Road Trip en Patagonie

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Détail du Road Trip en Patagonie

Informations sur le voyage

Itinéraire : Ushuaïa – Punta Arenas – Puerto Natales – Parc national Torres del Paine – El Calafate – Parc national Los Glacieres – Glacier Perito Moreno -El Chaltén – Fitz Roy

La Patagonie. Un nom qui a piqué ma curiosité quand il est survenu au cours d’une conversation avec un guide au Pérou. Il ne m’a fallu que 3 photos, “Ushuaïa” et “bout du monde”, pour me faire frissonner : la Patagonie et Ushuaïa seront mon prochain grand voyage!

Sauf que je ne me sentais pas d’organiser un tel voyage, car ça prend du temps, et je cours déjà partout. En plus je suis une maniaque du contrôle, alors j’aurais dû tout prévoir dans le moindre détail pour me sentir bien. Avec mes plans dans la vie de tous les jours et mes check-listes à n’en plus finir, j’avais besoin d’un break, un vrai. Alors tant pis pour le côté liberté, je suis partie en groupe avec l’agence de voyage Viventura (déjà très appréciée lors de mon séjour au Pérou)! Et j’ai quand même eu de l’authenticité, rencontré des locaux, et vécu une aventure extraordinaire! Entre les magnifiques paysages et le fait de ne pas se soucier de l’organisation pour le lendemain, j’allais de découvertes en découvertes, et j’ai été émue plus d’une fois.

Étape 1 : Ushuaia, le bout du monde

Et l’émotion m’a pris de plein fouet juste avant l’atterrissage à Ushuaïa. Partis de Buenos Aires par un vol à 4h30 du mat’, j’assiste au lever du soleil depuis l’avion. Et soudain, les montagnes enneigées apparaissent, semblant sortir du bleu du canal de Beagle… Ça y est, on arrive dans la ville la plus australe, au bout du monde!

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On a pris un petit déjeuner très copieux et très bon au restaurant Ramos Generales. Rien que la déco old style vaut le détour! Mais je n’en dirai pas plus 😉

Petit tip: passez par le centre d’information, pour faire tamponner vos passeports (gratuitement) avec de beaux tampons souvenir, et faire la photo du bout du monde.

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On avait du temps libre, et on a choisi d’aller visiter l’ancienne prison. C’est une visite intéressante, car elle regroupe plusieurs musés : on apprend sur la vie des prisonniers, mais aussi sur les navigateurs ayant exploré la Patagonie et l’Antarctique, sur les animaux de la région…

Puis moment fort : à 14h30, nous avons rejoint notre guide local de l’agence Piratour, pour une excursion à l’Estancia Harberton et son île Martillo habitée uniquement par des manchots!! Je recommande cette excursion +++! On a eu des infos sur Ushuaïa pour notre voyage, le canal de Beagle, la forêt et les castors; on a vu des paysages magnifiques et des arbres drapeaux qui poussent penchés à cause des forts vents de Patagonie…

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Et on a vu les manchots de très très près : moi qui pensais qu’on allait rester dans le bateau, on a en fait débarqué sur leur ile! Interdiction de crier, de courir, de leur donner à manger, de ramasser des cailloux ou de s’approcher d’eux : les manchots sont ici chez eux, et l’intérêt est de les observer dans leur habitat naturel. Par contre, quand un ou deux manchots curieux s’approchent, ça serait dommage de ne pas en profiter pour les prendre en photo de près <3
C’est une expérience formidable 🙂

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Au retour, on s’est mis au chaud au restaurant de l’estancia, et forcément, j’ai craqué pour leur délicieux gâteaux faits-maison, et leur alfajores (gourmande un jour, gourmande toujours!) La visite du petit musée des mammifères marins est incluse dans le ticket: je ne suis pas spécialement passionnée des baleines, mais j’ai apprécié que les explications soient données par une étudiante en thèse qui bosse dans le labo associé au musée. Solidarité de chercheur en bio 😉

De retour en ville, nous avons mangé au restaurant Volver: je ne suis pas fan des produits de la mer, mais la spécialité de la région étant l’araignée de mer, j’ai pris un Centolla Parmesana. Oui, ça peut paraître bizarre comme mélange, mais c’est la spécialité du resto, et on a tous été agréablement surpris!

Notre hôtel était excentré, mais si vous avez un moyen de transport, l’hôtel Campanilla est charmant, confortable, et les propriétaires sont adorables.

