtiments, balcons et grandes fenêtres donnants sur de larges pièces très éclairées.

Je monte des escaliers pour me rendre à divers monuments que j’avais marqué sur la carte, afin d’organiser ma visite. Je débarque sur une grande route pavée donnant sur une grande place entourée de magnifiques bâtiments d’une blancheur aveuglante, une fontaine surmontée d’une statue prend place au milieu et des calèches sont garées le long des trottoirs.

Le ciel est bleu et les façades blanches, seul les nombreux ornements en or se distinguent du reste.

A ma droite se trouve une imposante porte sombre, surement un bâtiment du gouvernement, ce qui se vérifie par les statues ornants le toit du batiment, comme deux personnes rappelants l’époque romaine, en toge, portants une structure en or dont je ne connais la signification.

D’autres blasons et sculptures en pierres ornent l’architecture, et en regardant ailleurs, les autres façades sont bien différentes. La place est grande, à ma gauche, une petite rue pavée passe entre de beaux édifices aux architecture différentes,

De petites tours aux toits bien pointus et nuancées de rouges font leur apparitions sur les coins des maisons, apportant un mélange d’architectures qui se marient parfaitement.

La place est grande et deux imposants édifices se détachent, l’un semble être un batiment religieux, malgré sa forme carré et citadines, pleins de statues sont postées sur les bordures des toits arrondis, un grand balcon se détache même de la façade.

A coté de celui ci se trouve un gigantesque hôtel, tout en long et très haut, avec sa toiture verte et ses drapeaux postés en haut, le batiment est imposant mais la façade est peu détaillée. Cependant, une magnifique Mercedes Maybach y est arrêtée et un couple très bien habillée en sort pour remettre les clefs au voiturier, je comprends alors que la ville semble avoir une certaine économie et je ne suis qu’au début.

Sur la place trône donc une belle fontaine sur laquelle des anges en armure se battent aux quatre coins, laissants au centre, une longue colonne se dressant pour laisser place à une figure religieuse ornée d’une couronne en or, détail très important sur les effigies par ici.

Je prends une rue me menant sur les passages piétons et passant de la ville, ou de nombreux magasins et boutiques se trouvent, ainsi que beaucoup d’autres personnes. Je débarque directement sur une seconde fontaine, en son centre, un monticule de statues, femmes, hommes et plus en haut des anges. La sculpture se rétrécit avant de s’élargir et donner place à des figures religieuses en or, entouré d’anges et d’une grande croix, un soleil accompagné d’un oiseau en son centre apporte un aspect fort à l’oeuvre.

La fontaine donne sur une rue passante et pavée, je commence à remarquer en marchant dans la rue de plus en plus de boutiques aux ornements dorés et au nom plus luxueux les uns que les autres, passant devant les maisons Cartier, Dior ou encore Louis Vuitton, mais aussi devant les Longchamps, Armani et d’autres. Je vois de grands salons bien espacé et design, avec des gardes à l’entrée, du personnel appliquant un dress code très classe et de petits salons à l’étage pour les clients importants, une vraie économie du luxe se trouve dans cette ville. Je passe aussi à coté de pleins de magasins de confiseries et autres cafés, thés ou boissons glacées et arrive dans une grande cour intérieur, donnant sur un passage surplombé d’un grand toit arrondi.

Après avoir fait un tour dans les rues passantes, je me suis rapproché d’un imposant batiment, aux toits colorés et à la nef très pointus. J’ai fait mes recherches et c’est un style gothique, pourtant au centre d’un quartier baroque. Le batiment est imposant, très détaillé et sur les tuiles du toit est représenté l’emblème de l’empire d’Autriche-Hongrie: l’aigle à deux têtes, mais je ne vois que des motifs colorés, et de nombreuses gargouilles et pointes se détacher de la structure.

Je continue ma visite de la ville et me mets à chercher quelque chose à boire, je trouve donc un bulbe tea et en commande un avant de partir à la recherche de tatoueurs. Il se trouve que j’avais envie de me faire un tatouage, et j’avais envie de profiter d’être à l’étranger pour le faire et restant sur Vienne pour deux jours, j’espérais trouver un rdv pour le lendemain.

Je me mets donc en route vers les salons de tatouage et ils sont à l’opposé de là ou je me trouve. Je marche un peu et arrive sur une grande rue avec pleins de centres commerciaux et magasins de toutes marques, une sorte de seconde zone commerciale piétonne en ville davantage orientée pour les gens aux revenues plus normaux. Je trouve plusieurs boutiques mais on est lundi et je ne sais pour quelle raison mais les salons sont souvent fermés les lundis, pas de chance.
Je fini par trouver un salon ouvert et rentre dedans pour voir derrière le comptoir le tatoueur officiant sur un client, je m’assois donc en prenant un catalogue en espérant être inspiré. Il se trouve que j’avais une idée de tatouage mais je pensais plus aller dans des salons, demander si les artistes avaient des flash à poser rapidement, et si j’en trouvais un qui me plaisait je le ferait. Après dix minutes, le tatoueur vient me voir pour me demander ce que je souhaites et je lui parle donc des flash pour savoir s’il en a. Il ne comprends pas du tout ce à quoi je fais allusion et je lui explique donc mon attente, mais il a du mal à comprendre quand même, comme si le fait de faire un book de dessins à poser directement sur les clients ne se faisait pas dans le pays. Il finit par me dire qu’il a des classeurs entiers remplis de dessins mais qu’il faudrait qu’il les cherche et il est occupé là et demain il est fermé, je le remercie donc quand même et repart et me disant que ce ne sera peut être pas possible de trouver un flash d’ici deux semaines.

J’entames donc le chemin du retour, passant par des parcs, des petites rues et autres monuments que je photographie malgré le soleil disparaissant.

Je marche ainsi douze kilomètres dans la journée, en faisant un détour par une des nombreuses boulangerie pâtisserie afin d’avoir quelque chose à grignoter plus tard et demain matin. Passant encore devant des sculptures et autres monuments que je capture malgré la luminosité en baisse.

Je rentre, pose mes affaires, et descends à l’accueil demander s’il est possible d’utiliser la machine à laver comme indiqué au moment de la réservation. Il se trouve que celle ci est payante et assez chère et je décide donc d’en chercher une ouverte dans le coin. Il est déjà 21h et je n’aurais malheureusement pas le temps de venir la récupérer avant la fermeture, pas grave j’en trouverais une à Prague.

Il fait faim et je cherche donc un restaurant pas trop loin pour manger une spécialité, le goulasch pour le coup. Je trouve un endroit pas loin et m’y rends, on m’installe vite et je commande donc un goulasch accompagné d’un verre de vin rouge. Des pommes de terres cuites à la vapeur et le boeuf en sauce m’est servit et je mange donc le tout en buvant, c’était bon franchement, pas un plat très recherché mais c’était bon.

Je rentre à l’hotel, tri mes photos et les postes, une fois cela fait, je m’empresse de dessiner tant bien que mal sur mon ordinateur un dessin du tatouage que je souhaiterais avoir. J’en fais donc deux versions différentes et je les enverrais le lendemain à tous les tatoueurs présent sur Prague donc le style me plait.

Day 17 : Lainzer Tiergarten - Autriche

Aujourd’hui c’est ballade en nature et je me dirige à la sortie de la vile vers le parc Lainzer Tierpark, grand espace de forêt donnant sur la ville. Je cherche de la place, me gare et m’en vais à un supermarché proche afin de prendre davantage à boire et des bonbons car j’adore ça.
J’entame ma randonnée et rentre dans le parc en cherchant une carte donnant les chemins à l’intérieur du domaine, mais sans résultats. J’apprécie les alentours, entouré d’arbres et de nature, malgré la route que j’entends pas loin; j’en profite pour envoyer mes dessins aux tatoueurs en leur expliquant s’ils pouvaient le redessiner d’i’ci la fin de la semaine car je ne disposerais que deux jours sur place. À un croisement, je trouve un banc donnant sur une prairie en contrebas et m’y installe pour mon déjeuner, une pizza de lidl ainsi qu’une spécialité en pâte et en dessert surement un donut ou autre, bref très équilibré.

Je prends le chemin qui grimpe, m’amenant davantage vers le centre du parc et prends des clichés des champs en contrebas et des champignons que je trouve à l’orée du bois. J’arrive sur un bateau, ou un snack et des jeux pour enfants sont entourés de grands espaces verts sans arbres. J’emprunte un second chemin redescendant de l’autre coté à travers les bois.