Notre seconde journée a été consacrée au parc national de Terre de Feu: on a fait la balade “Parque Nacional Trekking y Canoas” avec l‘agence locale AntarTur. On a débuté par une balade d’une heure en canoë jusqu’à la baie de Lapataia, avec explications sur la faune et la flore. La baie de Lapataia est l’endroit d’où commence/finit la Route Nationale n°3, qui traverse toute l’Argentine jusqu’à Buenos Aires. La chance était avec nous : magnifique soleil, très peu de vent, et personne d’autre sur le lac! Être sur le calme de l’eau, entourés de montagnes enneigées : tellement beau et apaisant!

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L’après midi, nous avons fait une balade en forêt : on y apprend que le turn-over des arbres est très lent en Patagonie, qu’il y a des champignons spéciaux et des bactéries qui dégradent les arbres de l’intérieur. La forêt a donc un aspect bien particulier, mais j’ai été plus impressionnée par l’arrivée à Bahia Ensenada! Située au bord du canal de Beagle, la Poste du bout du monde était malheureusement fermée. Ça aurait pourtant été sympa d’envoyer mes cartes postales depuis cet endroit: ils ont des timbres et un cachet de la poste spécial bout du monde! Tant pis, elles partiront le lendemain depuis le centre d’Ushuaïa (ce qui en jette quand même hein!)

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Nous avons continué à marcher le long du canal, pour le régal des yeux! Être en Argentine et regarder les montagnes du Chili juste de l’autre coté du canal n’a pas de prix 🙂

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Comme le voyage est organisé, nous avions un mini-bus pour nos déplacements, et malheureusement je ne peux pas vous renseigner sur les tarifs des prestations. Mais j’ai vu qu’il a un bus depuis Ushuaïa jusqu’à Bahia Ensenada, qu’on peut marcher une quinzaine de km jusque Bahia Lapataia et y récupérer le bus pour rentrer. A regarder donc pour compléter le voyage à Ushuaïa 😉

Ce voyage à Ushuaia restera à jamais gravée dans ma tête et mon cœur! Et ce n’était que le commencement… La suite de mon voyage en Patagonie dans un prochain post !

Étape 2 : direction le Chili !

Voilà la 2ème partie de mon voyage dans la belle Patagonie, qui s’est déroulé du 25/10/2018 au 10/11/2018. Après 2 journées entières à Ushuaïa, nous voilà partis vers le Chili et le magnifique parc national Torres del Paine!

Punta Arenas

La première partie du voyage jusque Punta Arenas s’est faite en un peu moins de 8h, avec la compagnie Bus Sur (AR$ 1600, soit environ 40 euros) : bus confortable, RAS. Au départ, les paysages de la Terre de Feu sont magnifiques, avec les lacs et les montagnes, puis l’arrivée dans les steppes rend les paysages monotones… Mais avant d’y arriver, il faudra d’abord sortir d’Argentine et, quelques kilomètres plus loin, entrer au Chili. A chaque fois, il faut descendre et présenter son passeport à la douane: si plusieurs bus arrivent en même temps, ça peut être long. Attention pour l’entrée au Chili : il est interdit d’importer des graines (entre autres…)! Donc débarrassez-vous des fruits et biscuits / barres avec graines avant d’arriver au poste de frontière chilien. Pour nous, ça s’est traduit en tournée générale dans le bus, pour finir toutes les boites de gâteaux, ahah! Mais plus sérieusement, ils fouillent les sacs à dos, passent les grosses valises au détecteur et ont des chiens, donc faites attention. En cas de doute, demandez aux chauffeurs dans le bus, ils savent très bien ce qui passera ou non 😉

Le moment le plus excitant de ce voyage en bus est la traversée du fameux détroit, où Fernand de Magellan est passé avec ses 5 navires en 1520… Un nom mythique, que je pensais restreint à mes cahiers d’histoire, et tout à coup, un truc de fou, me voilà les pieds dans l’eau glaciale du Détroit de Magellan!

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Après une traversée de 30min en ferry, la tête encapuchonnée pour se protéger du vent (on peut aussi se mettre à l’intérieur, mais je trouve que c’est plus fun d’être sur le pont!), on a continué le trajet en bus, pour finalement arriver à Punta Arenas. Nous ne sommes restés qu’une nuit dans cette ville (à l’hôtel Chalet Chapital), mais nous avons quand même eu le temps de voir quelques trucs. D’abord, il a fallu faire du change pour des pesos chiliens (1 euro = 770 pesos environ), puis nous sommes montés au point de vue panoramique sur les maisons colorées de la ville.

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Le lendemain, nous avons pris un ptit dej typique au Kiosko Roca: bondé, mais les choripanes et le lait à la banane valent la peine!