J’arrive alors vingt minutes plus tard sur une allée ou de gigantesques épineux se dressent, massifs, je les prends en panorama tant leur taille est contraignante à capturer.

Ils sont suivis par une arche donnant sur un domaine gigantesque, avec un château et plusieurs dépendances.

Le sol est jonché de cailloux, une fontaine prenant place à l’arrière du batiment,

Donnant par la suite sur un Porsche ainsi que sur les dépendances et une grange bien entretenue derrière.

Je me demande ou je suis et traverse l’allée en direction d’une seconde arche donnant sur un grand parc, celui du domaine, avec une herbe bien tondue, des arbres bien entretenus et une grande esplanade devant la face principale du batiment.
Je décide d’aller voir la face principale, avec sa gigantesque terrasse et ses balcons le long de la façade sur deux étages, en pierre avec des arches décorées.

À l’avant de la terrasse se trouve une fontaine dans laquelle une statue d’un ange tenant grand ouvert la bouche d’un crocodile, d’ou sort le jet d’eau.

Un grand jardin s’étend devant la statue avec des rosiers, des sculptures en buis et encore une énième statue d’un homme tenant un glaive et portant un casque à deux ailes, rappelant Hermès. Le jardin est beau et il mène malheureusement à une sortie du parc qui ne correspond pas à ma route et je me vois donc en emprunter une autre qui s’enfonce dans les bois.
Je marche environ une vingtaine de minutes , longeant pendant un temps un grand mur séparant le parc des alentours en débarque sur un plateau haut, donnant une magnifique vue sur Vienne s’étalant au loin. Je me pose donc sur un banc afin d’admirer cette vue, me reposer et manger un peu. Il se trouve que j’ai toujours dans mon sac une longue vue, et tel le capitaine Jack Sparrow, je la sort et observe les bâtiments et toits se détachants des hauteurs de la ville.

Je reprends la descente après cette pause fort agréable et retourne dans les bois, marchant sur le chemin dégagé entouré de conifères aux cimes hautes et arrive proche d’une vielle égalise abandonnée, qui s’effondre. Je m’aventure un peu dedans avant de ressortir et me diriger vers le portail du parc, retrouvant ma voiture.

Après cette petite journée forestière, je rentre me poser à l’hôtel et regarde attentivement toute les réponses que j’ai eu concernant mon tatouage. J’ouvre les messages, certains me disent qu’ils ne sont pas disponibles, d’autres qu’il faudrait que je passe afin que l‘artiste redessine le tatouage avant de me le poser, mais n’ayant que peu de temps sur place, j’aimerais avoir un aperçu de leur dessin avant, afin de ne pas perdre de temps sur place à leur dire que ça ne me convient pas.

Il y a cependant un artiste qui me demande plus en détail ce que je veux et après explication, il me dit m’envoyer le lendemain un croquis de ce qu’il pourrait faire et j’en suis ravi, je m’en vais donc au lit en attendant une réponse le lendemain.

Day 18 : Kreuzenstein Castle & České Budějovice - République Tchèque

Je reprends la route et quitte la capitale autrichienne au matin, je passe par l’autoroute et me dirige, avant de passer la frontière à un château que j’avais repéré sur ma route.

Je zigzague un peu en voiture et arrive sur le parking, manque de chance, ce jour là, le temps n’est pas avec moi et une fine pluie tombe. Je monte jusqu’à l’entrée du monument et me rends compte que l’entrée est fermée, pas grave, je vois que je peux faire le tour et admirer les murailles et différentes tours du château, et c’est donc ce que je fais, passant par de hautes herbes dont l’eau accumulée me tomber dessus. 

Une fois mon petit tour fait, je reprends la voiture en direction de la ville de České Budějovice qui se trouve sur la route de Prague et ou je passerais la nuit. J’arrive donc dans la ville en fin de matinée et trouve tant bien que mal l’entrée de l’hôtel réservé la veille.
Cependant, rien n’est ouvert et je n’arrive à joindre personne me permettant de m’enregistrer, enfin, après 10 minutes une dame m’appelle, avec qui je reste au téléphone afin d’expliquer la situation et elle me dit arriver sous peu. J’aperçois cinq minutes plus tard une dame poussant une poussette et accompagnée d’une fillette se diriger vers moi. Elle ouvre le batiment, prend place derrière un guichet ou un vieil ordinateur fait un bruit fou à démarrer, pendant que les enfants pleurent, situation cocasse. Je discute rapidement et elle m’amène par la suite à ma chambre et m’explique quelle est l’heure de départ et de petit déjeuner pour le lendemain.

Je pose mes affaires, me prépare et sors en direction du centre ville sous une petite pluie. Je marche dans le but de trouver un banc abrité ou manger ma salade mais ne trouve pas grand chose, les bâtiments sont imposant, gris, sans détail d’architecture et je tombe enfin sur un canal et des bancs mouillés. Pas grave j’ai faim et cette pluie ne m’aura pas donc je me pose et mange, regardant les gens passer avec leur chien.
Ma pause faite, je traverse un pont et arrive dans un parc, marchant le long du fleuve (Vltava) avant d’arriver face à un grand batiment aux tuiles rouges et avec un cloché prenant place à l’extrémité de l’édifice, avec un toit à la forme originale le surplombant.

Je traverse un second pont en direction de ce batiment et arrive sur une rue davantage passante, avec des magasins de sport, vendants pleins de marques à prix réduits, et de petits bars et autres cafés permettants de se poser en intérieur. J’arrive sur une grande place ou toutes les faces des bâtiments sont colorées avec une belle architecture.

Je trouve donc en arrivant une belle façade aux teintes orange avec une tour se détachant du coin du batiment. De l’autre coté de la place se trouve un édifice du gouvernement avec ses drapeaux et ses emblèmes sur la façade alternant entre le gris et le blanc et ses statues postées sur le toit.

Je me rends alors compte qu’il s’agit du batiment que j’avais aperçu plus tôt avec ses tuiles rouge et son cloché au toit étonnant. Tous les bâtiments entourants cette place sont colorés et je suis frappé par la différence entre le centre ville et le reste de la ville ou tout est plus maussade.

Je prends une rue partant de la place et marche sur la voie pavée ou des petites brocantes et magasins d’art se trouvent. Je rentre dans plusieurs boutiques, curieux de voir ce que je peux trouver et tombe sur beaucoup de services de tables et objets en verre dans l’une des boutiques. Passant à coté d’une boutique d’art, je rentre pour admirer ses magnifiques tableaux de styles différents mais contemporains, des sculptures en fer représentants des personnages et animaux sont aussi en vente et si les prix n’étaient pas si élevés, j’en aurais bien ramenée une.

Je fini mon tour du centre, rentrant dans quelques boutiques, marchant le long du fleuve et je vais me prendre un chocolat chaud dans un café avant de rentrer. 

Une fois rentré, je fais mon tri de photos, mange le sandwich acheté plus tôt et me met une série.

Day 19 : Parc national de Šumava - République Tchèque

Réveil à 9h pour le petit déjeuner, je descends donc à la salle et trouve des fruits, des céréales, de la charcuterie et des œufs brouillés. Je mange donc un peu de tout et me régale de l’occasion avant de retourner préparer mes affaires pour repartir. Je prends soin de prendre le chausse pied proposé par l’hôtel car je trouve ça très pratique, et je reprends la route en direction d’un grand parc national pour y passer la journée. Il pleuviotte et je m’arrête à un supermarché pour prendre un petit déjeuner et de quoi manger le midi, j’ai besoin aussi d’aller aux toilettes mais ne trouve rien et je m’arrête donc sur un parking vide pour changer l’eau des concombres.
En remontant dans la voiture, je me dis qu’il y a quand même de l’espace et que le goudron est bien, avec une fine couche de pluie et ça doit donc surement bien glisser. Première enclenchée, je roule en accélérant, tourne mon volant, freine furtivement afin de lancer la voiture et réaccélère en jouant avec le volant, un vrai kiffe parce que c’est rare de pouvoir faire ça tranquillement. Apres une dizaine de minutes, les affaires secouées dans le coffre et sur mon siège passager, jé décide de continuer la route en direction du parc.

Je passe à travers des campagnes verdoyantes, aux champs dégradés de verts, s’étendants au loin sur les collines, l’air est humide et les habitations sont serrées avec d’étroites rues.

Je rejoins enfin le point GPS correspondant à la localisation du parc naturel.

Pas beaucoup d’indications sur les chemins disponibles ou sur ma situation précise, car le parc est vraiment grand, mais ne trouvant rien de plus, je décide de me garer devant un restaurant et de préparer mes affaires. Je range bien mon sac, sors mon appareil et m’affuble d’un super sweat moltnoné et capuché acheté en Autriche, parfait pour la petite bruine et l’humidité ambiante. 

J’entame cette randonnée sans suivre un chemin précis mais davantage ceux qui se présentaient à moi, tout en gardant un oeil sur ma localisation avec la map de mon iPhone.

Je sors du village et entame un premier chemin qui s’enfonce dans la foret humide, remplie de conifères et de mousse; je marche ainsi à travers la végétation, prenant la lumière filtrant à travers les cimes par moment, et quelques champignons à d’autres.

Je fini par me rapprocher du village et en regardant sur la map, je vois un chemin plus haut sur la colline et décide de m’y rendre en coupant à travers les bois, sans suivre de tracer. Très bonne décision, je passe à coté de pleins de mousse sur le sol, faisant un tapis verdoyant, mais aussi de fines goutelettes d’eau posées délicatement sur les fleurs et les toiles d’araignées.

Je commence à tomber sur des champignons moins banaux et plus originaux, je sors donc mon objectif macro et me dit qu’ils seront mes sujets pour la journée, car avec la pluie et la forêt dense, je ne capturais pas de paysage aujourd’hui.

Ravi de changer un peu, je m’extasie devant ces végétaux pleins de couleurs entre le rouge, les oranges en flute ou des blancs visqueux.

Je rejoins rapidement le chemin qui laisse plus d’espace autour et laisse même apercevoir le ciel gris au dessus. Une embouchure s’offre à moi, je regarde la map et prends le plus long chemin afin d’optimiser ma randonnée; je rentre alors dans un univers fantastique, une sorte de filtre vert/bleu se pose, la mousse m’entoure, le chemin est à peine visible et des conifères s’étendent à perte de vue, fermant toute zone de clarté et créant une zone humide constante.

Je décide avant d’entamer ce passage, de manger et m’en vais me poser sur une souche recouverte d’épines, faisant de l’endroit un des seuls espaces relativement sec. Je sors mes petites pizzas et mon donut acheté au Lidl et mange tout ça en appréciant cet univers visuel. 

Le chemin est parfois recouvert de mousse, des fois avec de l’eau y coulant ou de la boue, mais les alentours restent similaires, des pins et sapins, des aiguilles vertes sur les arbres et marrons sur le sols, de la mousse toujours et pleins de champignons différents partout, me faisant m’enfoncer à chaque fois que j’observe une nouvelle forme ou couleur.

Je passe ainsi la plupart de la randonnée à photographier des champignons en gros plan, en prenant soin d’avoir des petites goutes de pluie et le bon angle les mettants en valeurs, et je suis très satisfait de ces petits végétaux.

Après de multiples photos, j’arrive sur une végétation plus dense, avec des herbes hautes et de la mousse rougeâtre, s’enfonçant quand on marche dessus, magnifique à regarder et très satisfaisant comme tapis. Le seul inconvénient étant mon pantalons trempé en en ressortant, mais quelle aventure.

Je marche encore 2h dans le parc, traversant des étendues plus ouvertes, avec des feuilles mortes jonchants le sol et des chemins de toutes parts, je monte et redescends, change de chemins à plusieurs reprises, nettoie mon objectif qui est recouvert d’eau et revient enfin à la voiture.

Je range mes affaires, nettoie mes chaussures et reprends la voiture en direction de Prague.

Je roule 3h et passe à travers des campagnes aux champs verts pour certains et cramés pour d’autres, j’aperçois même à un moment plusieurs biches gambadants dans les champs et je m’arrête dans un village pour observer le soleil redescendant et se reflétant sur une étendue d’eau.  

Le soleil se couche et je le vois disparaitre à travers mon haillon arrière, laissant place à un ciel somptueux. Les nuages sont sombres et gris mais une ouverture se détache, laissant en son centre une trainée de nuage d’un dégradé orange absolument sublime, tel un fleuve coulant à travers cette terre de nuage noirs. 

Prague est une belle ville, mais la circulation est compliquée, et l’entrée de l’hôtel est extrêmement étroite, une arche laissant passer à peine une voiture, a tel point que j’ai du rabattre les rétroviseurs pour passer et je me gare alors dans la cours intérieur. Je monte à l’accueil, récupère ma clef et me dirige à l’étage et arrive devant une porte massive en bois, avec une décoration rappelant l’ancienne noblesse française, avec les rideaux attachés par des cordes, le papier peint rouge s’accordant avec le mobilier en bois, je retrouve même une bouteille de vin sur le lit en guise d’offre de bienvenue, accueil très agréable. Je vais me récupérer à manger non loin de l’hôtel, observant un peu la ville avant de rentrer manger et ressortir les photos de la journée tout en buvant la bouteille gracieusement offerte.

Day 20 : Prague - République Tchèque

Réveil 10h, j’ai enfin réussi a avoir un retour du tatoueur qui m’a proposé deux styles différents après avoir retravaillé l’ensemble, et une fois mon choix effectué, il m’ a donné rdv à 12h dans son salon. Ça me laisse donc le temps de me balader un peu, de chercher de quoi manger pour le midi et surtout de trouver une laverie automatique car je reste ici deux jours et donc j’ai le temps de faire laver et sécher mes vêtements. 

Je trouve donc un sandwich et une salade et m’en vais vers une laverie ou la dame accepte que je lui laisse mes affaires pour venir les récupérer une fois mon tatouage terminé; l’endroit est propre, la dame est agréable et un endroit est aménagé pour l’attente et livres, ordinateurs, ainsi que des toilettes sont mis à disposition. Je laisse donc mes affaires et m’en vais trouver le salon de tatouage dans lequel j’ai rdv.
J’entre et me pose une quinzaine de minutes sur un siège en attendant que la table se libère. Le tatoueur me fait rentrer dans la salle au fond et je valide avec lui le motif final avant qu’il commence à le dessiner sur le papier pour me l’accoler au mollet gauche afin que le motif se dessine sur ma peau rasée cinq minutes avant. Je m’installe donc et il commence à me tatouer pour une heure et demie, sacrée concentration. On parle pas mal, il me montre son compte d’artiste et ses différents tatouages fait avec certaines techniques traditionnelles. Il me dit quoi aller voir en ville et nous discutons de la France et d’autres sujets pendant qu’il passe plusieurs couches sur le dessin.

Une fois cela fini, je le règle, le remercie et commence ma visite de la ville, passant devant un grand édifice coloré,

Je redescends ensuite vers le centre en passant par de grandes allées piétonnes entourées de grand édifices aux façades claires avec de nombreuses fenêtres. J’arrive sur une place où une statue d’un cavalier portant un étendard, entouré de quatre sujets s’impose au premier plan d’un batiment du gouvernement avec ses hauts toits rond parsemés d’or vu précédemment.

J’emprunte un peu plus bas une rue plus étroite, dans laquelle les bâtiments sont plus anciens, plus colorés et avec des fenêtres décorées.

Je passe devant de nombreuses boutiques, d’art, d’objet en tout genre à vendre, des touristeries mais aussi des chapeaux, des pintes de bières et des drapeaux et vêtements. Je déboule alors sur une place bondée de monde, encerclée par des bars aux façades toujours plus colorées et aux styles incroyables.

À une extrémité de la place je trouve une tour d’horloge dont le cadran est magnifique et détonne des horloges que l’on trouve vers chez nous, avec ses couleurs et son style décalé.

Au centre de la place, je trouve une grande fontaine avec beaucoup de pièces gisants au fond, et un amas de corps en acier sculpté reposent sur le socle central de la fontaine.

Il faut dire qu’il y a beaucoup de statues et sculptures sur les toits et faces des bâtiments à Prague je trouve, et je ne cesse d’en croiser à tel point que je vois à peine plus tard, au dessus de moi, accroché par un bras à une poutre sortant du toit, un homme au dessus du vide; c’est en regardant attentivement que je me rends également compte qu’il s’agit d’une oeuvre dont le nom est  “l’homme suspendu”, qui n’est autre que Sigmund Freud.