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Puis nous nous sommes baladés le long du Détroit de Magellan, et nous avons fait la photo-souvenir sur la Plaza de Armas, en train de toucher le pied de l’Indien sur le monument commémoratif de Magellan (petite superstition pour revenir un jour en Patagonie).

En fin de matinée, nous nous sommes dirigés en minibus vers le musée en plein air Nao Victoria. Si vous êtes fans de bateaux et si vous voulez en savoir plus sur Magellan et les explorateurs qui sont passés dans la région, ne ratez pas cet endroit! Juan Luis Mattassi Alonso est un passionné et a reproduit à l’échelle quelques célèbres bateaux. Nous avons eu le privilège de le rencontrer et de lui poser des questions sur la construction et les recherches qu’il a entreprises. Vous pourrez voir (et monter sur) une réplique du Nao Victoria, le premier navire ayant fait le tour du monde et appartenant à la flotte de Magellan, et une réplique du HMS Beagle commandé par Fitz Roy et ayant transporté Charles Darwin! Le tout avec des cartes explicatives, et des mannequins pour reproduire la vie à bord.

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Puis nous avons repris la route dans un bus de la compagnie Buses Fernández, direction Puerto Natales: c’est parti pour 3h de trajet…

Puerto Natales

Après avoir trinqué avec un Patagonia Sour, nous avons fait une belle balade le long du front de mer et admiré les montagnes et les glaciers au loin.

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Nous avons passé la nuit à l’Hostal Nancy : endroit charmant et confortable, et proprios au top! Je recommande 🙂 Le lendemain, nous avons laissé nos grosses valises à l’hôtel (et du linge à laver!), et munis d’un petit sac-à-dos, nous sommes partis pour 2 jours dans le parc national Torres del Paine.

Parc national Torres del Paine

Ça a été un moment fort de mon voyage : ce parc immense offre des paysages magnifiques, entre cascades, montagnes, glaciers, et la possibilité de parcourir de nombreux chemins de randonnée. Même si je n’ai pas fait le fameux trek W, j’en ai pris plein les yeux et j’ai été émue plus d’une fois (je vous dis pas le nombre de selfies où j’ai les yeux humides, ahah!). Côté pratique, l’entrée est de 21000 pesos, soit ~28 euros, et nous avons pu utiliser le même billet sur 2 jours.

Avant même d’entrer dans le parc, la route Y150 nous permet d’admirer les fameuses Torres, qui ont donné leur nom au parc. Ces 3 majestueuses tours de granites sont impressionnantes! Nous avons ensuite pris un bout de la Y156 avant de passer sur la Y160. Au niveau du panneau de bienvenue dans le parc, il y avait tout un troupeau de guanacos!! Et ces deux-là ont pris la pause 😉

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Nous avons ensuite pris à gauche, sur la Y166, direction la cascade del Paine. Mais nous avons fait un arrêt express en cours de route: l’absence exceptionnelle de vent rendait la surface des lagunes parfaitement plate, favorisant ainsi le reflet des Torres dans l’eau…

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Puis nous avons continué notre chemin, et eu notre premier moment émotion (surtout moi, ahah!) : la cascade del Paine avec la vue sur les Torres – j’en ai presque oublié de manger mon sandwich…

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En continuant la route (on a retrouvé la Y150), nous avons passé l’entrée officielle de Laguna Amarga, puis fait un stop au mirador Nordenskjöld : rien que la couleur de l’eau est époustouflante!

Puis nous avons pris à droite à l’intersection, pour atteindre le parking: c’est parti pour une petite balade de 8km aller-retour en direction du mirador Los Cuernos (“cornes”). C’est plat et tranquille, mais je tiens à signaler qu’on n’a pas eu de vent (et apparemment c’est assez sportif quand le vent se lève). Notre premier arrêt est vite arrivé : le point de vue sur la belle et hypnotique cascade Salto Grande! Ici, le Rio Paine passe du lac Nordenskjöld au lac Pehoé. Savez-vous d’ailleurs que la rivière Paine change légèrement de couleur au fil de sa course à travers le parc? Issue du glacier Dickson, l’eau est d’abord chargée de sédiments, et chaque lac joue alors le rôle de filtre, rendant l’eau de plus en plus claire.