La photo est belle avec le passage des grues en arrière plan et je trouve en face de moi un énième batiment à la façade très détaillée,

J’arrive sur une des berges de la Vlata et aperçois de l’autre coté, posé sur la colline, le château de Prague, entouré par d’imposants bâtiments puis, redescendants vers la berge se trouvent des maisons aux teintes claires et aux toits rouges.

A ma droite, je retrouve encore une sculpture et remarque que la pierre est noire, similaire à celle présente dans la ville de Clermont Ferrand, mais il s’agit surement davantage ici de la poussière qui donne cette teinte sombre.

Je passe par une petite rue me menant au pont traversant le fleuve, dans laquelle je trouve un bar entièrement en glace et je trouve le concept génial, j’y serais bien rentré s’il n’était pas si tard.
Je traverse donc le pont, en passant par cette gigantesque arche, ancien rempart vers la vielle vile, avec ses tours de chaque coté, et j’arrive sur un pont très passant, qui débouche sur une rue piétonne et un batiment au toit splendide avec de nombreuses décorations.

Je me rends alors compte que, comme me l’avait dit les Hongrois rencontrés quelques jours avant, Prague est similaire à Budapest et ils la nommaient la “petite Budapest”, je pensais qu’il s’agissait d’une rivalité mais il est vrai que la ville à des similarités, avec le fleuve séparant la ville en deux, la vielles ville et le château surplombant une colline à droite et un grand parc sur la gauche de la rive, cependant la vielle ville de Prague est davantage conservé, avec des bâtiments aux architectures entretenues et aux passages pavés.

D’anciennes voitures, garées devant de beaux bâtiments, rappelant celle dans laquelle l’archiduc d’Autriche a été assassiné sont garées avec des panneaux “venez faire un tour”, et ce serait presque tentant. L’architecture me fascine à chaque fois plus et je redécouvre des façades colorés aux styles détaillés.

Je monte petit à petit en direction du château, arrivant sur une esplanade et je suis entouré par d’imposant bâtiments que je voyais en bas et j’aperçois l’entrée du château au fond avec une fouille et un passage sous portique obligatoire.

Je suis donc la procédure et met le pied sur des gravillons qui jonchent le sol à partir de maintenant, je trouve devant moi une grande arche menant à la cour intérieur, mais j’observe sur ma gauche, au fond de la terrasse partant à gauche, des arbres et un parc et je décide de voir s’il s’agit des jardins du château qui doivent être magnifique.
En m’approchant du balcon, je vois que les jardins sont inaccessibles par cet endroit et en me retournant je vois 3 gars qui viennent comme moi vers les jardins mais sont tout autant déçus, et en les entendant repartir, je me rends compte qu’il sont français.

Je reprends le chemin principal et passe la grande arche pour arriver sur une gigantesque place en L, je trouve donc en face de moi la face d’une cathédrale, très détaillée et surtout très imposante.

Je prends à droite et me dirige vers le centre de la place afin d’admirer dans son intégralité l’édifice religieux; avec son style gothique, ses dorures et ses toits aux motifs hexagonaux. La place est grande, et je croise plein de monde, dont des influenceurs venants poser devant ce monument.

Une fois l’édifice admiré, je me dirige vers la grande porte menant à la sortie et débouche sur sur une esplanade offrant un magnifique point de vue sur la ville en contrebas et le centre ville ainsi que sur les grandes tours se dessinants au loin. Je capture également l’autre coté qui donne sur l’ensemble des toits rouge de la vielle ville.

Je redescends vers la berge et dans le centre de la vielle ville, avec ses petits restaurants, ses magasins de cannabis et ses nombreux bars. J’avais vu qu’il y avait à Prague une des plus petites rues du monde, un passage très étroit et je vois justement à ma gauche un panneau indiquant un restaurant plus bas, passant par un étroit passage descendant que j’emprunte, j’arrive alors dans une petite place avec des restaurants de toute part, offrant une vue sur la rive d’en face.

Plus loin, je traverse un parc longeant la berge et me trouve nez à nez avec une imposante sculpture d’un bébé mais dont la tête est difforme, avec les yeux écartés et un grand rectangle vertical s’enfonçnt au milieu de son visage.

En observant le coucher du soleil sur le fleuve, je décide de m’arrêter à une terrasse d’un bars donnant directement sur la Vlata et prends une pinte en m’enroulant d’une couverture mise à disposition car l’atmosphère s’est bien refroidi.

Je rentre à l’hôtel, prends une douche et tri mes photos, puis je décide de profiter de la ville pour tester une spécialité culinaire du pays et je me mets donc à rechercher sur map un restaurant servant des plats typiques. J’en trouve un et m’habille en conséquence puis m’y rends, j’ouvre la porte et une serveuse vient me placer sur une table en bois massif, un pot de fleur et des napperons font la décoration et l’ambiance et assez rustique mais très charmante et chaleureuse.

Je regarde la carte en allant voir une illustration pour chaque plat et porte enfin mon choix sur la Svickova, un plat national de fête composé de boeuf en sauce servi avec des quenelles de pain de pomme de terre et avec un top up de crème fouetté avec de la confiture d’airelle, un mélange très bizarre à première vue mais qui se marie parfaitement si vous aimez les mélanges sucrés salés. Je mange donc le repas en compagnie d’une bière et apprécie le moment.

prague

Day 21 : Karlovy Vary - République Tchèque

Lendemain matin, je range mes affaire, rends mes clefs à la réception et ressors sur la rue par cet étroit passage. Je roule environ 2h pour arriver sur les coups de midi dans la ville de Karlovy Vary, très colorée et dans une cuvette entourée de collines. Je me gare donc sur les sommet de la ville et me dirige vers le centre qui se trouve bien plus bas. J’emprunte les nombreux escaliers et trouve un édifice blanc aux toits arrondis en alliage et aux croix dorées ornants les pointes.

Je vois à droite un chemin remontant un peu vers une zone plus verte et l’empreinte donc pour arriver sur les hauteurs de la ville, d’ou j’aperçois les bâtiments descendants sur le flanc de la colline, aux couleurs variés et aux nombreuses fenêtres présentes sur chaque façade. 

Je vois aussi sur le sommet de la colline d’en face, un kiosque offrant un magnifique point de vue sur la ville et la vallée face à moi, sympa, j’irais plus tard me dis je.

Je redescends donc vers le centre et arrive au bord de la rivière, un pont permet des traverser vers la rue piétonne mais en m’approchant je constate qu’une odeur nauséabonde se dégage de la rivière. Je vois sur le batiment d’en face qu’il s’agit d’un centre spa détente, au niveau de l’eau, une surface verte, des algues, de la vapeur s’échappe d’un endroit ou l’eau est marron et plus visqueuse, je ne sais de quoi il s’agit mais il se passe quelque chose chimiquement parlant.

Je passe de l’autre coté et arrive sur une rue piétonne s’étendant à gauche et à droite, en face de moi je trouve un porche en bois peint en blanc avec de nombreux détails, j’y monte et vois que la partie couverte s’étend à droite et à gauche, je ne sais de quoi il s’agit mais l’ombre est appréciable et c’est mignon.

Je reviens dans la rue et à ma droite, je trouve un grand bâtiment aux teintes de jaune, avec plusieurs drapeaux se détachants des balcons, il s’agit d’un hôtel qui donne envie de par son architecture, avec ses tuiles rouges et ses pointes surplombants les fenêtres.

Devant l’hôtel se trouve une sculpture composée de statues sur plusieurs étages, des gens d’église au premier niveau, des anges au second et au sommet deux hommes posent une couronne sur la tête d’une femme, au dessus, une colombe dorée déploie ses ailles.
Il s’agit après mes recherches de la “Holy Trinity”, une sculpture baroque qui représente le couronnement de Marie par la sainte trinité, et la statue mesure tout de même neuf mètres de haut. 

Je continue sur cette rue pavée et passe devant d’autres édifices splendides, avec de nombreux balcons aux rambardes turquoise, détonnant avec l’enduit clair de la façade, avec des ornements dorés, le bleu du ciel se reflétant sur les fenêtres.

Le second, composé de briques rouges, avec ses encadrements en pierre blanche et détaillée, son unique balcon sur la façade et son dernier étage sous le toit à l’architecture courbée apportant une légèreté au batiment, une sculpture ornant le sommet se détache.

En me retournant, j’observe un énième batiment, sa façade est claire, quelque peu quelconque, avec de nombreux balcons, ce qui se détache est la gigantesque mosaïque se trouvant au dessus du dernier étage, des représentations humaines de scènes, avec des couleurs vives, du bleu, du vert, du orange, on distingue même les nuages dans le ciel bleu. 

Je vois que le chemins montant en haut de la colline, surplombant la ville se trouve devant moi, et n’ayant pas mangé, je reprends la rue en rebroussant chemin. J’arrive alors davantage dans la ville marchande, avec des restaurants, des bars, des magasins en tout genre et une petite place fait son apparition.
La rivière passant à ma droite, avec un pont traversant, et à gauche, s’enfonçant dans la falaise, un temple Grec, avec des statues reposants sur le toit en pierre, ses colonnes aux extrémités sculptées et ses arches donnants sur d’imposantes marches.

De l’autre coté de la rivière, je vois d’autres bâtiments aux faces claires et détaillées pour l’un et rouge et davantage épuré pour l’autre, le seul élément commun étant les tours se détachants aux coins des bâtiments, avec leurs petits toits au somment et leurs fenêtres grimpants tout le long des tours, arrondie pour l’une et plus carré pour l’autre; que d’architecture aujourd’hui aussi. 

Je trouve un fast food sur la place et vais donc prendre commande en me posant en terrasse, au bord de la rivière, prenant des forces en amont de cette ascension à venir.
Une fois ma pause effectuée, je reprends la rue et retourne au pied de la Coline pour emprunter le chemin zigzagant vers le sommet. Je passe à coté d’une rue bondée, ou les gens faisaient la queue pour monter en haut à l’aide d’un oeuf tracté par des câbles comme au ski.

J’entame donc la montée, zigzagant sur ce coté de la Coline, me retournant par moment pour observer la ville de haut, je croise un peu de monde et arrivé au sommet, je suis le chemin se dirigeant vers les hauteurs du centre de la ville et après une trentaine de minutes de marche, je retrouve le kiosque que j’avais observé plus tôt dans la matinée.
Je m’y pose donc un peu et profite de la vue sur la ville en contrebas, avec ses toits en tuiles rouges ou en ardoises et ses bâtiments à l’enduit clair se détachants au milieu des nombreux arbres bordants les rues.

Au loin, je vois un gigantesque bâtiments s’étendant de tout son long sur le sommet de la colline d’en face; surement un grand hôtel. Je sors ma longue vue que j’ai toujours dans mon sac et contemple l’édifice de loin, observant les dizaines de fenêtres.

Au loin, sur une autre colline, j’aperçois une tour aux briques rouges sortant de la cime des arbres. 

En redescendant par un autre chemin, je passe devant un statue d’un chamois se tenant au sommet d’un rocher, surplombant la ville en contrebas.

Je retrouve ma voiture par la suite et reprends la route en direction de mon gite pour la nuit, non loin de la frontière allemande. J’arrive à la tombée de la nuit, me gare à l’arrière et un monsieur m’emmène à ma chambre. Je me pose directement, tri mes photos, prends ma douche et mange mon repas avant d’aller me coucher après avoir galéré à utiliser la wifi. Il faut dire que j’avais quinze gigas d’internet à l’étranger et j’ai pris un routeur 4G avec 10 gigas en plus, mais après vingt jour, le GPS et les recherches en plus des séries et vidéos, je n’ai plus trop d’internet et il faut donc trouver des gites avec wifi pour limiter la conso, mais parfois les wifi sont terribles et pas d’autres choix que de rester sur sa connexion, quand le réseau est disponible bien sur; bref j’ai dormi longtemps.

Day 22 : Schmakalden & Drachenschlucht - Allemagne

Je me réveille sur les coups de 9h, range mes affaires et m’en vais me garer en ville afin de visiter un peu ce beau village. Je trouve donc une place et sors pour observer les maisons aux poutres apparentes, colorées ou gardants la teinte naturelle, avec de l’enduit clair, des toits rouges, des fenêtres fleuries et beaucoup de bois apportant un aspect naturel aux édifices, avec des motifs dessinés sur les façades.

Je trouve une magnifique oeuvre peinte sur la façade d’une maison, représentant une fille habillée comme un clown, avec un sourire dessiné à la penture blanche, une image forte et extrêmement bien réalisée.

Je fais donc le tour de la ville, passant par la grande place ou trône la cathédrale, un marché prend place avec des spécialités culinaires en vente mais aussi des créations en bois et autres objets que l’on trouve aux marchés de village. Je continue mon tour de ville, appréciant les couleurs des édifices

Ambiance sympa, j’apprécie ce tour de ville et après une heure, je retrouve ma voiture pour prendre la route en direction du prochain lieu. Je roule environ une demi heure en direction d’un lieu historique, qui m’apparaît comme être une belle randonnée. Je m’y dirige donc, et en me rapprochant du lieu, je me rapelle en voyant toutes les voitures garées des deux cotés de la route que l’on est dimanche et que les gens sortent par ce beau temps. J’arrive après un petit moment à trouver une “place”, à moitié sur un talus.Bref, je suis partit pour la rando de la journée, je m’équipe donc et entame la marche. J’emprunte d’abord un chemin longeant la route, menant plus loin à l’attraction éponyme du lieu, une arche massive en bois avec une représentation du monstre surplombé de l’inscription: Drachenschlucht.

Je continue le sentier, empruntant divers chemins au hasard, j’arrive alors sur un petit lac, en haut d’une colline, au milieu de la forêt ou la lumière filtre délicatement. L’eau est au soleil, beaucoup d’algues et plantes se reposent à la surface, avec des passages de canards flottants sur cette eau stagnante. Je prends un peu de temps pour observer les canards à la lumière, les photographier avec ce fond naturel, puis reprends la route.

Le ciel est vraiment bleu et la lumière du soleil passe à travers la cime des arbres et éclaire par endroits, laissant un clair obscur sur mes photos. Je passe à travers d’imposants rochers,

Laissant entre eux un unique passage que j’emprunte pour arriver au sommet du chemin.

Je décide de m’enfoncer un peu dans la forêt et trouve un endroit éclairé avec de la mousse, parfait pour y faire ma pause déjeuner. Je mange mes sandwichs et la salade achetés plus tôt et contemple la vue. Une petite sieste et quelques parties du jeu Brawl Stars avant de ré entamer la marche. Je croise du monde sur les différents chemins que j’emprunte et qui me mènent au sommet de la colline, donnant un accès sur la plaine boisée en contrebas, inondée par le soleil, la cime des arbres et leurs feuilles sont délicatement dégradées en jaune et vert.

J’aperçois au loin, sur la colline d’en face, une tour et un batiment ressemblant à un château surplomber la hauteur et décide bien sur de m’y rendre.

Une demi heure plus tard, j’arrive au pied de l’édifice, observant les ponts passants entre les tours et bâtiments.

J’entre donc, monte un premier escalier et arrive sur une grande place au premier étage, offrant une vue sur la ville dans la vallée d’un coté de la colline.

Je redescends un peu sur un restaurant et un espace avec des bancs, puis longe une des façade du château pour rentrer par l’arrière. Je débarque ainsi sur une cour ouverte intérieur ou des gens se baladent, à l’étage, des bancs et des arbustes décorent le lieu.

Je me pose sur les remparts et apprécie le paysage dégagé que j’aperçois, des zones boisées principalement, mais je détache au loin, une petite prairie dégagée de tout arbre sauf un, avec une herbe coupée bien verdoyante, détonnant avec les arbres alentour.

Je traverse une imposante porte dont la herse est relevée et arrive devant un puit condamné, orné de sculptures en acier, à l’étage d’en dessous, le toit du batiment est habité par de nombreux pigeons qui volent et roucoulent, se posants sur les poutres apparentes de la structure. 

Ma visite terminée, je reprends la randonnée en direction de la voiture et y arrive enfin après une heure de marche à travers la forêt, observant des champignons poussants sur les arbres, et autres points de vu magnifiques.

Je reprends la route et arrive environ une heure et demi plus tard à mon prochain gite, dans un hôtel de la ville de Eisenach, je trouve une place dans le parking souterrain et me dirige vers l’accueil que j’avais préalablement prévu de mon retard. On me parle furtivement français puis m’accompagne à ma chambre. Je me pose donc, prends une douche et retrace les photos prisent dans la journée. Je me couche aux alentours de minuit.