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Depuis le mirador de la cascade, on voit au loin les fameuses Cornes et leur alternance de couleurs si particulière. Les pointes des cornes étaient plus hautes que le glacier qui recouvrait la région, et on retrouve donc de la roche sédimentaire noire non érodée au sommet, alors que le reste a disparu et fait apparaître la roche dure de granite gris. Tout au long de la rando, les cornes restent visibles, alors qu’on suit un chemin entre collines et lac. Jusqu’à atteindre le mirador Los Cuernos, au bord du lac Nordenskjöld, où le vent se lève finalement et nous fait élever la voix : vue époustouflante sur les cornes, mais aussi sur le Mont Bariloche à gauche, et le glacier et la vallée Francès. Notez sur la corne de droite, la présence d’une forme noire dans la partie granite, qui ressemble étrangement au profil d’un gaucho (le cowboy chilien ) sur sa monture 😉

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Nous avons ensuite repris le mini-bus et suivi la route Y150 jusqu’à la sortie sud du parc, puis nous avons pris la Y290 et tourné à droite après le pont sur la rivière Serrano. La route passe en hauteur, et il y a un magnifique panorama sur la vallée où se trouve notre hôtel Lago del Toro.

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Encore un Hôtel charmant, où le personnel est attentif et adorable, les repas bons, et où il y a une baie vitrée avec vue sur le massif Paine. Il faudra quand même faire abstraction du gros hôtel situé légèrement à gauche, mais il ne bloque pas la vue sur le massif. Ici vous pouvez voir l’hôtel (mais pas les cornes qui se trouvent derrière moi):

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Le lendemain, je me suis levée à 5h pour être au taquet pour le lever du soleil. Le massif du Paine et les cornes étant au nord, il allaient être frappés par les premiers rayons du soleil arrivant sur la droite. Ça a rosi pendant 10 secondes, puis… C’était fini : le ciel était trop nuageux… Il n’empêche que la vue était magnifique, et que je suis restée près d’une heure dans le froid à regarder les montagnes. Un moment de bonheur, tellement tranquille, avec le chant des oiseaux qui se réveillent… Et comme il était encore tôt, je me suis promenée jusqu’à la boucle formée par la rivière Serrano, croisant sur mon chemin des oiseaux tels que caiquéns et queltehues. Et toujours ces fameuses Cornes dont je ne me lasse pas…

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Après un ptit dej à l’hotel, j’étais prête pour l’aventure du jour : une sortie en bateau pour s’approcher du glacier Grey! Wow, mon premier glacier, je l’attendais avec impatience! Le minibus nous a de nouveau emmenés dans le parc, jusqu’au parking du Garderia Grey (au bout de la Y150). De là, on a passé un pont suspendu, et on marché une grosse demi-heure jusqu’au catamaran Grey III. La sortie en bateau n’est pas donnée, mais si vous n’avez pas l’occasion de faire le trek W ou de la marche sur glacier, c’est quelque chose à faire malgré les 75000 pesos (~100 euros). Le trajet dure environ 1h, puis il reste 1h aux abords du glacier en approchant les 3 “langues”, puis 1h de retour. On a l’occasion de voir de nombreux icebergs et d’admirer les variations de bleu, et les guides à bord nous donnent de précieuses infos sur les glaciers et la région (espagnol, anglais, et on a été chanceux : français!). Il y a une grande salle avec des baies vitrées, mais bien sûr la vue est bien plus belle sur le pont. En général je préfère les vues d’en haut, donc je suis montée sur le pont supérieur. Mais au final, c’était beaucoup plus impressionnant de voir le glacier d’en bas: il culmine à 30m au dessus de la surface de l’eau, et donc je recommande de rester vers la proue. Enfin bref, balader-vous: on a largement le temps de profiter de chaque point de vue, alors ça serait dommage de ne pas en profiter 🙂 Chaque face du glacier est différente, que ce soit en structure ou en couleurs: plus la glace est ancienne et compacte, plus elle apparaîtra bleue. C’est tellement beau!

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Après notre tour en bateau, nous avons quitté le parc pour aller passer l’après-midi dans une estancia. Jusqu’au dernier, dernier moment, à travers la vitre du bus, j’avais les yeux scotchés sur le massif Paine et les Cornes… Comme le voyage était organisé, je n’ai pas spécialement fait attention au nom de l’estancia, et je sais juste que le propriétaire gaucho s’appelle Christian… Mais grâce à la technologie (merci les coordonnées GPS dans l’appareil photo!), j’ai pu retrouver ce petit paradis perdu, loin des zones touristiques: il s’agit de l’Estancia Dos Elianas. Après un accueil chaleureux, nous avons dégusté un excellent repas, fait du traditionnel asado de cordero al palo : l’agneau est cuit lentement au feu de bois, résultant en une viande bien tendre et fumée. Un vrai régal ! Et je vous stoppe : c’est différent du méchoui 😉

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Puis nous avons visité un petit musée d’objets historiques trouvés dans les estancias, et utiles aux gauchos. Christian a ensuite revêtu sa tenue de gaucho, et nous a fait une démonstration de rodéo chilien. Alors non, il ne s’agit pas de tenir le plus longtemps possible sur un taureau, mais d’un dressage de cheval pour assurer la garde des troupeaux de moutons.