Day 23 : Herkules & Paderborn - Allemagne

Je reprends la voiture sur les coups de dix heures, en direction d’un lieu touristique non loin de la ville et je me gare donc quinze minutes plus tard sur un grand parking vide sous la bruine. Je m’habille en conséquence et entame la visite. Je vois en arrivant, un imposant édifice tout en pierres noires, apportant un aspect mystérieux à l’endroit. Un batiment se dresse devant moi, au troisième étage d’une infrastructure composée de grandes alcôves et avec une statue prenant place en son sommet.

En m’approchant, au pied du batiment, je vois qu’il est en fait au sommet du lieu, je m’approche du bord et malgré un brouillard dense m’empéchant de voir à cinq mètres,

Je me rends tout de même compte qu’une grande allée prend place devant moi et descend vers la ville en contrebas.

Je contemple en descendant un peu plus bas une statue montée sur une tour en pierre sombre, observante haut l’allée descendant vers le parc.

Le brouillard commence à disparaitre et me permet de voir plus clairement ou je trouve.

Je me trouve à ce moment à un étage de la structure montant sur la colline, plusieurs paliers plats permettent d’apprécier la vue, avant de reprendre les escaliers menant plus bas, à droite ou à gauche de la voie sculptée pour laisser passer l’eau. débouchant sur une esplanade, je vois donc le parc en contrebas, l’herbe verte et les arbres bordants cette allée descendante.
À l’étage ou je suis se trouve un espace plat, en son milieu, une étendue d’eau et une fontaine qui ne fonctionnait pas, d’un coté se trouve des rambardes donnants sur la vue en contrebas, et à l’opposé, derrière la fontaine, une statue sous de grandes alcôves, est sculptée en pierre blanche, ressentant un faune jouant de la flûte de pan. 

J’emprunte les escaliers qui zigzaguent jusqu’en bas de l’édifice, ou un vaste espace prend place. Une seconde fontaine en son milieu, et au fond, plusieurs autres statues prennent place sous des alcôves.

Une première sculpture rappelant un centaure soufflant à travers une corne de brume, très bien représentée, la seconde représente elle un homme nu, soufflant également dans le même instrument et se reflétant dans l’eau stagnante.

Je décide de me prendre en photo à cet endroit là car j’ai peu de photo de moi durant ce périple et malgré ma tête sérieuse, je suis si content de me trouver là. On remarque aussi que je me trimballe depuis mon tatouage à Prague, avec le pantalon remonté sur ma jambe gauche, j’ai l’air un peu perdu comme ça mais avec la crème c’est délicat donc je vois souvent des regards sur ma belle guibole. D’en bas, une vue imprenable sur l’édifice s’étendant insiste sur cette ambiance mystérieuse.

En plein milieu de l’étendu d’eau, derrière des alcôves et sous une sorte de Dôme, se dessine Poséidon, sa toge remontant derrière lui, comme une huitre ouverte et son trident soulevé vers le ciel. 

J’emprunte alors un chemin descendant vers un château en contrebas, je marche alors sur des gravillons, passant à coté d’une petite cascade dont l’eau sort de rochers entourés de mousses et de fougères.

J’arrive au château qui est en rénovation et je me contente donc de photographier l’extérieur, avec sa pierre sombre, sa vigne rouge grimpant sur les tours aux toits pointus.

Le château est composé de plusieurs bâtiments, tours et autres édifices religieux.

À l’arrière du lieu se trouve un petit jardin aux arbustes bien entretenus et une belle statue d’Athéna me semble t-il.

Une fois ma visite appréciée dans son intégralité, je reprends le chemin en direction du sommet, prends les escaliers de droite cette fois ci et remonte en haut de cette grande allée aux pierres sombres dont l’atmosphère reste particulier.

Je reprends la voiture et me dirige vers une ville que j’avais repéré et ou je passerais l’après midi. Je roule donc environ 1h avant de me garer sur le parking d’une église, régler l’horodateur et partir à la recherche d’un snack pour le repas du midi. Une fois rassasié et mes dents brossées, j’entame la visite de la ville, passant devant un imposant batiment, à la face blanche immaculée et aux encadrements de fenêtres couleur sable.

Ce qui se détache le plus est l’encadrement des portes qui sont d’un rouge marron détonnant, très décorés et ornés de statues d’anges et de religieux, ainsi que les inscriptions en lettres dorées et un blason surplombant l’ensemble.

En continuant, je vois au détour d’un virage, une grande maison aux toits multiples et à l’architecture intéressante et originale.
Le batiment possède de nombreuses fenêtres, deux pièces se détachent de chaque coté, avec chacun leur toit pointu et décoré tout le long de la toiture par de fin détails pour ne laisser au sommet qu’une fine sculpture en or.

Au milieu, le batiment principal se dresse de tout son long et s’impose dans la zone piétonne. 

Je fais le tour de la ville, passant par les espaces marchands puis par les parcs et devant les églises de la ville.

Je vois dans un cours d’eau deux petites sculptures de grenouilles qui attirent mon attention mais je n’en saurais pas davantage.

Dans la partie plus ancienne de la ville, les poutres sont apparentes sur les bâtiments, les fenêtres et portes sont colorées et les balcons fleuris.

Enfin, avant de repartir, je passe devant une somptueuse porte en bois, d’un bleu prenant, détonnant avec la face orange de la maison, seul l’inscription “1728 ANNO 2009” ressort sur l’encadrement.

Cependant mon gite se trouve dans la ville de Delft aux Pays-Bas et je suis encore au centre de l’Allemagne, je roule donc trois bonne heures avant d’arriver dans le dédale de rues des villes Néerlandaises. Je trouve enfin une place au bord d’un canal, faisant un créneau pour avancer les roues gauches très proche du bord du canal. Tout va bien, je sors mes affaires et me rends à l’hôtel qui est un peu plus loin, ou le gérant m’accueil alors qu’il est 21h et m’amène à ma chambre. Je me pose donc, apprécie le fait que j’ai une terrasse et ressors rapidement afin de faire un petit tour de ville et trouver de quoi me sustenter.

Je marche donc à travers la ville et les boutiques fermées, passant par la place principale et son grand clocher tout en croisant de nombreux gens dans les rues et aux terrasses des bars malgré le temps qui se rafraîchi cnettementt. Je passe devant une sorte de pizzeria qui propose aussi des kebabs et autres spécialités. Je rentre donc et parle avec le chef qui m’explique en quoi consiste les plats et nous discutons de mon voyage et de son installation ici alors qu’il est originaire d’Egypte. Je fini donc par commander et nous parlons pendant qu’il cuisine le kebab revisité. Une fois cela fait, je le remercie et ressors du restaurant en direction de mon hôtel situé à coté, dans lequel je me pose pour déguster ce repas.
Mon repas avalé, mes photos triées et ma douche prise, je me dit que ce serait sympa de profiter de la terrasse malgré la nuit; et quoi de mieux aux Pays-Bas que de trouver un Coffee shop pour profiter de l’air extérieur en compagnie de bonbons et surtout en toute légalité. Chose aisée car il y en a un juste à coté et je m’en vais donc acheter deux joints préroulés, un pour ce soir et un second pour ma visite du lendemain chez une amie. Je retrouve donc ma chambre, ouvre la porte fenêtre accédant à la terrasse, me mets Rick & Morty, allume ce calumet, sors les bonbons et apprécie ma soirée malgré le petit froid s’installant.

Day 24 : Delft - Pays-Bas

Je me réveille vers neuf heures et descends dans la pièce du bas pour le petit déjeuner, il y a des fruits, des confitures, oeufs, viandes et fromage, je me régale.

En sortant, je récupère ma voiture pour l’amener dans une zone gratuite juste à la sortie de la ville car les tarifs sont élevés pour le parking en ville. En me garant, j’aperçois face à moi, de l’autre coté d’un petit ruisseau, une ferme avec pleins d’animaux.

Je passe donc le portillon et arrive dans un espace ou plusieurs fermes se trouvent, une première adaptée en restaurant et les autres servants d’abris à tout ces animaux. J’observe dans un premier batiment, des cochons d’Inde posés sur des copeaux de bois, dans leur enclos, d’anciens outils fermiers sont posés afin d’apporter du décor.

Dans l’enceinte se promène un magnifique Paon que je photographie allègrement avant d’entrer dans une prairie ou des chèvres gambadent autour de lapins et de cochons.

Une fois ma petite visite fermière effectuée, je me dirige vers la ville pour la visiter à la lumière du jour. Je marche donc environ vingt minutes avant d’arriver vers le centre , je remarque cela à la sculpture que je trouve devant moi, une sculpture en verre bleuté d’un coeur, mesurant au moins deux mètres de haut, ainsi qu’à la tour en briques rouges ornée d’un cadran d’horloge porté par deux lions rouge.

En continuant, je me rends sur la grande place pour apprécier les bâtiments la décorant, je passe donc devant une imposante église dont une tour pointue se détache au sommet, une pierre noire de suie permet au cadran et aux aiguilles en or de ressortir de la structure.

Face à l’église, de l’autre coté de la place se trouve le Old City Hall, avec sa façade décorée par des inscriptions et détails en or, une statue posée au milieu du batiment et des blasons se distinguent de la décoration.

Sur la place entourée par les canaux se trouvent des boutiques en tout genre, fromagerie, charcuterie et boutiques de souvenirs. Intrigué et voulant ramener des souvenirs, je m’en vais avant tout trouver des cartes postales à envoyer à mon ancienne manager car je lui avait promis, ainsi qu’un cadeau pour ma meilleure amie dont l’anniversaire était passé. Une fois cela fait, je m’en vais dans une fromagerie et arrive devant un mur de gouda aux gouts variés, je fais un tour, regarde les différents ingrédients et fini par prendre trois gouda différents aux saveurs originales, deux aux truffes noires et un aux épices. En ressortant, je rentre dans une autre boutique spécialisée dans le gouda, avec les meules disposées, les goudas aux différents gouts mis en vitrine et plusieurs coffrets permettant d’apprécier les fromages ainsi que les produits dérivés. Après avoir fait un petit tour, je ressors juste avec une moutarde aux cranberries.

Une fois cela fait, je continue ma visite en passant par les canaux et appréciant l’atmosphère de la ville, je passe à coté des péniches posées sur l’eau calme, et traverse les nombreux ponts, appréciant les différents canaux.

J’apprécie les ponts fleuris et les canards se baladant sur l’eau ou les plantes marines prolifèrent.Je me ballade à travers la ville, passant sur des ponts anciens, surplombés d’une arche,observant des ruelles pavées entourées de maisons en briques rouges et extérieurs fleuris.

La journée passe et le soleil se couche, laissant apparaitre des teintes rosées dans le ciel, se reflétant dans l’eau des canaux.

Des canards sont posés le long des rives, profitants du calme de la soirée.Il se trouve que j’avais prévu de voir pendant mon passage aux Pays-Bas une amie que j’avais rencontré lors d’un stage passé dans le pays 3 années plus tôt. Elle finit sa journée à 22h et je quitte donc Delft sur les coups de 20h, repassant devant de beaux paysages.

J’emprunte les autoroutes limitées à 120 kmh et passe devant les stations ou l‘essence se vendait déjà à plus de 2€ le litre.

J’arrive enfin à l’endroit ou elle travaille, je gare ma voiture et l’attends un peu. On prend sa voiture pour aller chez elle, en s’arrêtant au Mc Donald sur la route car elle voulait me faire gouter une spécialité qui n’était malheureusement pas disponible dans celui ci. On mange, discute et se retrouve après plusieurs années comme ci de rien n’était, puis nous reprenons la voiture pour aller chez elle. Elle me fait visiter sa maison, me montre ma chambre puis nous nous posons dehors avec le joint acheté la veille et nous discutons de notre vie respective avant d’aller se coucher pour être en forme le lendemain.

Day 25 : De Hoge Veluwe National Park - Pays-Bas

Réveil sur les coups de 9h, je m’habille et nous nous dirigeons vers le nord du pays pour aller se balader dans un grand parc animalier. Nous prenons donc sa nouvelle voiture et roulons une heure avant de s’arrêter dans le village proche du parc, à un petit restaurant aux spécialités Néerlandaises. Nous nous installons et commandons donc des plats spéciaux du petit déjeuner, elle m’explique les coutumes et ce qui se fait à cette heure ci dans le pays. Nous apprécions vraiment le repas, accompagné en dessert d’un thé au miel excellent.

Enfin, nous allons nous garer à l’entré du parc et nous prenons deux place pour la journée. Nous entrons donc et allons prendre un des nombreux vélos mis à disposition pour la visite de l’endroit. Le parc et gigantesque, il est possible de le visiter en voiture, à pied ou à vélo et nous montons sur nos destriers pour entamer cette visite.

La pluie menace, mais le ciel reste couvert sans goutte avec des nuages gris clairs, nous ne croisons que très peu d’animaux, hormis un sanglier et ses marcassins à un moment.

Le paysage est varié, nous passons à travers des forêts, des espaces plus ouverts, aux grandes herbes à perte de vue ou encore aux étendues ensablées.

Nous discutons en roulant, nous arrêtants à certains endroits pour observer la nature et les paysages. Au milieu du parc, un batiment touristique permet de manger, boire et acheter des souvenirs et mon amie Lisanne décide d’y acheter du miel car la dernière fois, le pot acheté à été cassé avant d’être offert à son père; et afin de remercier ses parents pour l’accueil, je règle le pot de miel et espère qu’il arrivera en un seul morceau à la maison. On s’arrête plus tard pour prendre des photos de nous deux car le paysage est resplendissant et ça nous fera de précieux souvenirs, entouré par un paysage d’herbe cramée et de sable s’étendant au loin.

Nous reprenons le chemin en roulant encore une heure, passant par des passages plus boisés et humides, avec des lacs, très différents du reste du parc ou les végétaux sont moins verdoyants et davantage asséchés. Je tente de prendre les photos tout en roulant pour ne pas m’arrêter toutes les cinq minutes, mais la tâche étant ardue, le focus est un peu délicat à appliquer, voyez vous même.

La journée terminée, nous reprenons la voiture qu’elle me propose de conduire en direction de sa maison pour se changer avant de ressortir dans la ville d’Heindoven. Avant de sortir, nous allons acheter des spécialités culinaires pour le gouter, le lendemain matin et la soirée à venir, nous en profitons pour aller dans un magasin de spiritueux et elle me présente des boissons alcoolisées locales, dont une ressemblant trait pour trait à une bouteille d’huile de vidange, que j’achète bien sur pour mon frère. Elle me présente les spécialités et nous ressortons avec pleins de nouveaux achats.

Le soir, le programme est simple, retrouver ses amies dans un restaurant pour la soirée avant de rentrer à la maison. Nous nous habillons donc après le gouter et nous dirigeons vers la ville. Une fois garé, on se dirige vers le restaurants qui est en réalité un concept génial, un grand lieu avec de nombreuses tables et au moins une vingtaine d’échoppes dans un grand hangar servants des cuisines toutes différentes. Le principe est simple, trouver une table, scanner le QR code donnant accès à tous les restaurants et ensuite choisir ce que l’on souhaite manger et boire avant de se le voir servir à sa table, cela permet de manger de tout en restant au même endroit.

Nous retrouvons donc ses amies, que j’ai déjà pu voir il y a 3 ans et nous discutons donc tous ensemble tout en mangeant les nombreux plats commandés par chacun, passant par des boissons, du sucré et du salé. La soirée se passe très bien, on rigole, on parle de tout et rien et une fois terminée, nous ressortons pour nous poser en terrasse d’un bars et commander quatre thés avec du miel, chose que je n’ai jamais fait auparavant. C’est génial, il fait frais, le thé est bon et sucré et j’apprécie cette coutume que beaucoup de gens font en fin de soirée. 

Vers 23h, nous nous séparons et nous retrouvons la voiture de notre coté pour rentrer à la maison.

Nous nous posons, discutons, mangeons et buvons les spécialités acheté plus tôt puis nous allons nous coucher vers 2h du matin.

Day 26 : Bruxelles - Belgique

Lendemain matin, je remercie mes hôtes et surtout Lisanne puis reprends la route en direction de la Belgique et notamment de Bruxelles.
Je roule environ 2h avant d’arriver à la capitale belge. Je peine à ma garer et trouve finalement un parking souterrain non loin du centre. Je sors et me trouve sur les hauteurs de la ville, ayant une vue dégagée sur le centre en contrebas.

Je tombe nez à nez avec une imposante colonne sur laquelle trône le roi Leopold I. D’autres cultures ornent le monument, deux têtes de lions et quatre sculptures assises symbolisent les libertés fondamentales garanties par la constitution.