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Et justement, nous avons également assisté à une démonstration de chiens de bergers (ou chiens de gaucho???) qui ont ramené à l’auberge les quelques moutons éparpillés dans les pâturages. Une fois les moutons rentrés, il nous a montré comment s’effectue la tonte et ce qu’ils font de la laine. Très informatif!

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En regardant leur site internet, cette formule “actividades con almuerzo” (repas et démonstrations) est à 38000 pesos (~50 euros).

Nous sommes ensuite retournés à Puerto Natales pour passer la nuit chez Nancy (et retrouver nos grosses valises et notre linge propre!)… La journée touchait à sa fin, et je revoyais le lever du soleil, le bleu du glacier Grey, les magnifiques Cuernos del Paine et les moutons de l’estancia: ce fût une très belle journée d’anniversaire <3

Étape 3 : Le Parc National Los Glaciares et le glacier Perito Moreno

Voilà la 3ème partie de mon voyage dans la belle Patagonie vers le Parc National Los Glacieres, qui s’est déroulé du 25/10/2018 au 10/11/2018. Après le magnifique parc national de Torres del Paine, nous repassons en Argentine en prendre plein la vue avec le glacier Perito Moreno !

El Calafate

De Puerto Natales, nous avons repris la route tôt le matin, direction El Calafate, à 6h de route en bus. En fait, le temps de trajet est moins long, mais comme nous devons sortir du Chili et entrer en Argentine, nous perdons un peu de temps à la frontière. En début d’après-midi, nous arrivons à El Calafate, et posons nos valises à l’hôtel Patagonia Rebelde : avec cette déco des pionniers de Patagonie, on a l’impression de remonter dans le temps ! Une fois de plus, l’agence nous a trouvé un beau petit hôtel confortable, qui nous laisse un sentiment d’authenticité.

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A part être proche du fameux glacier Perito Moreno, sur lequel je reviendrai plus tard, la ville ne m’a pas semblée très intéressante. Pour moi, ça permet de faire une petite pause entre deux treks, et de faire le plein de cadeaux-souvenirs. Apparemment il y a un musée de glaciologie intéressant en dehors de la ville, mais nous n’y sommes pas allés.

Nous avons marché jusqu’au centre-ville, pour aller manger au bar-resto Elba’r : salades et sandwiches énormes, dans une ambiance riche en couleurs. J’ai craqué pour une gaufre au chocolat en dessert, ça m’a calée en moins de 2… La gourmandise me perdra, ahah !

Il y a pas mal de boutiques pour touristes, et tout un quartier d’artisans. J’ai juste pris un magnet pour ma collec-souvenirs de voyages, et j’ai lâché le groupe pour marcher jusqu’au point de vue sur la Bahia Redonda (aussi parce qu’après la gaufre, j’avais besoin de marcher, lol). Le niveau du lac était bas, favorisant le repas de certains oiseaux, et je n’ai pas trouvé l’endroit extraordinaire, comparé à tout ce que j’avais vu avant.

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Par contre, en fin d’après-midi, nous sommes allés dans la réserve écologique et ornithologique de la Lagune de Nimez, et là c’était sympa ! L’entrée est de 300 AR$ (soit 7,5 euros), et il faut compter 1h30 de balade autour de la lagune, ou plus si vous êtes férus d’oiseaux.

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Le sentier fait le tour de la lagune, passant parmi la végétation (si vous restez sur les rondins de bois, normalement vos chaussures ne prendront pas l’eau !), et il y a quelques promontoires d’observation avec des panneaux sur lesquels figurent des dessins des différents oiseaux, et leur nom. Les flamands roses font légion, et les voir voler est un spectacle magnifique !

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On y voit également nombreux canards, rapaces, bécassines, caiquéns et queltehues… N’oubliez pas d’amener vos jumelles, elles sont essentielles ! Et si vous n’en avez pas, vous pouvez aussi en louer sur place, pour 100 AR$ (soit 2,5 euros). Si comme moi, vous aimez bien regarder les oiseaux, mais que ce n’est pas une grande passion, la balade permet également d’observer les paysages environnants. A peu près à mi-chemin, un promontoire permet de passer sur une petite colline et d’avoir vue sur le Lago Argentino, au bleu intense.

La balade nous a ouvert l’appétit (nan j’rigole, moi je digérais toujours ma gaufre… lol) : nous avons mangé au restaurant Mi Rancho, dans un cadre sympa, et nous nous sommes régalés !

 

Glacier Perito Moreno, Parc Los Glacieres

Après une bonne nuit de sommeil, nous sommes partis en mini-bus en direction du Parc Los Glaciares, à l’assaut du glacier Perito Moreno. Le parc a été classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO en 1981. Alors pour ceux qui se demandent, Francisco Moreno était un explorateur argentin originaire de Buenos Aires, et passionné d’anthropologie. C’est lui qui a découvert et nommé le Lago Argentino, et la montagne Fitz Roy (dont je vous parlerai dans le prochain post). Il était également l’expert argentin chargé d’établir la frontière entre l’Argentine et le Chili : le glacier a été nommé en son hommage, l’Expert (perito) Moreno.

Situé à 80km de El Calafate, il faut compter 50min de route pour atteindre l’entrée du parc (600 AR$, soit 15 euros), puis encore 50min avant de voir le glacier au détour d’un virage. Ce virage est d’ailleurs nommé « le virage des soupirs » : moi je le renommerais bien « le virage de la bouche bée et des larmes aux yeux »  ! L’imposant glacier, qui pourtant n’est pas le plus grand de la région, fait 30km de long et jusqu’à 5km de large. Il culmine à 60-70 m de haut, alors je vous laisse imaginer la profondeur de la partie submergée !

Chose fascinante, c’est un des rares glaciers à ne pas reculer ! Cependant, même s’il avance de 2m par jour, il garde en fait une surface plus ou moins constante. Descendant de la montagne, il atteint la rivière et avance en direction de la péninsule de Magellan. Lorsqu’il touche la péninsule, il bloque le passage de la rivière. La force de l’eau creuse peu à peu le glacier pour se frayer un passage, ce qui aboutit à la formation d’une arche dans le glacier. Sous la pression du glacier qui avance, l’arche fini par céder, offrant un magnifique spectacle. La dernière rupture s’est produite en Mars 2018, en pleine nuit, au grand dam de nombreuses personnes qui rêvaient d’en être témoin… Suite à la rupture, le glacier a perdu plus de 300m, semblant « reculer » ! Quand nous y étions en Novembre, le glacier avait déjà atteint la péninsule, mais l’arche était loin d’être formée. Selon les estimations, si le glacier continue d’avancer de la même façon, la prochaine rupture aura lieu en 2020. A vos calendriers, donc !

La première partie de notre expédition s’est faite avec l’option Safari Nautico de chez Hielo y Aventura : pour 800 AR$ (20 euros), un bateau nous a emmenés pour une croisière d’une heure sur le lac Rico, à l’approche de la face sud du glacier. Le bateau à une capacité de 130 personnes, et possède une salle avec des baies vitrées. Mais comme pour le glacier Grey au Parc Torres del Paine au Chili, la vue est plus sympa depuis le pont ! Et une fois encore, je recommande de rester au niveau inférieur, pour bien mesurer la hauteur du gigantesque glacier 😉 Et évidemment, c’est très impressionnant, même avec un temps pourri !

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Il y a un départ toutes les heures entre 10h et 16h, mais vérifiez sur leur site internet (www.hieloyaventura.com/). Vous verrez qu’ils proposent également une balade sur le glacier, que je n’ai malheureusement pas faite, mais cette expérience unique a été décrite dans un post goyav par Lesptitsparesseux  😉

Vu qu’il pleuvait, nous avons pris notre pique-nique dans le bus, qui nous a laissés ensuite au départ du « circuito miradores y pasarelas ». Ce système de passerelles métalliques n’est pas très esthétique, et peut être très glissant en cas de pluie (j’ai testé, mais heureusement il n’y a pas eu de grosse gamelle). Au final, c’est quand même très pratique car ça nous permet d’apprécier la vue sur le glacier, sans marcher sur la végétation et sans risque de tomber à l’eau 😉 . Nous avons suivi un bout du « sendero del bosque » qui est un peu dans la fôret mais laisse un très beau point de vue en hauteur, avant de passer sur le « circuito inferior » qui mène un peu plus près du glacier. Le Perito Moreno reste quand même loin, sécurité oblige ! Prenez le temps de vous arrêter aux différents miradors et d’observer ce géant de glace : avec un peu de chance, vous verrez des morceaux se détacher et former des icebergs ! J’étais à l’affût, caméra en main, mais je n’ai vu que des petits glissements de glace… Par contre, j’ai entendu le bruit impressionnant d’un gros bloc qui tombait au loin : wow !