Redescendant vers le centre, je passe devant un grand bâtiment religieux avec deux imposantes portes en haut des escalier, ornées de nombreuses statues et détails, qui rappellent le style néo gothique.

Je passe ensuite par un passage couvert abritant pleins de boutiques, le ciel dégagé éclaire l’allée par les carreaux du toit vitré, un drapeau et des statues se dressent sur la façade intérieur en face de moi.

Je me ballade dans la capitale, en allant de monument en monument et tombe rapidement sur une petite statue faisant pipi; et ce n’est pas un petit garçon ici mais une fille accroupie qui arbore un sourire tout en déversant son liquide telle une fontaine. Posée sur un haut socle et abrité par une barrière en fer, je la photographie bien sur comme tout le reste.

Je continu ma visite, passant par des petites rues ou de nombreux bars aux ambiances chaleureuses se trouvent mêlés à des snacks proposants des frites ou des gaufres aux odeurs alléchantes. Je débarque ainsi sur la grande place de Bruxelles, ou des édifices toujours plus majestueux se dressent de toutes parts. En face de moi se trouve un long bâtiment duquel se détache au centre, une tour au sommet pointu et très détaillé.

D’innombrables sculptures ornent les encadrements des fenêtres et les drapeaux belge et européen sont accrochés sur la tour centrale.

À ma droite, je trouve un ensemble de bâtiments aux couleurs grisâtres mais avec une multitude de détails dorés, apportants un aspect fort à l’architecture déjà subtile.

Les toits sont différents, des statues ornent toujours les édifices et cette couleur dorée parsemant les façades rend le lieux captivant.

En regardant autour de la place, je vois qu’il y a plusieurs autres édifices similaires et toujours autant fascinants, ce sont en fait les maisons des Ducs de Brabant.

De l’autre coté du lieu j’aperçois un imposant batiment, une tour au centre mais très différent du premier. Avec de hautes alcôves et son long toit pentu avec les tours se détachants sur les cotés et en son centre, l’édifice semble sortir d’ailleurs et il s’agit là de la maison du roi.

Je termine le tour de la place et de tous les bâtiments aux architectures toujours plus captivantes,

Puis je reprends ma visite en direction du Manneken-Pis sur lequel je tombe rapidement. Il n’est pas entouré de grilles en fer mais se trouve plus haut que sa collègue, petite statue incontournable d’un enfant faisant pipi, je la photographie tout comme le font les nombreux autres touristes.

Je passe ensuite devant plusieurs grands bâtiments, des colonnes ornent les édifices, avec des statues disséminées un peu partout et une représentation de scènes historiques apparait sur la façade, donnant sur le parc de Bruxelles. En redescendants vers la grande place, les escaliers laissent une fontaine apparaître, je passe ensuite  devant une imposante horloge au cadran très captivant, avec des chiffres romains inscrits et des formes sortants du cadran, tout autour il est possible d’observer des statues en tout genre.

En prenant à droite, j’arrive sur le musée de la BD et passe devant une grande sculpture d’un Schtroumph posé sur un champignon.

Ma visite terminée, je décide tout de même de trouver une gaufre avant de repartir en direction de Bruges, et je pars donc à la recherche d’une échoppe vendant ce genre de délicieuserie, que je trouve rapidement et elle sera accompagnée de Nutella et de fraises chantilly, un combo relativement appréciable.
Je croise dans une petite rue en rentrant au parking, une très belle oeuvre sur une maison.

Après avoir galéré à sortir du parking souterrain puis de la ville tant les embouteillages sont interminables, j’arrive sur les coup de 21h à Bruges et je trouve un second parking ou je me gare avant de prendre mes affaires et me diriger en direction de mon hôtel.

On m’accueille et me montre ma chambre puis je décide de ressortir pour acheter de quoi manger le soir, mon choix se porte sur un fast food se trouvant sur la place de la ville et je rentre le déguster à l’hôtel après cette longue journée.

Day 27 : Bruges - Belgique

Dernier réveil de mon périple déjà, j’entame donc la visite de la ville finale.  Il fait malheureusement gris et la pluie tomber par moment, il faut dire que jusque là j’ai eu énormément de chance car le temps ne m’a pas fait défaut. Bruges c’est des canaux, des maisons en briques rouges, des petits toits pointus et des encadrements de fenêtres rouges. J’observe ainsi de beaux toits et bâtiments au style rappelant un peu celui du nord de la France.

Je me dirige en premier lieu vers la Madonna di Michelangelo qui semble être un grande cathédrale, avec ses entrés décorées de statues et sculptures d’un blason, peut être celui de la ville.

Le batiment est grand et des jardins entoure le lieu dans l’enceinte, à l’extérieur, le canal borde le monument et la pluie s’intensifie, me forçant à me poser sur un banc dans l’enceinte, contemplant l’édifice.

Une fois la pluie stoppée, je continue ma petite visite de la ville, passant par des rues ou les touristes affluent, des boutiques de souvenirs et d’antiquités se trouvent un peu partout et les bâtiments sont agréables à observer, simples mais envoutants.

Certaines des faces ne sont pas en briques mais en enduit de couleur vives et certaines vitrines sont très décorées.

N’ayant pas manger, je cherche un endroit pu me sustenter et la pluie revenant, je rentre dans le premier snack, commandant un bouger et une portion de frites que j‘engloutit en attendant la fin de l’averse. 

Je fais mon tour de ville, me baladant le long des canaux, observant les petites embarcations se mouvant sur l’eau au milieu des cygnes. Les photos rendent bien, mêlant l’eau avec l’architecture des bâtiments en briques qui se marient à merveille avec l’ambiance générale.

J’arrive par la suite sur la place du Bourg, sur laquelle se trouve plusieurs très beaux bâtiments.

Un édifice similaire à ceux vu à Bruxelles se détachent avec ses sculptures, ses drapeaux et ses tours sortant du toit.

À droite je trouve une face blanche, remplie de fenêtres dont les encadrements sont rouge et beaucoup de détails en or se détachent sur la façade, à cela s’ajoute des statues dorées posées sur les toits.

À gauche je vois un batiment plus sombre, d’une architecture différente, possédants également des statues dorées mais avec des fenêtres plus arrondies et large.

Je me dirige ensuite sur la place publique sur laquelle je trouve une gigantesque tour se détachant de par sa hauteur, toujours en briques rouge, le bâtiment est imposant.

Sur la place, des restaurants et bars aux façades colorées se trouvent et je photographie un maximum de moments avant de rentrer à ma voiture.

Avant de ce faire, je continue un peu mon tour longeant les canaux et passant par des rues très agréables, ou les bâtiments sont captivant à regarder et je me prends à photographier des cygnes se déplaçant tranquillement sur l’eau.  Il se trouve que sur tout mon périple, j’ai réussi à ne rien perdre, notamment concernant les pièces de mon appareil photo, et bien sur, le dernier jour du voyage, au moment de partir, je me rend compte que je ne trouve plus le cache de mon objectif standard et je pense l’avoir perdu quand je photographias les cygnes, je refait le chemin inverse, regardant attentivement partout mais sans succès, j’ai donc égaré un cache au dernier moment.

La visite de la ville effectuée et appréciée, je reprends la voiture en direction de Saint Die des Vosges ou je retrouve mon pote. 

Je sors donc de la ville et trace pendant 5h de route en direction de la France, arrivant sur les coups de 23h la bas.

 

bruges

Rememberance

Sur la route du retour, je ne fais que penser à tout ce que je viens d’accomplir, la chance que j’ai eu de pouvoir faire tout ce voyage et que tout se déroule pour le mieux.

J’ai pu voir des pays que je n’avais jamais vu jusque là, découvrir des paysages somptueux et des ambiances folles, mais aussi des cultures complètement différentes de la notre.

Je suis ravi de ce voyage qui m’a ouvert sur la découverte du monde et m’a donné envie de repartir le plus rapidement possible.
Ça m’a permit d’en apprendre beaucoup sur moi aussi car être tout seul dans des pays autres que le miens ce n’est pas rassurant, et j’ai su m’en sortir dans toutes les situations que j’ai rencontré.

Ce voyage m’aura rempli de satisfaction mais aussi de curiosité car j’ai pu voir des paysages magnifiques comme il y en a partout dans le monde, et j’espère pouvoir découvrir d’autres parties du monde à l’avenir.

Merci infiniment d’avoir lu tout ce périple, en espérant que ça vous aura divertit.

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