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Puis nous sommes retournés à El Calafate, récupérer nos valises, et nous avons pris un nouveau mini-bus pour nous rendre à El Chaltén, à environ 3h de route. A peu près à mi-chemin, nous avons fait un stop à La Leona : ce refuge datant de 1894, situé au bord de la rivière du même nom, a accueilli de nombreuses personnalités, que ce soient des explorateurs, alpinistes, ou des hors-la-loi comme Butch Cassidy et le Kid ! Outre la petite partie boutique, cette pause a été l’occasion de prendre un petit submarino : ce chocolat chaud argentin porte bien son nom, puisqu’il s’agit de faire fondre une barre de chocolat dans un lait chaud 🙂

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Nous continuons la route, admirant la steppe et les lacs, voyant les montagnes se rapprocher. Et ça y est, nous arrivons enfin à El Chaltén, lieu incontournable pour de belles randonnées ! Mais ceci fera l’objet d’un prochain post 😉

Étape 4 : randonnée à El Chaltén vers Fitz Roy

Voilà la 4ème et dernière partie de mon voyage dans la belle Patagonie, qui s’est déroulé du 25/10/2018 au 10/11/2018. Après le glacier Perito Moreno, nous partons en randonnée au pied du Mont Fitz Roy !

El Chaltén

Le petit village de El Chaltén est situé au pied du Cerro Fitz Roy, dans le parc national Los Glaciares (comme le glacier Perito Moreno, mais un peu plus au nord). A cet endroit, l’accès au parc est gratuit, et il y a de magnifiques randonnées accessibles directement depuis le village. La montagne, les glaciers, les lagunes et la vallée en font un très bel endroit pour aller marcher !

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Arrivés en début de soirée à El Chaltén, nous avons posé les valises à l’hôtel Cumbres Nevadas (confortable, et petit détail : il est possible de voir le Fitz Roy depuis certaines tables du petit dej). Après un diner sympa au restaurant Pangea, nous sommes allés nous coucher de bonne heure, car une rando nous attendait le lendemain !

Randonnée

Le « Senda al Fitz Roy » est un chemin qui permet de s’approcher du Fitz Roy, une montagne de granite pyramidale de 3405m. Ce nom lui été donné par Francico Moreno en 1877, mais elle est également connue sous le nom de Chaltén, qui voudrait dire « montagne fumante » en Tehuelche. Et comme j’ai pu le constater plus tard, elle porte bien son nom ! Ce chemin part du village : il est classé « moyen à difficile », et a une montée assez soutenue. Vu l’hétérogénéité d’âge dans notre groupe, notre guide nous l’a fait prendre dans l’autre sens, où la montée était plus gérable. Nous avons donc pris notre mini-bus et suivi la route 23, jusqu’à l’Hosteria El Pilar. De là, nous avons marché sur le « Senta El Pilar » sur 6km avant de rejoindre le « Senda al Fitz Roy » pour 8,5km : je démarre mon appli Strava, c’est parti pour 16km (oui, faut bien rejoindre notre hôtel ensuite, ahah) !

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Et comme une image vaut mille mots, je vous mets le trajet et le dénivelé de l’app 😉

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On a commencé le chemin en suivant le cours d’eau, puis on est passé dans la forêt. On voyait les gros nuages avancer, et ça n’a pas loupé : il s’est mis à neiger ! C’est chouette la neige, mais grosse déception en arrivant au mirador Piedras Blancas : le glacier perché dans la montagne était difficilement visible… Mais c’était sans compter le miracle patagonien! En quelques minutes, le ciel s’est éclaircit et le glacier a révélé toute sa splendeur. Le temps est vraiment changeant en Patagonie !

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Notre guide local nous a raconté qu’il y a 10-15 ans, on ne voyait pas la roche entre les parties supérieures et inférieures du glacier: il formait un seul bloc descendant de la montagne jusqu’au petit lac…

On a continué le chemin entre les arbres avant d’arriver dans une magnifique steppe, qui a dégagé la vue sur le glacier mais également sur une partie des pics montagneux.

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Puis dans une clairière, après avoir traversé un petit cours d’eau, nous avons fait notre pause pique-nique, les yeux rivés sur la montagne, en guettant l’apparition du Fitz Roy… Mais celui-ci jouait à cache-cache dans les nuages…

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Nous avons repris le sentier, parfois parsemé de cailloux, parfois nous faisant passer sur des rondins de bois.

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Puis le chemin se divise en 2 branches, qui se rejoignent ensuite. Il est possible de partir sur la gauche pour arriver au mirador Fitz Roy, ou sur la droite pour arriver à la lagune Capri. Comme le Fitz Roy était couvert, nous avons préféré passer du côté de la lagune, histoire d’avoir une vue sur un lac. Et les pieds dedans ahah, car une fois de plus, je n’ai pas résisté à la tentation et j’étais la première à enlever les chaussures 🙂 La seule en fait, car mes compagnons ont trouvé l’eau bien trop froide… Et d’ailleurs, on voit très bien les sommets depuis la lagune Capri, mais malheureusement, la « montagne fumante » ne voulait toujours pas nous montrer sa pointe…

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Une fois les pieds séchés et les chaussures remises, nous avons entamé la descente vers la vallée. Il y a de très beaux points de vue ! En longeant les faces rocheuses, il est possible d’apercevoir des nids de condors tout en haut. C’est facile à reconnaitre : cherchez les traces de guano blanc sur la roche, et vous verrez où les condors habitent !
Si vous êtes fans d’escalade de bloc, il y a de gros boulders que vous pouvez escalader à mains nues (« bouldering »). Enfin, seulement si vous avez pensé à trimballer un gros matelas (crash pad) pour amortir une éventuelle chute… Je me suis contentée de sauter sur tous les petits rochers sur le chemin 😉

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Argentine-parc-national-los-glacieres-goyav Road Trip Patagonie

Voilà, le sentier se termine et nous rejoignons le goudron et le village. Dans la longue rue San Martin, notre guide nous dit que si on aime les alfajores, la boutique Chalteños juste en face fait les meilleurs… de la ville ? de la région ? du pays ? du MONDE ? J’en sais rien : à « alfajores », je me suis arrêtée net et rêvais déjà de ces biscuits au dulce de leche et poudre de coco. Un comble après avoir randonné… Mais après approbation du guide (même pas eu besoin de lui parler, il me dit direct « si tu veux y aller, oui vas-y, on t’attend ! » lol), j’ai filé comme une flèche dans la boutique. Oubliée, la fatigue de la marche ! Les gros alfajores sont à AR$ 40 (soit 1 euro), et il y a beaucoup de choix : traditionnel, recouvert de chocolat noir/au lait/blanc, à la confiture, aux baies de calafate… J’en ai pris 2 que j’ai partagés avec le groupe : un régal !!

 

Estancia Cerro Fitz Roy

Pour le repas du soir, nous avons mangé dans un endroit insolite : juste en dehors de El Chaltén, de l’autre côté du Rio Las Vueltas, dans l’Estancia Cerro Fitz Roy. Là se trouve la première maison de la région !

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Elle a été construite en 1903 par Andreas Madsen, un danois en quête d’explorations, et faisant partie du groupe chargé de délimiter la frontière entre le Chili et l’Argentine, avec le perito Francisco Moreno. Nous avons visité la maison et le petit cimetière, et écouté l’histoire de ce pionnier. J’en ai retenu des conditions de vie vraiment difficiles, et son amour et admiration inconditionnels pour sa femme ! Nous avons ensuite pris le repas sur place (un ragout “locros“), dans cette maison sans électricité (à la bougie et avec les gros manteaux donc). Petit plus : il est possible de faire cette visite en étant guidé par le petit-fils de Andreas 😉

 

C’était notre dernière étape en Patagonie… Le lendemain matin, nous étions de nouveau dans notre mini-bus. Et un dernier regard par la vitre arrière nous révèlera enfin le sommet du Fitz Roy…

Mon fitz roy Road Trip Patagonie

Le cœur serré, nous repartions pour l’aéroport de El Calafate, afin de retourner à Buenos Aires. Je ne vous ai pas encore parlé de Buenos Aires, mais ça fera l’objet du prochain post 😉

Quel est le meilleur moment pour visiter la Patagonie ?

J’ai effectué mon voyage entre Octobre et Novembre et c’est vrai, le climat était vraiment clément. Alors, si vous souhaitez vous aussi visiter la Patagonie, vous pouvez réserver votre voyage pendant cette période. En fait, la meilleure période pour découvrir cette partie du globe se situe entre le mois d’Octobre et Avril, ce qui correspond à l’été austral. Que vous optiez pour un voyage en croisière, en autotour, en circuit accompagné ou encore un voyage sur mesure, vous aurez largement le temps de profiter des meilleures conditions de la nature.

C’est l’intervalle idéal pour découvrir pleinement le paysage spectaculaire de la Patagonie : glaciers plongeant dans l’eau turquoise, steppes lunaires, etc. Tout comme moi, vous aurez le temps nécessaire pour faire des randonnées sur le Perito Moreno, le rafting, le kayak, sans vous soucier de la météo.

Cependant, si votre objectif est de prendre de beaux clichés de ce coin paradisiaque, vous pouvez le faire en automne (de Mars à Mai). Pendant cette période, les conditions sont très favorables à la photographie. Et si vous aimez skier, les stations de ski de cette partie du monde vous attendent les bras ouverts entre Juin et Aout.

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